Quand on passe pour la pire débile du groupe…

  • Quand on passe pour la pire débile du groupe…

    Publié par vanessa67 le 6 juillet 2019 à 0 h 36 min

    Je me lance… pour un peu de partage sur ce site… hé oui, dès qu’il s’agit de partager sur la zébritude, c’est toujours le domaine pro où je trouve que cela ressort le plus. Comme une loupe géante, comme une lune d’été en plein jour d’hiver, comme une goutte de pluie dans le désert.

    Aujourd’hui j’ai eu des remarques de ma chef.. longue histoire. Mais ses remarques m’ont encore une fois fait sentir comme la pire des inadaptées qui fait tant d’efforts pour se dissimuler dans le feuillage de la jungle.

    La chef (sous-chef) m’a dit qu’elle trouvait que j’étais celle qui était le plus en difficulté dans le groupe car je posais trop de questions. Et qu’en même temps elle avait l’impression que je me faisais moi même “des noeuds au cerveau pour rien”, qu’elle avait l’impression que j’avais “même pas compris les consignes de bases”. Et voilà que je me suis sentie considérée comme la pire des débile.

    J’ai alors expliqué que c’est parce que je tentais de comprendre les nuances. Qui d’ailleurs après mon analyse d’hier soir, n’existaient pas dans ce travail que je fais.

    Me voilà en immersion dans un monde binaire, sans dégradés ni palettes variées.

    Actuellement je travaille dans la relation client, mais ce que je vis là je l’ai vécu à différents niveaux dans tous les corps de métiers que j’ai pu parcourir. Ca me pèse. Comme un gros poids qui s’incruste dans le coeur.

    J’ai l’impression de vivre constamment dans l’errance professionnelle. La sensation d’être à ma place nulle part. Même pas une place temporaire. Ou une demie place.

    J’ai l’impression de devoir fournir tant d’efforts juste pour avoir le minimum, c’est à dire un travail. Mais que mes efforts sont en vain. Mon arborescence qui me fait envisager toutes les possibilités d’une phrase simple me mène dans des situations complexes qui sont pourtant simples au commun des mortels. Poser des questions recherchés pour une phrase banale, demander des précisions pour un mot sans saveur.

    J’ai le coeur lourd et plein de solitude. Je me sens comme plongée au fond de l’océan sans personne autour.

    Merci de m’avoir lue.

    Bonne soirée à vous

    Vanessa

     

     

    vanessa67 a répondu il y a 4 années, 8 mois 6 Membres · 10 Réponses
  • 10 Réponses
  • ced

    Membre
    6 juillet 2019 à 8 h 18 min

    Bonjour Vanessa

    Je suis certain que beaucoup se retrouveront dans ton message et qu’au fond (de l’océan) tu n’est pas si seule que cela.

    J’ai la grande chance de ne pas, de ne plus, vivre cela dans mon travail actuel. Je ne crois pas que cela soit une question de “secteur d’activité” mais bien de “valeur d’entreprise”.

    L’entreprise ou je travail poursuit un objectif d’entreprise libérée : management collaboratif (la chaine d’autorité se résume au stricte minimum), et l’entreprise a définit ses 5 valeurs : satisfaction client, responsabilité, excellence, esprit d’équipes et épanouisement personnel. C’est une société ou “chacun est sa propre limite”.

    Bon ok, j’admet que cela ne doit pas courrir les rues et qu’on retrouve probablement ce genre d’enreprise dans cerains secteurs plus que dans d’autres.

    Mais bon tout ca pour te dire, puisque ce n’est pas ton premier boulot et peut etre pas le dernier, que la prochaine fois que tu cherche un boulot, outre la fonction et le salaire, renseigne toi sur les valeurs de l’entreprise et le mode de management.

    Belle journée a vous

     

  • hututri

    Membre
    6 juillet 2019 à 9 h 17 min

    <p style=”text-align: left;”>Coucou,</p>
    J’ai été dans la même situation.

    Je suis developpeur après avoir fait des études sans éclat. J’ai toujours ramé, je n’ai pas avancé dans les connaissances. Une cdp m’a même fait remarquer que je ne comprenais rien (ce qui était vrai) quand ça parlait technique. Sur ce poste je passe une grosse partie de mon temps sur le Web  je suis à la bourre, ça n’avance pas, je rends des trucs mal torchés, et je n’ai jamais pris le temps de m’y intéresser en dehors des horaires de taf.

    En fait, c’est juste que j’en ai vraiment rien à branler.

    Maintenant, je suis en train de gagner une autre casquette , et LÀ on sent que ça m’intéresse. Je ne passe pas de temps sur le Web, j’ai des idées qui viennent un peu n’importe quand, je me documente, je rends le boulot en temps et en heure bien fini.

    Pour continuer sur les mots de ced, le cadre joue aussi.

    Dans un format classique, on va te demander un objectif précis à exécuter selon une estimation de temps et de budget. Évidemment ça ne se déroule pas comme prévu, évidemment on va dépasser, évidemment ça induit du stress .

    Ça fonctionne sur la pression. Et pour moi c’est rédhibitoire.

    Là on fonctionne sur un mode agile, et je me demande si ça n’est pas ce que décrit ced. On ne fonctionne plus sur des chiffres, des objectifs définis 8 mois avant l’échéance, chacun fait ce qu’il se sent de faire, une erreur c’est l’occasion de venir filer un coup de main et pas une réprimande.

    On passe donc d’un objectif à atteindre que l’on imagine satisfaisant pour le client et qui imposera de la pression sur les personnes, à la recherche du bien être de l’individu qui de facto mène à la satisfaction du client.

    Bref, tout ça pour te dire que si tu ne te sens au top  c’est que tu n’as pas encore trouvé ta voie. Cherches les différents métiers  renseignes toi tranquillement. À un moment tu auras l’étincelle qui te parlera, et tu te motiveras naturellement pour y arriver.

  • oxymore38

    Membre
    6 juillet 2019 à 10 h 35 min

    Bonjour Vanessa, bonjour à tous, je pense que la grande majorité d’entre nous se reconnait dans ton message.

    Je rejoins bien évidemment Hututri et ced sur le fait qu’à un moment ou un autre tu trouveras ta place quelque part. La société évolue, les modes managériales aussi et même dans des organisation en apparence figées on essaie de faire une place à la créativité et donc aux “zèbres”. Va faire un tour sur internet, il y a de plus en plus d’articles sur la problématique du management des hauts potentiels/multipotentiels…

    Ne t’interdis pas d’en afficher un dans ton bureau (si tu as un bureau) ou près de la machine à café, certains manager sont plus “fins” que d’autres et pourront voir envie d’attraper la perche que tu leur tends.

    Tu as fait le plus difficile : te reconnaitre en tant que telle et en assumer les conséquences. Je ne suis pas devin mais il est probable que tu vas aller d’espoirs en déceptions/frustrations et de projets en projets. Ce n’est pas grave en soi. Il faudrait peut-être juste que tu trouves – pour tenir le coup dans un boulot qui ne te convient pas et en attendant d’en trouver un qui te convienne mieux – un “espace de créativité” dans lequel tu peux exprimer ton bouillonnement intellectuel, émotionnel, psychique… et c’est très probablement dans cet espace -là que tu rencontreras d’autres zèbres qui, eu aussi, passent beaucoup de temps et d’énergie à essayer de supporter la médiocrité de leurs chefs.

    Bon courage et très bonne journée !

  • lildelia

    Membre
    6 juillet 2019 à 14 h 16 min

    Bonjour à tous!

    Bien entendu que nous nous reconnaissons devant cette manière d’être considérée comme une “débile” ou une personne qui se fait des “nœuds au cerveau”.

    A trop poser de questions, on m’a considéré comme négative parce que je voyais le mal partout…

    J’ai cru moi-même avoir trouvé ma place dans le social il y a dix ans. Notre différence au delà d’être incomprise est souvent rejetée par un système que l’on destabilise sans le vouloir. Le seul moyen de trouver sa place, c’est de cheminer par les expériences et créer sa place au sein d’un système bienveillant, qui, effectivement, partage nos valeurs profondes.

    Belle journée!

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 juillet 2019 à 21 h 27 min

    @vanessa67La chef (sous-chef) m’a dit qu’elle trouvait que j’étais celle qui était le plus en difficulté dans le groupe car je posais trop de questions. Et qu’en même temps elle avait l’impression que je me faisais moi même “des noeuds au cerveau pour rien”, qu’elle avait l’impression que j’avais “même pas compris les consignes de bases”. Et voilà que je me suis sentie considérée comme la pire des débile.”

    Eh bien, ta chef n’a pas fait preuve de la bonne analyse te concernant. Si tu poses des questions, c’est tout simplement pour accéder à une meilleure compréhension et plus tu auras disséqué ton sujet et plus ton analyse sera juste.

    Ainsi, tu peux “visionner” l’ensemble de l’environnement interactif dans lequel tu exerces et les différentes séquences, étapes, moyens apparaissent comme par magie pour résoudre, solutionner et adapter les moyens aux problématiques.

    “J’ai alors expliqué que c’est parce que je tentais de comprendre les nuances.” Je le comprends parfaitement, je fonctionne aussi ainsi, mais avec l’expérience, ai fini par arrêter de me justifier, d’expliquer à mes hiérarchiques ma vision du projet.

    Je pensais que faire, agir à ma façon, solutionner et résoudre, sans rien demander à personne serait la bonne voie, mais malheureusement, une fois de plus, mon fonctionnement et ma vision quelque peu “différente” du process inadapté, erroné, inefficace et absurde mis en place…m’ont valu d’être remerciée avec dispense de préavis, après 4 mois et demi de période d’essai.

    Cela a été un choc pour moi, je ne comprenais pas (au vu de ma démonstration de par mes résultats et de 15 h de travail journalier minimum…) ; virée, rejetée et soi-disant inadaptée au process de l’entreprise.

    Le manager auquel je rendais des comptes a 28 ans (mais qui n’était pas la personne qui m’a recruté) m’a reproché de :

    . lui avoir transmis moins de trente emails en quatre mois

    . de travailler en sous-marin, dans mon coin (je travaillais en home-office) et de ne pas l’avoir suffisamment sollicité.

    . de ne pas appliquer à la lettre ses consignes (alors que j’ai appris ultérieurement par un collègue, que c’est mon tableau de bord de suivi de projet et d’analyse qui est aujourd’hui utilisé par les gestionnaires de patrimoine…et que ce sont tous mes courriers types qui sont utilisés en première prise de contact bailleur pour le démarrage de la négociation)

    @hututriLà on fonctionne sur un mode agile, et je me demande si ça n’est pas ce que décrit ced. On ne fonctionne plus sur des chiffres, des objectifs définis 8 mois avant l’échéance, chacun fait ce qu’il se sent de faire, une erreur c’est l’occasion de venir filer un coup de main et pas une réprimande.”

    Agilité, adaptation, transformation ; je me demande si ce que l’on nous reproche ne serait pas notre faculté à la flexibilité-adaptabilité de notre “vision” personnelle du “comment” après le “pourquoi” ; en un mot notre esprit développé d’analyse zoomante et élargissante ? Et notre capacité de travail en autonomie ; électron libre me semble une image adaptée.

    Aujourd’hui, je travaille en tant que chef de projet, pour un employeur qui m’a repérée sur linkedin et je ne suis absolument pas “bridée”.  Aucune consigne, juste une mission à mener et il m’a laissée totalement libre de faire ; sa seule demande est la transmission du tableau d’avancement du projet, le vendredi.

    Le paramètre confiance est essentiel pour moi (elle se gagne et se mérite) ; un environnement bienveillant où interagissent le “savoir-Être”, le “Bien-Être”, l’entre-aide entre collègues, une communication saine…alliés aux champs de compétences et talents de chacun…et là, c’est génial !

    Toutes les différences sont complémentaires et je suis différente, comme vous ; non pas que je sois sur/haut ou douée mais peut-être parce que nos paysages Intérieurs se ressemblent et que notre perception de l’environnement  extérieur aussi…

    Et nous ne sommes pas ce que les autres pensent que nous sommes…

     

  • vanessa67

    Membre
    6 juillet 2019 à 22 h 49 min

     

     

     

    @CED

    Je suis certain que beaucoup se retrouveront dans ton message et qu’au fond (de l’océan) tu n’est pas si seule que cela.

    Merci!! C’est bien l’espoir que j’avais en écrivant ici

     

    J’ai la grande chance de ne pas, de ne plus, vivre cela dans mon travail actuel. Je ne crois pas que cela soit une question de “secteur d’activité” mais bien de “valeur d’entreprise”.

    Là, tu as tout juste. C’est vraiment ça. Après je pense que pour trouver des entreprises avec des “valeurs” porteuses justement il faut aller dans des postes plus pointus et qui permettent l’innovation. Comme chef de projet, etc…

    Ce qui est loin d’être mon cas malheureusement. Je suis une polyvalente qui zappe de branche en branche, à la recherche de nouveauté accessible, cad des jobs qui permettent d’y entrer sans avoir des diplômes spécifiques. Forcément… je n’ai pas encore vraiment pu essayer des postes avec beaucoup d’ampleur intellectuelle…

     C’est une société ou “chacun est sa propre limite”.

    Ca fait rêver!

     

    Mais bon tout ca pour te dire, puisque ce n’est pas ton premier boulot et peut etre pas le dernier, que la prochaine fois que tu cherche un boulot, outre la fonction et le salaire, renseigne toi sur les valeurs de l’entreprise et le mode de management.

    Oui, dans l’idéal oui! mais bon…. tout dépend de la marge de manoeuvre économique que l’on dispose à l’instant t aussi…

  • vanessa67

    Membre
    6 juillet 2019 à 23 h 00 min

    @hututri

    J’ai été dans la même situation.

    Je suis developpeur après avoir fait des études sans éclat. J’ai toujours ramé, je n’ai pas avancé dans les connaissances. Une cdp m’a même fait remarquer que je ne comprenais rien (ce qui était vrai) quand ça parlait technique. Sur ce poste je passe une grosse partie de mon temps sur le Web  je suis à la bourre, ça n’avance pas, je rends des trucs mal torchés, et je n’ai jamais pris le temps de m’y intéresser en dehors des horaires de taf.

    En fait, c’est juste que j’en ai vraiment rien à branler.

    Oui, ça c’est hyper chiant je trouve! ce truc de pas pouvoir activer complètement son cerveau si on a pas toute la motivation. On dirait presque un thermomètre!! Après dans mon travail actuel, j’utilise 40% de mes capacités je sens, mais en même temps je ne suis pas sur un poste où on me demande de fournir du travail intellectuel. Après je me suis lancée dans un domaine totalement nouveau où je partais de 0. D’ailleurs je suis le seul profil atypique parmi les collègues. J’ai un collègue HP, qui d’ailleurs ne cache pas ses exploits performants, mais qui a déjà une expérience derrière lui dans le domaine.

    Maintenant, je suis en train de gagner une autre casquette , et LÀ on sent que ça m’intéresse. Je ne passe pas de temps sur le Web, j’ai des idées qui viennent un peu n’importe quand, je me documente, je rends le boulot en temps et en heure bien fini.

    Tu fais quoi exactement?

    Pour continuer sur les mots de ced, le cadre joue aussi.

    oui…. c’est sûr!

    Dans un format classique, on va te demander un objectif précis à exécuter selon une estimation de temps et de budget.

    Voilà c’est ça. Selon un format hyper carré, et on a pas le droit de dépasser du cadre!

    Évidemment ça ne se déroule pas comme prévu, évidemment on va dépasser, évidemment ça induit du stress .

    A quoi tu penses toi quand tu dis “dépasser”?

     

    chacun fait ce qu’il se sent de faire, une erreur c’est l’occasion de venir filer un coup de main et pas une réprimande.

    ben voilà! ça c’est intelligent comme mode de fonctionnement!

    Bref, tout ça pour te dire que si tu ne te sens au top  c’est que tu n’as pas encore trouvé ta voie. Cherches les différents métiers  renseignes toi tranquillement. À un moment tu auras l’étincelle qui te parlera, et tu te motiveras naturellement pour y arriver.

    Ca fait longtemps que je fais ça et que j’attends cette étincelle… c’est pour ça que je n’arrête pas de tester différents domaines… La certitude de ne pas être au bon endroit au bon moment me suit comme mon ombre..

  • vanessa67

    Membre
    6 juillet 2019 à 23 h 11 min

    @oxymore38

    je pense que la grande majorité d’entre nous se reconnait dans ton message.

    Merci! c’est pas cool que d’autres vivent ça, mais ça veut dire que ce je vis il y en a d’autres qui le vivent aussi… c’est une confirmation, mais ça rassure!

    Je rejoins bien évidemment Hututri et ced sur le fait qu’à un moment ou un autre tu trouveras ta place quelque part.

    Je l’espère!! Mais le chemin me paraît tellement long!

    La société évolue, les modes managériales aussi et même dans des organisation en apparence figées on essaie de faire une place à la créativité et donc aux “zèbres”. Va faire un tour sur internet, il y a de plus en plus d’articles sur la problématique du management des hauts potentiels/multipotentiels…

    Oui, je suis d’accord et j’ai pu lire quelques articles là dessus. Cependant pour toucher ce type d’entreprises il faut aller dans certains domaines spécifiques. A ce jour, quand on fait des jobs plus ou moins alimentaires c’est surtout le rendement qui est au coeur du projet d’entreprise

    Ne t’interdis pas d’en afficher un dans ton bureau (si tu as un bureau) ou près de la machine à café, certains manager sont plus “fins” que d’autres et pourront voir envie d’attraper la perche que tu leur tends.

    Waou! je suis trop loin de la recherche d’ouverture managériale là où je suis actuellement!Comme je disais à Ced plus haut, je sais que je cible pas des postes à grande portée intellectuelle, car je suis plus à la recherche de nouveauté accessible et facile à intégrer. Sur du court terme, bien sûr! car le revers de la médaille est que sur le long terme je ne tiens nulle part, car j’en fais vite le tour, et je rencontre fatalement des difficultés dans les interactions sociales

    Il faudrait peut-être juste que tu trouves – pour tenir le coup dans un boulot qui ne te convient pas et en attendant d’en trouver un qui te convienne mieux – un “espace de créativité” dans lequel tu peux exprimer ton bouillonnement intellectuel, émotionnel, psychique…

    J’ai un petit carnet de dessin sur mon bureau! je ne me prive pas de dessiner dès que je peux. D’ailleurs j’ai contagié pas mal de collègues avec ça! Plusieurs font pareil maintenant.

    et c’est très probablement dans cet espace -là que tu rencontreras d’autres zèbres qui, eu aussi, passent beaucoup de temps et d’énergie à essayer de supporter la médiocrité de leurs chefs.

    oui, j’ai un collègue HP, que j’ai très vite décelé! C’est mon repère! on se voit aux pauses et on mange ensemble pour le déjeuner. Il me remonte le moral quand je déprime trop

  • vanessa67

    Membre
    6 juillet 2019 à 23 h 18 min

    @ lildelia

    A trop poser de questions, on m’a considéré comme négative parce que je voyais le mal partout…

    Et toi tu essayais plus de prévenir c’est ça? ou alors tu pointais les failles?

    J’ai cru moi-même avoir trouvé ma place dans le social il y a dix ans.

    J’ai aussi travaillé dans le social. mais paradoxalement c’est un domaine qui sollicite beaucoup sur le plan humain, et c’est là où on s’expose le plus je trouve.

    Notre différence au delà d’être incomprise est souvent rejetée par un système que l’on destabilise sans le vouloir.

    Mais c’est ça qui m’exaspère! c’est que même quand on fait rien ça se voit qu’on est différent! c’est fou ça! parfois j’ai l’impression que c’est écrit sur mon front…

    Le seul moyen de trouver sa place, c’est de cheminer par les expériences et créer sa place au sein d’un système bienveillant, qui, effectivement, partage nos valeurs profondes.

    Autrement dit : trouver le Graal en plongeant dans un inconnu semé d’incertitudes et sans aucun repère… que nous reste il alors? l’intuition…

  • vanessa67

    Membre
    6 juillet 2019 à 23 h 30 min

    @filledelair

    Eh bien, ta chef n’a pas fait preuve de la bonne analyse te concernant. Si tu poses des questions, c’est tout simplement pour accéder à une meilleure compréhension et plus tu auras disséqué ton sujet et plus ton analyse sera juste.

    C’est exactement ça! c’est le besoin de maîtriser un sujet dans sa totalité afin d’en discriminer les solutions/réponses les plus adaptées selon la problématique posée en face. Mais ça c’est impossible de le faire entendre à mes chefs! c’est dingue ça! pour eux c’est inconcevable. Ils retombent dans leur phrase aussi enervante que bridante “tu réfléchis trop”

    Ainsi, tu peux “visionner” l’ensemble de l’environnement interactif dans lequel tu exerces et les différentes séquences, étapes, moyens apparaissent comme par magie pour résoudre, solutionner et adapter les moyens aux problématiques.

    Exactement!! tu as tout compris!!!! Merci!

     avec l’expérience, ai fini par arrêter de me justifier, d’expliquer à mes hiérarchiques ma vision du projet.

    je crois que c’est sage comme positionnement… tu évites de perdre du temps ainsi… je vais prendre en compte cette perspective

    Je pensais que faire, agir à ma façon, solutionner et résoudre, sans rien demander à personne serait la bonne voie, mais malheureusement, une fois de plus, mon fonctionnement et ma vision quelque peu “différente” du process inadapté, erroné, inefficace et absurde mis en place…m’ont valu d’être remerciée avec dispense de préavis, après 4 mois et demi de période d’essai.

    ah la la! mais ça je l’ai vécu! exactement comme ça dans mon ancien travail! et après on passe pour quelqu’un qui cache les informations, ne partage pas ou ne sait pas travailler en groupe. C’est juste que parfois, par exemple de ce que j’ai vécu, il est difficile de faire entendre son point de vue  à l’équipe, ou parfois le groupe va trop lentement alors on décide d’avancer seul car on va plus vite

    Le manager auquel je rendais des comptes a 28 ans (mais qui n’était pas la personne qui m’a recruté) m’a reproché de :de ne pas l’avoir suffisamment sollicité.

    J’ai vécu aussi la même chose!! dans mon travail d’avant! je radote, mais c’est fou comme il y a des vécus en commun! c’est horrifiant car ça ne devrait pas être ainsi, et rassurant car ça veut dire que je ne suis pas dysfonctionnante

    . de ne pas appliquer à la lettre ses consignes (alors que j’ai appris ultérieurement par un collègue, que c’est mon tableau de bord de suivi de projet et d’analyse qui est aujourd’hui utilisé par les gestionnaires de patrimoine…et que ce sont tous mes courriers types qui sont utilisés en première prise de contact bailleur pour le démarrage de la négociation)

    pfff! ben oui! j’ai envie de dire! le temps qu’ils percutent qu’au final tu étais dans le juste! en fait les gens normaux prennent vraiment du temps à prendre conscience des choses je trouve. Il y a un réel manque de lucidité.

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