[manuel2210]

Slt je comprend tout à fait j’ai raté mon DCG pour les mêmes raisons, maintenant quand j’entreprends d’apprendre quelque chose je fractionne, par exemple je fais 15 min de batterie par jour, j’en prend l’anglais donc je fais 25 min de traduction anglais français 25 min de trad français anglais et une une vidéo test 10/15 min et ainsi de suite, pendant les cours c plus compliqué essaye de te mettre un minuteur pour te reconcentrer ou prend des note ou en réunion moi je fais des dessins en écoutant sa me canalise voilà en espérant d’aider 😉

[phifou]

Ayant vécu la même chose, avec le recul et l’expérience, je regrette de ne pas avoir bénéficié à l’époque d’un traitement ad hoc, là où tous les raisonnements, bonne résolutions échouent. Un petit coup de pouce pharmaceutique, pour corriger cette baisse de concentration : un simple antidépresseur pendant 6 mois peut suffire (remonter le taux de sérotonine ne fait pas que du bien aux dépressifs déclarés). Courage!

[jonathanretines]

Fais un sport avec des interactions, comme le badminton par exemple — quelque chose qui te fait bouger et te met en lien avec les autres. Et surtout, force-toi à finir ce que tu as commencé, même si c’est dur. Sinon, tu risques de rentrer dans un cercle qui t’épuise et te démotive encore plus.

En avançant, même un peu, tu vas te remettre en mouvement. C’est souvent en faisant, en testant, en allant au bout, qu’on découvre des directions plus justes — des pistes vers ce qui nous anime vraiment.

Tu tiens le fil, lâche pas.

[matty]

Si ta formation t’ennuie mortellement au point de ne pas pouvoir lutter contre la dispersion c’est peut-être de ce côté qu’il faut s’interroger ? Changer d’orientation peut être salvateur à plus d’un titre.

D’abord parce que sauf à trouver une motivation suffisante pour se tenir à un domaine mortellement ennuyeux, nous n’avons pas les ressources psychiques nécessaires pour prendre sur nous et y parvenir. Secondement, sauf à se faire droguer comme le suggère @phifou , ce qui à mon sens et pour bien des raisons est vraiment la dernière chose à faire, comme il n’y a aucune chance que ça change il vaut mieux prendre le pli du changement de direction le plus tôt possible dans sa vie. Cette « agilité » évite bien des dépressions, des mésestimes de soi mortifères et sans issue, de se retrouver prie dans les filets de la psychiatrie et sa spirale de camisoles chimiques qui déglingue le cerveau et nous fait courir un risque du fait de nos réponses singulières a cette sorte de chimie.

Bref, plus on capte tôt que certaines obstination conduisent à l’abîme et plus on se donne de chance de ne pas passer à côté de sa vie, de ne pas se perdre d’ennui, d’épuisement dans une souffrance chronique et vide de sens.

Nous sommes néanmoins capable de performer dans un temps de mortel ennuie si et seulement si le but à atteindre, celui qui nous motive impose de passer par cette étape, sinon il vaut mieux oublier l’idée de se contraindre pour y parvenir, c’est sans issue.

[phifou]

Merci @matty de relancer le débat entre la science médicale et la science infuse : il est évident qu’entre la recherche en laboratoire, les essais cliniques, les validations de l’ANS pour des médicaments soulageant le diabète, la variole ou l’anhédonie d’un côté et l’avis de tout un chacun, y’a pas photo, mieux vaut prendre sur soi plutôt que prendre un comprimé chimique !

D’autre part, @tanirt3133 ne se plaint pas du contenu de ses études (cf 4eme paragraphe) mais d’un sentiment intrinsèque d’ennuie, de perte de plaisir, il me semble. Penser qu’une situation idéale existe où ses ennuis psychologiques seront balayé est un pari bien optimiste😁.

[matty]

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@phifou

Oui oui tu as tes raisons d’y croire, normale. On y voit tous un côté sécurisant.

Mais voir perdurer autant de naïveté, bien que largement partagée, est confondant.

Il faut parfois se prendre un mur pour entrouvrir la porte de la réalité humaine de la « science » médicale et du business modèle de la recherche pour comprendre pourquoi à ce point on a pu prendre un mur pour une route.

À chacun son rythme.

[phifou]

Tout à fait 😄

[matty]

<div>@phifou </div>

Ah ben avec une bonne explication ça va mieux.

« les neurosciences ont mis en évidence le caractère physico-chimique de nos déséquilibres, et je suis certain que mes éventuels petits enfants auront droit à un traitement efficace pour soulager leurs difficultés apparement héréditaires. »

Les neurosciences n’ont systémiquement que des lunettes physico-chimiques, alors qui ne possède qu’un marteau voit des clous partout.

Il n’y a aucune sortie du côté de la chimie si ce n’est les pieds devants.

Cette vision du vivant, de ces prétendus déséquilibres qu’il convient de « normaliser » est une des grandes marotte du monde neurotypique.

Heureusement que la douance n’est pas une pathologie parce qu’on pourrait se voir imposer une obligation de soin.

Aussi un seul conseil aux surdoués, fuyez cette sorte de gens et leurs conseils toxiques.

[phifou]

🤣<div>Il est vraiment drôle de voir qu’il est plus facile de croire en Dieu ou dans les théories complotistes que de comprendre les enjeux d’une démarche scientifique, même pour des gens dits « doués » (concept scientifique soit dit en passant. Merci pour le 😂</div>

[matty]

Oui on croise des adeptes de la science facile. Normale ça ne demande pas d’effort, une représentation simple d’un monde simplr et hop dormez tranquille braves gens les prêtres du culte veillent sur votre sommeil et sur vos torpeurs.

Tout cela n’est pas sérieux, ainsi ne va pas le monde, la simplification n’est pas sans effet sur la santé, elle tue. Mais faut-il encore avoir le goût de se sortir les doigts du cul pour comprendre à quel degré d’inanité les conclusions grand public nous ont mené.