Répondre à: Non affirmation de soi ou sur-adaptation forcée

  • hanae

    Membre
    23 juillet 2020 à 8 h 01 min

    Merci pour vos réflexions.

    @Mikeymike, j’ai essayé de discuter en privé avec ces personnes pour leur demander ce qu’il se passe, j’ai eu droit à « Mais c’est toi le problème, y a pas que moi qui le dis, t’es austère… » Sinon, si je leur dis qu’ils me parlent mal, ça aggrave les choses, ça leur donne à priori plus de raison d’être agressifs et humiliants. En fait, je faisais bien mon travail et j’avais des remontés positives de la part des responsables et des formateurs pour mes dépannages, donc je suis sereine de ce côté-là mais ce qui est bizarre c’est lorsque je m’absentais pour raison médical, je laissais mes collègues développeurs ravis, il y avait une super ambiance et dès que je revenais, c’est comme si tout le monde me détestait, comme si on m’avait cassé du sucre sur le dos. C’est arrivé à plusieurs reprises, j’ai ramé pour rétablir l’ambiance chaleureuse que je connaissais avant de partir et je crois qu’au bout d’un moment je n’avais plus envie, ça m’usait.

    Seayou, la tâche qu’il ne voulait pas faire était rébarbative, pas quelque chose dont on peut se servir pour se valoriser ensuite.

    C’est du passé tout ça, c’est loin maintenant même si ça me fait encore mal car je ne comprends toujours pas. Peut-être qu’ils voyaient que quelque chose n’allait pas, que l’angoisse se lisait sur mon visage, je somatisais beaucoup à l’époque, j’avais mal au ventre, au dos et j’essayais de le cacher par toutes sortes de postures. Je consommais énormément d’énergie pour ça.

    Pour tous ceux qui disent qu’ils ont des facilités pour être eux-mêmes, qu’il suffit de faire preuve d’imagination : chapeau ! Car je ne manque pas d’imagination et je n’ai pas ma langue dans ma poche, je me fou pas mal du statut de la personne en face de moi, quelle soit à mon niveau ou directeur, je dis ce que j’ai à dire. Mais là je ne sais pas, c’est arrivé insidieusement, je soupçonne quand même de la manipulation, je pense qu’il y avait une collègue qui tirait les ficelles. C’est d’ailleurs à ce moment là que j’ai fais des recherches sur la perversion et ai fait le rapprochement avec son « opposé » la surdouance. Il y avait une collègue qui déformait tous mes propos et me faisait passer pour quelqu’un de mauvais. A la fin je ne parlais même plus, elle s’arrangeait pour me pousser à bout et quand je finissais par m’énerver, comme par hasard je voyais le directeur passer dans le couloir, elle le faisait exprès.

    On s’investit à fond et on perd tout, c’est comme ça, la vie est pourrie.