Besoin d'avis : travailler en Suisse Romande

  • Besoin d'avis : travailler en Suisse Romande

    Publié par marieana le 15 décembre 2024 à 22 h 42 min

    Le papa de mon fils a « envie d’autre chose » et donc de pouvoir déménager pour travailler dans une autre ville en m’en laissant la garde principale.

    Ayant peu d’attaches à Strasbourg, les grand parents paternels étant à Colmar, la France étant en train de devenir insupportable, je songe vraiment, et du coup, sans arrière pensée, à venir travailler en Suisse Romande.

    Mais sans réseau personnel ni professionnel, avec une activité à développer, et à reconstruire si je déménage, dans un domaine tangent (hypnothérapie), cela me semble risqué.

    J’ai envisagé de reprendre des études, et les universités suisses m’y incitent particulièrement… mais avec un enfant de 5 ans à charge, pas évident de trouver du temps.

    Des avis de résidents, travailleurs transfrontaliers sur les risques, les facilités à réussir dans un tel projet?

    Merci!

    marieana a répondu il y a 4 mois, 2 semaines 4 Membres · 8 Réponses
  • 8 Réponses

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  • Membre Inconnu

    Membre
    16 décembre 2024 à 14 h 46 min

    Mon avis ….quand je vois le résultat des études poussées hum ! Et quelle patience, perso même pour 50 000 chf par mois suis incapable de retourner étudier et me faire formater. Créez !

  • bene_bene

    Membre
    20 décembre 2024 à 22 h 36 min

    Bonsoir @Marieana,

    Vous souhaitez quitter Strasbourg car, jusque là, vous y restiez pour des raisons de garde alternée avec le père de votre enfant, père qui va de toute façon quitter cette zone : c’est bien cela ? Comme lui, vous ne souhaitez plus y rester ? C’est simplement pour être sur de bien comprendre le contexte.

    Vous dites que la France est en train de devenir insupportable…mais qu’est-ce qui vous insupporte, précisément ? Qu’est-ce qui va jusqu’à vous pousser hors des frontières ? Est-ce que c’est le pays tout entier que vous rejetez ? Qu’est-ce qui est insupportable en France mais demeure, selon vous, bienheureusement inexistant en Suisse ? Quelles alternatives, commodités vous séduisent en ce pays ?

  • marieana

    Membre
    21 décembre 2024 à 8 h 07 min

    Bonjour @bene_bene

    Merci pour vos questions. Pour vous répondre avec concision, la France me semble aller dans le.mur sur le plan éducatif, artistique, culturel, sanitaire, social depuis un moment, mais je pressens de graves événements politiques qui vont s’ajouter à une situation désastreuse depuis la dissolution.

    J’ai en dépit de mon parcours académique rencontré de nombreux obstacles ici, depuis toujours, du fait de mon statut de femme, mais aussi du fait de la médiocrité ambiante et de l’absence d’ambition, des copinages de tous ordres.

    Si je n’avais pas d’enfant, je me sentirais moins angoissée. Il va rentrer à l’école primaire, et je pense qu’en France, elle est sinistrée, publique ou privée.

    Je connais un peu la.Suisse, et je pense que l’éducation, qu’elle soit à l’école, ou musicale, artistique, et dans le supérieur, est bien plus performante et de.bien meilleure qualité, plus ouverte. Tout comme l’est le domaine de la santé. Je connais les universités de Zurich ou de Genève, le Conservatoire de Bâle, par exemple, et c’est vraiment autre chose, que nos universités.

    Je suis musicologue, j’ai été designer sonore, j’ai enseigné dans le primaire, le secondaire et le supérieur, privé et public. La musique, le design sonore ou encore en tant que professeur des école (maitresse) J’ai étudié les Sciences humaines et la musicologie en France, àbjke epoque où l’enseignement public était de qualité, puis le design sonore au Royaume Uni bien plus tard, et un peu aux USA. J’y ai trouvé une ouverture, au Royaume Uni, incroyable. Je suis devenue hypnothérapeute en 2022.

    J’ai donc pu faire quelques comparaisons en voyageant, comme étudiante, professionnelle et aussi enseignante. Je souhaitais à un moment devenir musicotherapeute, j’ai considéré me former en psychologie , et les perspectives d’étude et d’insertion professionnelle en Suisse sont bien plus sérieuses qu’en France. La.France est tres conservatrice. Les hopitaux ne.font rien pour intégrer les approches thérapeutiques comme l,’hypnose ou la musicothérapie. En tant qu’hypnothérapeute, J’espère développer mon activité plus facilement qu’ici. La crise que vit la France se répercute énormément sur mon activité.

    Cela étant, j’aurai toujours un problème de réseau à surmonter.

    La.Suisse est également assez proche de la région de résidence du papa, et des grand parents paternels.

    Je regrette.profondément la.posture du papa. Il met de la distance avec son fils, et me met dans une situation très compliquée professionnellement.

    J’espère trouver plus de perspectives pour arriver à elélever mon fils seule, en Suisse. Le fait que l’on y parle 3 langue est aussi très important, pour l’éducation de mon fils.

    J’ai peut-être une.vision idyllique de la Suisse. L’herbe est toujours plus verte ailleurs.

  • marieana

    Membre
    21 décembre 2024 à 8 h 09 min

    J’aime mon métier, je ne me considère pas comme « créatrice », et j’ai aussi un enfant à nourrir. Créer me semble ètre assez vague, comme conseil. Je ne sais pas trop à.quoi vous pensez…

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 janvier 2025 à 15 h 25 min

    Bonjour @marieana,
    Tous mes voeux et que cette année soit celle des réponses … et je commence et en pointillé :
    2005 départ de France pour Neuchâtel avec un métier en or (informaticien) .
    2013 retour en France.
    2014 à 2024 : je suis frontalier

    Là bas (en Suisse) : j’ai parcouru les Km depuis Berne, après Genève, Lausanne, fait plus de 9 employeurs et je me suis fait un firc que jamais je n’aurais pu faire en France soyons franc !
    J’ai fini dans la boîte de mes rêves de 2016 à 2024. Et le rêve a pris fin avec un autre rêve.
    Maintenant je suis à nouveau en France dans le même domaine que vous.
    Concernant le point qui vous agace : les copinages ! C’est partout pareil car c’est humain !
    En étant en Suisse, gardez bien à l’esprit que vous êtes chez EUX !
    Vous êtes une Frouze ! moi, je suis parti avec un triple handicap : homme, de couleur non blanche et français avec un nom français.
    Je ne regrette pas d’être passé par la Suisse pour comprendre ce monde.
    Maintenant, je peux passer mes apprentissages sur comment tout ca fonctionne.
    Au plaisir de vous lire !

  • marieana

    Membre
    3 janvier 2025 à 16 h 21 min

    <div>Bonjour @gyeongsuk, merci pour vos vœux, et en retour, à vous aussi je souhaite santé et bonheur !</div>

    Vous êtes d’origine Coréenne?

    Dans le même domaine? Après avoir travaillé dans l’informatique, vous êtes devenu hypnothérapeute?

    J’imagine bien que les travailleurs frontaliers ne sont pas vus du tout du même œil que les autres. Ça n’a rien d’étonnant.

    Concernant les copinages, effectivement, on ne peut pas tellement les éviter. Je n’ai jamais eu de réseau, et contrairement à vous, je n’ai jamais bien gagné ma vie.

    Je reviens de Nantes, où j’ai grandi. Par rapport à Strasbourg, l’état d’esprit y est vraiment différent. On y ressent une certaine liberté. Je n’ai pas tellement envie de retourner dans l’Ouest, car je n’y ai plus de contacts. Mais je me demande si j’arriverais à faire mon trou de nouveau ailleurs, et donc, un peu comme vous, avec des « handicaps ». Mère à la tête d’une famille monoparentale, à son compte, dans un domaine peut-être encore plus mal perçu qu’en France.

    Quant à mon nom, il est d’origine Russe. Un autre handicap que je traine depuis toujours.

    Je serais curieuse de connaître votre point de vue sur celui-ci, du coup…

    Au plaisir de vous lire.

    Bien cordialement

    Coralie

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 janvier 2025 à 17 h 08 min

    Après, (on pourra plus longuement en parler en apparté, si vous le souhaitez) depuis 2005, je suis dans la région et je suis de Paris avec tous les surnoms que l’on peut en dire (surnoms véridiques cela dit maintenant que j’ai vu ailleurs)
    Et j’ai réussi a y faire mon « trou » … oui ca sera dur ! Oui cela ne sera pas facile ! Mais le jeu en vaut la chandelle.
    Pour anecdote : je suis parti de Paris avec femme et enfants suite à la mutation de ma femme.
    Reparti de zéro professionnellement et on recommence tout à zéro …
    Au détail qu’à l’époque je ne savais pas que j’étais Surefficients et encore moins Hpx .
    Votre nom a consonnance russe peut être un souci en effet, mais affirmez vous dans ce cas, car un simple grain de beauté dans le coin des lèvres a été a un moment un souci pour Cindy Crawford. Et une fois célèbre combien de femmes ont voulu ce grain de beauté à cet endroit. Et cela ne l’a pas empêché de faire carrière car elle en voulait ..
    Je suis aussi hypnothérapeute mais avant tout psychopraticien.
    La Suisse est un super éldorado… moins qu’avant c’est clair car la crise est bien là aussi.
    Par contre, dans le coin, la route et les embouteillage sont courant !!! mais c’est peut être partout pareil ..

  • marieana

    Membre
    3 janvier 2025 à 17 h 37 min

    C’est intéressant et encourageant. Je vais développer mes techniques bientôt (EmDR, psychopathologie, hynose profonde…) J’aurais aimé reprendre un Master en psychologie via Unidistance, université de Genève.

    Pour le moment, je dois gérer quelques difficultés, et si effectivement je m’engage dans ce projet, m’assurer que je peux à minima avoir un logement correct, dans une ville frontalière avec une bonne qualité de vie… Pas de conjoint pour assurer financièrement par ailleurs.

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