Physique quantique et ses mystères

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 juillet 2020 à 22 h 56 min

    @Deskjet héhé ! 😉
    Merci pour ton retour, ça fait super plaisir ^^

    C’est normal de ne pas tout connaître, surtout dans ces domaines…

    Et je ne m’exprime que ce sur quoi j’ai travaillé (en philo et en physique), et il y a trop de trucs que j’ignore. Au début ça m’empêchait de dormir, mais j’ai appris à lâcher prise. Je me suis déjà fait des burnouts à moi tout seul, aujourd’hui ça va quand même mieux 🙂

    Maintenant, si l’on m’emmène dans un autre domaine, comme la littérature, la peinture, l’architecture, etc., je vais être sidérant d’ignorance. Cela m’intéresse pourtant énormément, mais notre temps est malheureusement limité. Pour des idées de futures expériences, comme ça coûte toujours un peu d’argent, je ne me suis pas contenté d’une démarche conceptuelle, je me suis replongé dans les maths (argh je déteste). J’ai quand même fait revérifier mes calculs, donc sur le papier c’était nickel. Puis comme je ne suis pas du tout technicien, je me suis fait aider par quelqu’un de plus compétent que moi, et là il m’a fait comprendre que tous les composants allaient crâmer lol

    C’est une énorme frustration de ne pas l’avoir vu, et de ne pas avoir son savoir technique. Je vais quand même m’y mettre pour mon challenge personnel, car on utilise de l’électronique tous les jours, et j’ai juste envie de mieux comprendre comment ça fonctionne. Bref, tout ça pour dire que ce que je sais ou pense savoir, il y a pas mal de monde derrière, qui ont eu la gentillesse de m’enseigner ou de me former. Moi tout seul, je ne serais pas allé bien loin ! Donc à l’occasion, même sur un forum, j’ai envie de rendre la pareille, donner la flamme. Il n’y a pas d’âge pour s’intéresser à la science. Et faut que ça soit fun ! J’évite juste de m’étaler sur des trucs qui pourraient être trop dangereux 😀

    Sinon, pour Simon Shnoll, c’est une véritable pointure en Russie. Dans l’article en anglais, il y a une réflexion sur l’état de la recherche, car aucun labo étranger n’a voulu s’y intéresser, comme si l’interprétation de Copenhague était devenue une sorte de dogme intouchable. Et forcément, raisonner sur du concret, sur des causes vérifiables (comme des effets cosmiques), bah ça fout en l’air les modèles qui se ne basent que sur de l’aléatoire, en se contentant de compiler de la data. Je sais qu’en France, des labos ont des machines spéciales, qu’il faut paramétrer et puis recâlibrer, et dont le but est de “lancer” un électron libre au hasard sur une surface. Ils notent la position d’arrivée de la particule dans leur base de données. Puis ils recâlibrent la machine, et ils recommencent.

    Le but ? Peaufiner leurs modèles mathématiques en ne passant que par l’informatique. De là à dire qu’ils sont un peu déconnectés du réel, il n’y a qu’un pas (selon moi). Voilà très concrètement en quoi consiste la recherche dans le domaine de la physique quantique dans certains labos. Et il y a un gus (je n’entre pas dans les détails) avec qui j’ai eu l’occasion de discuter, et il a juste ricané quand je lui ai parlé des travaux de Shnoll. Il ne le connaissait pas du tout, ça ne l’intéressait absolument pas, c’était juste du bullsbit, point barre ! Il ne l’avait pas appris dans son cursus, donc c’était de la merde, fin de la discussion. Alors que ce scientifique n’est pas le perdreau de l’année… Et la portée philosophique de ses travaux ne sont pas des moindres, car on se retrouve dans un monde déterministe plus complexe que nous l’imaginions, mais qui reste déterministe (comme le pensait Einstein).

    Bref…

    ——-

    Peut-être que ça a un rapport avec le Suisse dont tu parles (je ne le connaissais pas), mais fait est que nos yeux ne captent qu’une toute petite portion des ondes électromagnétiques, et qui sont liées à l’énergie émise par le Soleil. Mais il existe des insectes (je ne me souviens plus lesquels), dont les capteurs sensoriels sont câlés sur d’autres fréquences, et ils vivent selon l’énergie émise par la Constellation du Crâbe ! Du coup, leur biologie ne comprend pas du tout le jour ou la nuit comme nous, alors qu’ils vivent sur Terre comme nous 🙂

    Je trouve ça assez dingue ^^

    Qu’il y ait un effet analogue chez certaines plantes ne me surprend donc pas plus que ça. Je vais regarder de plus près, encore merci pour le partage ! 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 juillet 2020 à 23 h 20 min

    @SeaYou

    “il y a trop de trucs que j’ignore. Au début ça m’empêchait de dormir, mais j’ai appris à lâcher prise.”

    Je ne veux pas insister lourdement

    mais autant c’est difficile de comprendre la physique quantique

    avec de notions mathématiques, autant je pense c’est simple de la comprendre, en remettant en question sa philosophie (ses paradigmes,=nos croyances inconscientes)

    par exemple qu’un objet n’est que dans un endroit à la fois.
    non car si ce n’est que l’ombre d’un serviteur (comme dans la caverne de Platon)

    il peut y avoir 2 ombres du même objet, donc le même objet en 2 endroits, etc..

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 juillet 2020 à 23 h 33 min

    @SeaYou (pour la vidéo)

    bravo c’est trop fort: expliquer le déplacement en ligne droite d’une particule

    comme la trajectoire la plus probable, si elle peut tourner à gauche ou à droite

    (car le plus probable est un nombre de tournant à gauche compensant ceux à droite)

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 juillet 2020 à 0 h 43 min

    Je ne retrouve pas la source concernant l’insecte (ou la bactérie) qui vivrait selon le cycle de la Nébuleuse du Crabe, donc à prendre avec des pincettes ce que j’ai écrit à ce sujet ^_^’

    @Norbert Hum…

    Je ne m’adressais pas à toi et je n’ai pas eu l’occasion de te lire.
    Ce n’est pas bien grave mais je ne vais pas savoir comment m’adapter.

    Tout d’abord, si débat il y a (et je suis toujours partant), il faudrait commencer par problématiser l’objet du débat, et ensuite définir nos termes, pour éviter des malentendus. En ce qui me concerne, je me réfère toujours implicitement à des références, mais elles peuvent ne pas être partagées par mon interlocuteur.

    Donc. Quand je parle de paradigmes, c’est au sens de Kuhn. Cela n’a rien à voir avec des croyances “inconscientes” (je ne suis pas bersé dans la psychanalyse, les concepts freudiens ne m’apparaissent pas très sérieux). Il s’agit plutôt de système de pensée. On peut citer la géométrie d’Euclide et la géométrie de Riemann. Ce sont deux systèmes très différents, avec des outils différents, qui disent des choses justes dans leur propre système, mais qui ne seront pas adaptés si nous étudions la trigonométrie ou la courbure de l’espace-temps.

    Pour ce qui est de la philosophie des sciences ou de l’épistémologie. Je suis dans la même lignée qu’Aurélien Barrau (je n’arrête pas de le citer, j’espère que je n’écris pas trop de bêtises ^^) ; à savoir que le formalisme peut te permettre de calculer tout ce que tu veux, mais si tu ne sais pas ce que tu calcules, tu ne seras pas plus avancé. Et c’est pour cela que j’avais cité l’exemple du phénomène de décohérence quantique, qui est décrit par des modèles à partir des années 70, avec confirmation expérimentale en 1996, et pourtant, aucun scientifique ne saurait expliquer pourquoi ça fonctionne. Etienne Klein, lui-même, le déplorait. Lorsque la recherche fondamentale piétine depuis plus d’un demi-siècle pour comprendre des choses comme la gravité, il faut savoir faire preuve d’un peu d’esprit critique sur notre manière de faire, si nous souhaitons progresser.

    Quant à l’aspect conceptuel, je rappelle que c’est le coeur des théories de la relativité, Einstein se faisant aider par Bossman pour le formalisme mathématique (sans oublier les précieux apports de schwarzschild, Minkowski, etc.) Il ne s’agit pas du tout ici d’une vague intuition, de croyances, et je ne sais quoi. En matière de rigueur, la philosophie est la plus exigente des disciplines, car c’est sur elle que repose tout l’aspect interprétatif. Car ce qui donne du sens aux calculs, c’est bien sûr l’interprétation que nous en faisons. Et c’est précisément pour cette raison que c’est le nom de Einstein que nous retenons pour l’équation E=MC², et non celui de Poincaré, qui la connaissait avant la publication de la relativité restreinte en 1905.

    Et pourquoi ? Car si Poincaré avait déduit cette équation à la suite de ses calculs, et qu’il avait vu qu’elle donnait de bons résultats, il ne savait pas pourquoi et il pensait que ce n’était qu’une pirouette mathématique, avant de trouver mieux ! Or Einstein a vu ce que ça impliquait : c’est-à-dire un changement de paradigme, soit une révolution par rapport à la physique de Newton. De plus, il a apporté de nouveaux concepts pour l’expliquer, comme l’espace-temps, la notion de temps propre, etc. Et tout cela manque aujourd’hui à la physique quantique, même s’il y a beaucoup d’efforts qui ont été fournis par les physiciens en ce sens. Et comme le travail épistémologique ne t’apportera aucun prix Nobel (Einstein pour ses travaux sur la relativité, tout comme Hawking sur ses travaux sur les trous noirs, n’ont eu aucun prix, alors qu’ils ont fait progresser la recherche à pas de géants), hé bien c’est un fait qu’il n’y a pas grand monde qui s’y colle non plus. Cela n’apportera rien à ta carrière.

    Je me trompe peut-être, mais je pense que tu te méprends sur ce qu’est la philosophie et l’épistémologie.

    Quant à la vidéo, tu sembles ne pas l’avoir comprise, car la particule se déplace bel et bien de façon stochastique (aléatoire). Et aussi étrange que ça puisse te paraître, le hasard “organise”, derrière les probabilités il y a des modèles mathématiques qui se dessinent, et la particule ne se déplace pas “n’importe comment”. Je pense donc que ce serait plutôt à toi de revoir tes opinions, tes préjugés ou tes “croyances”, et de t’intéresser un peu plus sérieusement à ces sujets, si ça t’intéresse bien sûr. Sinon, bah t’es même pas obligé de réagir, ça me va aussi très bien 🙂

    Bonne soirée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 juillet 2020 à 13 h 41 min

    @Seayou “Je pense donc que ce serait plutôt à toi de revoir tes opinions, tes
    préjugés ou tes “croyances”, et de t’intéresser un peu plus sérieusement
    à ces sujets, si ça t’intéresse bien sûr.”

    pas de problème

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 juillet 2020 à 14 h 05 min

    @Norbert Putaing, désolé, en me relisant à l’instant, je me rends compte combien je peux être rentre-dedans, rha la vache… Cela ne rend pas le bonhomme très sympathique ahah ^^ Je me demande si ce n’est pas l’écrit qui fait ça, car dans la “vraie vie”, il y a le ton de la voix, le visage, la gestuelle, et je suis une vraie crême… Et je peux partir tout pareil dans un long monologue, ça, ça ne change pas, toujours aussi casse-couille lol 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 juillet 2020 à 14 h 21 min

    @SeaYou

    t’inquiète pas, c’était rien à côté de ce qu’on subit….

    d’autant plus que sur le fond tu avais raison de le dire : autant de chance pour la particule d’aller à gauche que d’aller à droite: car il y adonc un certain ordre qui subsiste dans les probabilités, car si c’était vraiment le “wie”, on n’aurait pas ce phénomène

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 juillet 2020 à 15 h 05 min

    @Norbert 😉

    Je me suis déjà crêpé le chignon avec d’autres physiciens qui ne voyaient que par les mathématiques, qui ne bitaient pas les problèmes épistémologiques, et qui ne voyaient dans la philosophie qu’un truc nébuleux devant rester dans les sciences humaines ! Ce qui est un comble quand on sait que la logique et les sciences naissent de la philo. Même le principe de causalité, c’est un principe philosophique à la base…

    Alors c’est sûr, quand on voit ceux qu’on nous présente comme étant des “philosophes” dans les médias, comme BHL (lol) bah ça donne des inquiétudes assez profondes, je suis le premier à l’admettre ^^ Être diplômé en philo ne fait pas d’un quidam un “philosophe”, surtout s’il ne propose rien d’intéressant. Et aujourd’hui, les idées les plus intéressantes proviennent de scientifiques, qui se mettent à la philosophie. Bcp se sont par ex intéressés sur la question de la nature du temps, car c’est ça qui nous empêche d’unifier les deux grandes théories.

    Et à côté de ça, j’ai aussi discuté avec des physiciens spécialisés en astrophysique, et ils étaient super intéressés par l’approche conceptuelle. Je peux donner un exemple tout con. Le son est une onde qui possède une énergie (W/m²), qui est l’intensité acoustique. Si tu “additionnes” deux sons identiques, l’énergie totale augmentera de manière logarithmique. Tu “additionnes” deux valeurs positives, tu obtiens une valeur positive plus importante en sortie, jusque-là tout va bien.

    Maintenant, si tu inverses les fréquences d’une des deux pistes, cela ne va rien changer à l’énergie du son (à son intensité acoustique). Mais si tu le mixes avec le premier, les deux signaux vont s’écraser ! Tu obtiens du silence ! Zéro énergie ! C’est ce procédé qui est utilisé dans la technologie des casques à réduction de bruit active : il y a un petit micro qui capte le son ambiant, les fréquences sont inversées, puis diffusées en temps réel dans les écouteurs. Et ça efface littéralement le son environnant.

    Il y a des modèles mathématiques qui décrivent ce type de comportements, mais du point de vue du sens, ce n’est pas rien. Car nous avons bel et bien deux énergies positives, et dans certaines configurations, leur addition équivaut à une soustraction. Il y a quand même un drôle de paradoxe. Sauf si nous introduisons un “nouveau” concept : celui d’énergie (ou masse) négative. Et de s’apercevoir que ce n’est pas qqchose d’aussi exotique que nous pourrions le penser. Le phonon d’énergie négative n’a pas une nature différente du phonon d’énergie positive, c’est une affaire d’interaction. Par conséquent, ce qui est considéré comme un concept hypothétique (masse négative), ne peut pas être “découvert” comme nous découvrions un nouveau type de particules (comme les neutrinos), là il faut raisonner différemment.

    Là, c’est la démarche philosophique qui permet d’avancer dans la réflexion. Et bien sûr, ça a des implications un peu partout, comme en thermodynamique, qui ignore totalement les masses négatives. Cela permet ensuite d’ébaucher de nouvelles hypothèses, de faire des expériences, et ensuite de modéliser avec les mathématiques. A l’ancienne quoi. Alors qu’aujourd’hui, on modélise directement, sans même se poser pour comprendre concrètement ce que nous sommes en train de faire. Du point de vue de la technique, c’est irréprochable. Du point de vue de la recherche, où le but est quand même de mieux comprendre le réel qui nous entoure, bah c’est un peu… décevant…

    Bon, je suis encore parti dans un monologue, j’arrête ici ^^

  • jasper

    Membre
    31 juillet 2020 à 17 h 35 min

    @seayou les mathématiques n’expliquent rien, en effet, mais c’est un outil qui permet de se diriger dans un monde qu’on a du mal à comprendre par ailleurs. Donc, à défaut d’explication -pour le moment-, je trouve qu’elles aident à voir à peu près ou on est.

    Moi qui n’ai aucun sens de l’orientation, je suis bien content d’avoir des GPS pour m’aider a trouver mon chemin, sinon je tourne en rond. Mais le monde n’est pas la carte du GPS.

    Pour en revenir à la question des interférences des fentes de Young, je les ai vues plein de fois au Palais de la Découverte quand j’avais 8-10 ans, et j’en ai fait chez moi avec des lames de rasoir très très proches pour faire les fentes. Mais j’ai vraiment compris pourquoi il y avait des lignes de couleur qui se formaient quand j’ai su faire le calcul. Compris l’interfrange, les couleurs, et quand j’ai eu un laser, je savais déjà que ça allait être beaucoup plus joli.

    Je crois que sans maths, on risque de chercher dans des mauvaises directions, alors que les maths, ça aide à avancer, à prévoir. Mais ça n’explique effectivement pas la nature des choses. Je pense être à peu près de ton avis, il faut trouver du sens à tout ça, indépendamment des maths ; et c’est pas forcément hors du champ de la physique.

    Mais il y a des phénomènes qui nous échappent complètement, et je ne suis pas sûr qu’on arrive un jour à les ‘comprendre’, il va falloir faire sans (comme on fait avec la méca quantique, dans plein de domaines, même macroscopiques comme la chimie, dont il me semble me rappeler qu’on prédisait les liaisons covalentes grâce aux orbitales, qui sont quand même bien du domaine de la méca quantique)


    P.S. : STP, ne me tombe pas dessus si je dis des conneries. Explique plutôt.

  • jasper

    Membre
    31 juillet 2020 à 19 h 36 min

    vous en reviez ? la mecanique quantique ne le fera pas…

    on en remet une couche ?

    dans un ordinateur quantique, on peut inverser certains états pour défaire une espèce d’état de chaos dans les qubits. et ca revient à remonter le temps.

    jusque la, tout va bien

    on est juste en pleine science fiction.

    eh bien depuis hier on sait que si on change un truc dans la passé, ca ne change rien dans le présent. Contrairement à ce que prévoyait l’effet papillon et Ray Bradburry.

    https://www.lanl.gov/discover/news-release-archive/2020/July/0728-quantum-time-travel.php

    donc : n’allez pas dans le passé tuer votre aieul, ca ne change rien.

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