Répondre à: Physique quantique et ses mystères

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 septembre 2020 à 14 h 13 min

    Une réaction tardive…

    @Jasper ” D’abord, pour en revenir au sujet, on n’a toujours pas transformation de matière en énergie quand les électrons résonnent.

    Ensuite, ok une réaction d’oxydoréduction fait une explosion s’il y a résonance entre les électrons. On peut le dire comme ça, enfin, je pense que par là tu veux dire que toutes les molécules d’explosif perdent leur électron en même temps. “

    NON. INCORRECT.

    =======

    ” Ceci dit, ca n’est pas une explication très parlante pour beaucoup de gens. (…) “

    Vraiment ? Quand je parlais de “résonance”, j’employais un concept que tu ne trouveras pas dans tes cours. Il me servait ici pour tenter de vulgariser des phénomènes quantiques. Et généralement, ça ne pose aucun problème de compréhension. Cela nous permet de “sentir” un peu ce qu’il se passe, avant d’entrer dans le dur. Mais comme tu as été dans la contradiction, avec des remarques que je trouve déplacées, j’en déduits que tu maîtrises bien ton sujet.

    Donc allons-y avec la méthode Hartree-Fock, qu’on utilise aussi bien en physique qu’en chimie (mais ça, tu le sais déjà). Comment modélise-t-on la fonction d’onde d’un système quantique à N corps ? Déjà, comment résout-on un problème à N corps ? Voilà ta formule :

    (img1)

    Si tes corps sont des électrons, on passera par quelle équation ? HF passe par une solution de l’équation de Shrödinger, le système est modélisé dans un espace de Hilbert (espace de Fock). Ce n’est pas parfait, mais ça fait le job. Pour modéliser la position de tes fermions, c’est la statistique Fermi-Dirac. Pour les bosons ? Bose-Einstein. Je te laisse chercher par toi-même tes formules (galère à noter, mon clavier n’a pas les symboles maths, ça va me prendre une plombe à faire des copier/coller)

    Au-delà du comportement stochastique de tes N particules, qu’observes-tu lorsque tu réussis à modéliser la fonction d’onde générale de deux systèmes en interaction ? Bravo ! Tu obtiens des structures énantiomorphes ou anti-énantiomorphes, tout dépend de la statistique utilisée (si ce sont des bosons ou des fermions). Dans le cadre où ce sont des électrons, si les structures sont imbriquées, tu peux te retrouver avec des orbitales antiliantes, donc des oppositions de phase à l’intérieur de ta structure moléculaire. Cela crée donc une liaison chimique qui s’opposera à la stabilité de ta molécule.

    D’une manière générale, pour simplifier tout ça, s’il y a symétrie entre deux fonctions d’onde de deux systèmes en interaction (ce qui est le cas pour des électrons), on peut alors parler d’opposition de phase (180°). D’où l’analogie avec le son, que j’ai l’habitude d’employer, car ça fonctionne bien. Et si les structures sont anti-symétriques, c’est ce que j’ai l’habitude d’appeler “résonance”, qui est là aussi un clin d’oeil à l’analogie musicale, car ça me semble plus simple de présenter les choses ainsi pour un novice. Et personne ne m’a jamais fait de réflexions négatives. Donc les phases concordent ponctuellement, mais comme l’information va à la vitesse proche de celle de la lumière, dans un temps très court ça finit par matcher. Et c’est ce que nous observons de manière empirique lorsqu’apparait un courant électrique, là le signal devient très harmonique.

    J’ai oublié de le préciser, mais les niveaux d’énergie respectent le principe d’exclusion de Pauli, ce sont les couches de valence qui nous intéresseront dans le cadre des transformations chimiques. En outre, comme je l’avais souligné, mais tu ne l’as pas relevé, ces modèles ne prennent pas en compte les différents états de phase, normal pour un photon, mais pas évident pour des nucléons, car l’expérience nous montre que ces états ont un rôle à jouer, notamment dans les effets Van Der Waals ou tout simplement dans les tensions de surface.

    Enfin, quand tu écris qu’il n’y a pas de perte de masse dans une réaction chimique, ce n’est pas correct. Tout dépend du calcul de l’enthalpie de ton système étudié. Si ton enthalpie est négative, tu as une réaction exothermique avec génération d’énergie (en joules) et perte de masse du côté de ta structure atomique. J’avais évoqué des cas de figure assez complexes, je t’invite à laisser ça de côté, ça a été une bêtise de ma part de m’aventurer là-dedans.
    On va prendre une équation très simple : H + H => H2
    Si tu sommes la masse de tes deux particules d’hydrogène, tu auras un résultat qui est supérieur à la masse totale de ton dihydrogène. Cela n’a RIEN à voir avec tes électrons. C’est une affaire de structure. Et la masse que tu as perdu dans l’équation => énergie.

    “Parce qu’un explosif à la base, c’est un mélange”

    Tu peux faire exploser des structures ou créer des transformations chimiques juste avec du son, ou encore des ondes électromagnétiques. La sonochimie étudie l’effet des ultra-sons sur les structures atomiques, je ne suis pas spécialiste, mais ce que tu écris est tout à fait faux. Un système qui subit une très forte pression peut tout à fait exploser ou imploser, pas besoin de mélanges chimiques. Les pnictogènes ont également un comportement particulier avec les photons selon leur état de phase, mais si tu me le permets, j’aimerais qu’on évite de parler de ça sur un forum publique, car ça concerne la plupart des accidents industriels (AZF, Beyrouth…)

    Je t’ai répondu par courtoisie, mais ne te sens surtout pas obligé de réagir, surtout si c’est pour me balancer des remarques déplacées et me faire perdre mon temps.

    Bonne journée.