Pour ou contre la vaccination de masse et pratiquement obligatoire ?

  • olbius

    Organisateur
    19 juillet 2021 à 17 h 29 min

    @matty

    Et un poil zététiste (au sens youtubesque) de surcroit…

    Peux-tu préciser ton propos ?

  • matty

    Membre
    19 juillet 2021 à 17 h 56 min

    C’est souvent à “qui n’ont pas fait leur preuve” que les points de vue divergent.

    De quel genre de preuve parle-t’on ? De quel niveau de preuve a-t’on besoin pour tel ou tel molécule et à quelle médecine fait-on référence ? Celle du Lancet ou du NEJM, celle des praticiens et de leurs retours d’expériences, celle des CHU et leurs études observationnelles ?

  • olbius

    Organisateur
    19 juillet 2021 à 18 h 02 min

    Ben c’est précisément ça… Prendre de la hauteur par rapport au “point de vue”.

    Quand je reprenais @norbert sur le papier qu’il mentionnait (écrit au conditionnel, d’ailleurs), c’est parce que ça se limite à “deux événements se sont produits au même endroit au même moment”. Cela doit bien entendu encourager à creuser, mais c‘est évidemment très insuffisant pour en retirer autre chose qu’un “point de vue”.

    Je ne suis pas certain qu’utiliser la population comme cobaye avec de l’ivermectine ou autre soit préférable aux campagnes de vaccination. Mais, encore une fois, je suis le premier à espérer qu’au final soit découvert que l’ivermectine (ou un autre des nombreux candidats) est à la base d’un traitement efficace contre le covid, tout en présentant des effets secondaires acceptables.

    Après, personne n’a jamais dit, il me semble, que la médecine était une science exacte. Si ? Mais c’est une science, tout de même. Enfin, j’espère 🙂 “Toutes choses étant égales par ailleurs”, quelques principes de base de ce genre, quoi.

  • matty

    Membre
    20 juillet 2021 à 15 h 01 min

    Il est à considérer que le point de vue défini, non pas une opinion, mais d’où l’on regarde. Si l’on regarde du point de vue scientifique (publications, méta analyses, protocoles randomisés, projections et statistiques) il est claire que mon référentiel sera différent de si je prends un point de vue clinique ou observationnel.

    De la même manière si mon point de vue sur la médecine est celui de rechercher un traitement universel ou si c’est celui de disposer de toute une pharmacopée pour pouvoir prescrire le remède qui conviendra le mieux au patient que j’ai en face de moi, ça donnera une pratique de la médecine différente.

    Actuellement la médecine “scientifique” qui cherche à soigner une maladie grâce à une molécule ou un cocktail, essaie de faire le coup de force au détriment de la médecine de terrain qui sait d’expérience que la carte n’est pas le territoire et avance par essais et ajustement s’appuyant sur les connaissances accumulées au fil du temps pour, d’abord ne pas nuire et ensuite parvenir à démêler la complexité du vivant dans ses réponses aux thérapeutiques proposées.

    Il est claire et de bon sens médicale de ne pas mettre sur même plan un traitement dont les principes actifs sont connus de longue date et ses effets en tout genre dans moult situations en apparence analogues, bien répertoriés et bien documentés avec un traitement sur lequel on n’a pas de recul ou bien avec des molécules qu’il convient de manipuler avec précaution au vue de leur toxicité. Il est donc déraisonnable de comparer et d’exiger les mêmes protocoles pour par exemple la quinine, l’ivermectine, les vitamines C et D, l’azithromycine ou l’artémisia avec toute la série des remdécivir, lopinavir, ritonavir & Co.

    Je ne suis pas certain non plus qu’utiliser la population comme cobaye avec ces classes de molécules hautement toxiques comme c’est le cas également avec les vaccins du newdeal, soit effectivement une posture très éthique et défendable.

  • olbius

    Organisateur
    20 juillet 2021 à 15 h 57 min

    C’est bien joli tout ça mais en lisant ce passage…

    disposer de toute une pharmacopée pour pouvoir prescrire le remède qui conviendra le mieux au patient que j’ai en face de moi

    je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, pour avoir fait partie de ces innombrables personnes qui ont suivi un parcours du combattant pendant des années suite à un problème de santé.

    Genre tu es mort sur ta chaise depuis 15 ans et le médecin en face de toi est encore en train de chercher la solution parfaitement adaptée pour ton cas 😅

  • matty

    Membre
    20 juillet 2021 à 21 h 44 min

    Et ceux chez pour qui le traitement qui scientifiquement marche à 70% ne fonctionne pas ? Ils deviennent quoi s’il n’y a pas d’autre ressource scientifiquement prouvée ?

    Bref nous avons là deux vision de l’Homme, ce que je condamne c’est que l’une d’elles travail à anéantir la seconde. Et devine quoi, c’est celle qui sert les intérêts industrielles qui a tout à y gagner ? Ne cherche pas plus loin nous sommes arrivé à destination.

    Pour ma part je fuis sans réserve cette médecine prétentieuse que je qualifie de toxique à bien des égards.

  • olbius

    Organisateur
    20 juillet 2021 à 23 h 16 min

    C’est ton point de vue et je le respecte !

  • inao

    Membre
    22 juillet 2021 à 13 h 44 min
  • matty

    Membre
    22 juillet 2021 à 14 h 46 min

    Ça ressemble à de l’humour, la pertinence en plus…

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 juillet 2021 à 18 h 29 min

    @olbius

    la probabilité p d’avoir A si on a B est

    p(A ∩ B)/ p(B)

    = nombre de gens ayant A et B / nombre de gens ayant B

    exemple

    A: AVC et B: dentifrice

    c’est p (AVC ∩ dentifrice) / p(dentifrice))

    en supposant que tout le monde consomme du dentifrice

    A ∩ B= A et p(B)=1

    donc la probabilité p d’avoir un AVC si on consomme du dentifrice

    = p(AVC)

    alors que la probabilité d’avoir un AVC si on est âgé > 65ans

    = nombre de personnes âgées ayant AVC / nombre de personnes âgées

    = [nombre d’AVC âgées / nombre d’AVC)]x [nombre d’AVC / Nombre de personnes âgées]

    =[ 3/4] x [p(AVC)] / p(personnes agées)]

    = 3/4 x p(AVC) / 1/5

    = 15/4 x p(AVC)

    = 3,5 x p(AVC)

    la probabilité d’avoir un AVC si on a plus de 65ans est 3,5 fois plus grand que le risque d’avoir un AVC si on consomme du dentifrice

    l’age > 65 ans engendre une plus forte probabilité d’avoir un AVC que le dentifrice

    Le fait de dire que 100% des gens qui ont un AVC consomment du dentifrice,

    est vrai mais en déduire que le dentifrice serait cause d’AVC serait un SOPHISME=erreur de logique.

    En fait il est intuitif et correct que si une population qui à un AVC est plus présente parmi les AVC que dans la société , elle présente un risque supérieur d’AVC

    sources

    * https://www.frcneurodon.org/comprendre-le-cerveau/le-cerveau-malade-et-ses-maladies-neurologiques/laccident-vasculaire-cerebral/

    **https://www.insee.fr/fr/statistiques/4277619?sommaire=4318291#:~:text=Au%201er%20janvier%202020,%2C7%20%25%20deux%20ans%20auparavant.


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