Il est à considérer que le point de vue défini, non pas une opinion, mais d’où l’on regarde. Si l’on regarde du point de vue scientifique (publications, méta analyses, protocoles randomisés, projections et statistiques) il est claire que mon référentiel sera différent de si je prends un point de vue clinique ou observationnel.
De la même manière si mon point de vue sur la médecine est celui de rechercher un traitement universel ou si c’est celui de disposer de toute une pharmacopée pour pouvoir prescrire le remède qui conviendra le mieux au patient que j’ai en face de moi, ça donnera une pratique de la médecine différente.
Actuellement la médecine “scientifique” qui cherche à soigner une maladie grâce à une molécule ou un cocktail, essaie de faire le coup de force au détriment de la médecine de terrain qui sait d’expérience que la carte n’est pas le territoire et avance par essais et ajustement s’appuyant sur les connaissances accumulées au fil du temps pour, d’abord ne pas nuire et ensuite parvenir à démêler la complexité du vivant dans ses réponses aux thérapeutiques proposées.
Il est claire et de bon sens médicale de ne pas mettre sur même plan un traitement dont les principes actifs sont connus de longue date et ses effets en tout genre dans moult situations en apparence analogues, bien répertoriés et bien documentés avec un traitement sur lequel on n’a pas de recul ou bien avec des molécules qu’il convient de manipuler avec précaution au vue de leur toxicité. Il est donc déraisonnable de comparer et d’exiger les mêmes protocoles pour par exemple la quinine, l’ivermectine, les vitamines C et D, l’azithromycine ou l’artémisia avec toute la série des remdécivir, lopinavir, ritonavir & Co.
Je ne suis pas certain non plus qu’utiliser la population comme cobaye avec ces classes de molécules hautement toxiques comme c’est le cas également avec les vaccins du newdeal, soit effectivement une posture très éthique et défendable.