Rencontre amicale
Ce groupe a uniquement pour objectif des rencontres amicales entre surdoués 👭
– Pour des... Voir la suite
Rencontres amicales autour de Salon de Provence?
-
Rencontres amicales autour de Salon de Provence?
Bonjour, je me présente, je m’appelle Laurent, j’ai 49 ans, je suis marié et je suis le père de 3 enfants. Je travaille dans une grande entreprise près de Marseille, et ma carrière est souvent considérée comme réussie. En tout cas, elle est très riche d’expériences atypiques et m’a nourri intellectuellement jusqu’à maintenant, ce qui est ma première attente.
Ma femme et mes enfants sont tous HPI, et, pour ma part, je ne me suis fait tester que la semaine dernière. Je m’étais préparé à un résultat non HPI, en me disant qu’après tout j’étais Laurent avant le test, et que je serais Laurent après. Je n’avais pas du tout anticipé la tempête émotionnelle qui a suivi la confirmation de notre atypisme. C’était comme si toutes mes peurs, toutes mes frustrations, tout ce temps à me cacher, à taire mes idées pour ne pas paraître bizarre m’avaient explosé à la figure. Je pense que je n’avais pas autant pleuré depuis longtemps. J’ai donc décidé de prendre un nouveau rendez-vous avec la psychologue qui m’a fait passer le test pour qu’elle m’aide à digérer cette nouvelle.
En tous cas, cette prise de conscience me pousse à réfléchir à mon parcours et aux relations que j’entretiens avec les autres.
Le sujet le plus sensible pour moi est l’amitié. Je suis reconnu comme une personne chaleureuse, agréable et sympathique, et, en conséquence, j’ai des relations apaisées et harmonieuses. Par contre, en ce qui concerne l’amitié, c’est une autre histoire. C’est comme s’il y avait un jardin tout autour de moi, avec mes joies, mes peines, mes idées, mes envies, mes émotions, et que j’avais fermé ce jardin par une muraille infranchissable, complétée de fil barbelé, de miradors avec des tireurs d’élite aux aguets. Je ne laisse personne entrer, à l’exception de ma femme et de mes enfants… et encore pas tout le temps.
En discutant avec la psychologue, l’idée de chercher à rencontrer plus spécifiquement des personnes vivant, peu ou prou, les mêmes situations pourrait m’aider à commencer à m’ouvrir aux autres et, pourquoi pas, à écrire de belles histoires. Elle m’a conseillé de rejoindre des forums de HPI. Voilà pourquoi j’écris.
J’habite près de Salon-de-Provence et j’espère trouver les ressources pour partager des moments amicaux avec ceux ou celles qui auront envie d’essayer. Je veux croire qu’il est possible de surmonter ces barrières, de m’ouvrir aux autres, et peut-être même de tisser des liens authentiques et profonds.
Merci d’avoir pris le temps de lire ce message, et je vous dis à bientôt.
Laurent
-
2 Réponses
Contenus connexes :
-
Bonjour Laurent,
Merci pour votre partage.
Je participe modestement à cette discussion. Je vais souffler ma 38ème bougie prochainement, et j’ai l’impression de connaitre moi aussi des difficultés avec l’amitié. Je pense que j’associe souvent cela à « DES » amis, comme s’il devait y en avoir des dizaines. Au final le temps me fait comprendre qu’il ne m’en faut que quelques uns, solides. Toutefois j’ai toujours ce « fantasme » d’une multitudes d’amis. Je pense que j’ai aussi un problème pour me confier. J’ai le sentiment d’avoir rencontré des situations tout au long de ma vie où l’envie prévalait sur la bienveillance. Pourtant je peux être timide et ai du mal à partager mes idées parfois. Il faut dire que je devrais peut-être travailler dans un milieu créatif, où ce qui sort du cadre est plus facilement accepté.
Je pense que j’ai tendance à mettre en place les barbelés et les miradors pour me protéger, et j’ai appris à me débrouiller seule.
Je consulte également la psychologue qui m’a fait passer le bilan. Une de mes dernières sorties : » je suis trop indépendante, cela n’aide pas pour tisser des liens ».
Désolé pour ce message décousu, je suis moi aussi en train de creuser le sujet.
Bonne découverte et intégration de ces nouvelles données.
-
Bonsoir,
Je m’excuse pour cette réponse tardive, j’ai eu du mal à trouver un moment pour moi ces derniers temps.
Je ne suis pas certain de ce que je pourrais ajouter de plus à ce stade, et j’ai l’impression que cela revient régulièrement. Je n’ai pas encore eu ma prochaine séance avec la psychologue, donc j’attends ce moment pour pouvoir aborder ce point en profondeur avec elle. Cela dit, je fais de mon mieux pour m’ouvrir davantage aux autres, car en fin de compte, il est assez probable que je sois à l’origine du problème (et quand je dis « assez probable », je me fais un peu de cadeau !).
On verra bien…
J’espérais qu’il y aurait des sorties collectives, mais il semble que ce ne soit pas si simple à organiser !
Bonne soirée.
Connectez-vous pour répondre.