Vide relationnel et isolement

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    12 octobre 2022 à 10 h 46 min

    @Geneve-Ozymandias

    Je n’ai jamais été viré. J’ai juste constaté à mon entrée dans le “monde du travail” que ma relation toute particulière à l’autorité et à la subordination serait peu compatible avec de l’épanouissement en ce qui me concerne.

    Mais étale tes fantasmes en essayant de me psychanalyser, c’est distrayant. J’en parlerai à mon psy, il n’y a pas de raison qu’il ne puisse pas rire un peu.

    Ensuite ma présentation… Si tu ne comprends pas le second degré et la provocation, je ne peux rien pour toi. Serait-ce un rôle ? Bien joué kallagan pour cette lapalissade, en société tout le monde joue un rôle, ceux qui prétendent être totalement authentiques h24 sont des escrocs bien plus dangereux.

    Pour finir, je ne suis pas on/off, j’exprime ma compassion régulièrement, devant tout un tas de problèmes sur lesquels nous n’avons que peu de prises.

    Pour les problèmes qu’on se fabrique nous même, j’apporte mon soutien mais je dis les choses telles que je les comprends.

    Bref je ne mets aucune tarte dans la tronche, mais je refuse de rentrer dans le brossage dans le sens du poil, si je perçois une contradiction flagrante.

    Comme pour mick.

    Il se sent seul mais choisit de vivre en Hermite. Je me suis juste permis de noter qu’il faudrait qu’il redéfinisse ce qu’il souhaite.

    Quel méchant je fais, tout de même…

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 octobre 2022 à 12 h 54 min

    @Lucia

    (…) Je ne vois pas le problème.

    C’est bien parce que j’ai compris que tu ne voyais pas où étais le problème, mais que tu étais désireuse de comprendre, que j’ai tenté de me justifier en long en large et en travers pour te montrer ce que j’ai cru voir.

    Concernant ta réponse hier, je vais la lire (…) pour comprendre ta réponse à @micka.

    Oui, c’est le but. Mais dans tous les cas, si malgré cela tu ne (me) comprends pas OU tu comprends sans le valider…c’est ok aussi. Vous m’avez déjà fait part de vos conceptions.

    Personnellement, je comprends ce que tu as écrit jusque là. Mais nous ne sommes pas tenus d’avoir la même perception des choses.

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 octobre 2022 à 19 h 30 min

    @daniole non aucunement. Je ne cherche pas à te convaincre. Mais j’aime bien comprendre les autres, c’est comme ça que j’ai réussi à sortir la tête de l’eau, il y a encore qqs années l’autre était une grande énigme pour moi, et source de souffrance…

    J’ai l’impression que tu as lu trop vite le premier message de mike, mais je suis nulle en insertion de texte.

    “Je voulais des témoignages de gens qui ressente la même chose que moi ou qui l’on vécu/ressenti , pour voir comment eux gère ou on géré la situation. Comment ils ont appréhendé le problème.”

    Alors oui c’est suite à ton message qu’il a clarifié son attente. Je suis un peu comme ça aussi, parfois je ne détaille pas assez, du coup ça peut porter à confusion. En soit, je trouve que ça se défend de vouloir connaître les expériences de chacun et d’en apprendre sur leur cheminement.

    Pour toi, tu penses toujours qu’il y a un loup après qu’il ait clarifié son propos ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 octobre 2022 à 19 h 43 min

    @Lucia
    Pour toi, tu penses toujours qu’il y a un loup après qu’il ait clarifié son propos ?

    <div>

    J’ai déjà répondu par trois fois à cette question…

    Mais si ça continue en boucle c’est que, de toute évidence, ma réponse est insuffisante…

    Tu m’as convaincu.

    Mick : je te présente mes excuses.

    Je te demande pardon.

    </div>

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 octobre 2022 à 20 h 40 min

    Voilà ce qu’il y a, bien souvent, derrière le beau papier glacé du “vivre (tous) ensemble”.

  • geneve-ozymandias

    Membre
    13 octobre 2022 à 13 h 43 min

    @hautpotentieldeconneries : Alors très sincèrement merci gars.

    Là, j’ai le sentiment que tu fais sincèrement un pas vers moi parce que j’ai enfin l’impression que tu te livres, que tu parles de toi avec plus de sincérité que dans tes premiers messages.

    Tu n’images pas la valeur que cela à pour moi et c’est pour cela que je t’ai envoyé une demande de contact.

    Au cours de mes réponses, j’ai joué, finalement, au même jeu que toi, pas de concession avec un discours honnête, selon moi et ma vision des choses.

    J’ai aussi envie de saluer ton dernier message, car il en faut du courage pour se livrer ainsi en public. C’est comme pour Mika ou tout les autres qui dépassent leurs limites pour demander de l’aide (quelle qu’elle soit) et de la considération.

    J’aime à croire que nous avons tous les deux faire preuve de considération à l’égard de l’autre, certes avec notre façon de parler, mais aucun de nous à lâcher le morceau… et nous avons appris à nous connaitre. Encore merci !

    Et non, je ne suis pas en train de faire le faux derche mielleux, et nous avons encore certainement (et même je l’espère) de point où nous ne serons pas d’accord, mais nous avons appris à nous re-connaitre.

    J’ai pas essayé de te “psychanalyser”, je t’ai posé plein de questions justement pour ne pas me bloquer et me limiter à une seule représentation / interprétation de la personne que tu peux être. C’était une façon (bonne ou pas) de te dire : mais fait, qui es tu ?

    Sur le fond, je t’assure que je comprends ton point de vue et je suis même d’accord avec : recevoir avec empathie n’implique pas nécessairement de s’y conformer. (CNV) et bien sûr c’est important de recadrer, mais il existe plein de moyen de le faire. Nous avons juste des styles différents.

    Et tu es bien loin d’être le connard que l’on peut imaginer si on te ferme tout suite la porte au nez… la preuve, tous ceux qui ont quitter brutalement la discussion.

    Bref, je suis encore en train d’écrire un romand (là, tu peux me tâcler, je le mérite ^^)

    Alors, espèce de tête de lard sache que si tu veux faire un WE en Haute-Savoie, au calme, je t’accueille volontiers ! Et je suis très sérieux. Tu peux venir seul, avec femme et enfants, avec ton pote,… j’ai plein de place dans ma baraque au pied du Salève.

    On se grillera des saucisses et on se videra quelques bières et nous continuerons de nous enrichir de nos différences IRL.

    Pour conclure, loin de faire de la psychanalyse, je fais de mon mieux pour être en lien et, je fais ça “comme par hasard”, dans la discussion “vide relationnel et isolement”.

    Gros béco copain

    Ton bisounours mielleux et hypocrite 🤩

  • minos

    Membre
    4 novembre 2022 à 7 h 01 min

    @micka111 … Je viens de lire ton texte à l’instant et j’ai vu que, même si plusieurs t’ont déjà adressés leurs retours, tes lignes ne remontant pas à il y a si longtemps et ton ressenti étant probablement toujours d’actualité, tu verrais peut-être un intérêt à avoir connaissance de mon expérience perso’ sur ce sujet.

    D’emblée, sache que c’est un type de 57 berges qui s’adresse à toi… Ça me semble important à préciser immédiatement dans le sens où cette info’ mettra du relief à mes mots.

    Dans mon cas, je n’ai également “jamais” (depuis l’enfance, donc) été incliné à faire que se développe des liens relationnels “profonds” avec quiconque. Épisodiquement, j’ai pu avoir des camarades de jeux et côtoyer des personnes qui me plaisaient plus que d’autres, avoir des collègues assez intéressants et isolément, partager des trucs avec certaines connaissances (à deux, normalement, quasiment jamais en groupe (3 en constituant déjà un))… Mais foncièrement, je n’étais pas attiré par le concept d’amitié (il me dérangeait même franchement) et je n’ai donc jamais fait en sorte d’établir ces sortes de liens qui sont chers (et paraissent même essentiels) à la majeure partie de nos congénères.

    Je ne suis pas sûr qu’il en aille de même pour toi, mais pour moi, quoique cela soit un comportement mal accepté du reste de nos semblables et qu’ils peuvent couramment “te le renvoyer à la gueule” (et pas souvent “avec tact”), il ne s’agit pas d’une posture ou d’un choix ; c’est simplement “moi” et comment je suis intrinsèquement qui produit que j’ai cette attitude… Et ça ne signifie pas que je suis “antisocial” ou dépourvu d’humanité et insensible, mais il y a que je n’éprouve juste pas ce besoin de tisser des liens de cette nature avec ceux qui m’entourent (que je ne méprise pas pour autant)… Je n’en forme pas un manque, par conséquent… Sans nier que parfois, j’aimerais bien être différent pour me mouvoir avec plus d’aisance “en société”, mais bon, j’ai privilégié mon intégrité et, ce faisant, je suis “resté fidèle à moi-même” plutôt que de me conformer à ce que l’on attendait de moi… Et même si je ne me voyais pas faire autrement qu’en laissant s’exprimer ma nature, je crois encore (avec le recul) que, tout bien pesé, ce n’est pas regrettable ; si je fais un bilan succinct, j’ai malgré tout (“malgré moi” ?) été aimé, j’ai éprouvé (il me semble) cet amour moi-même, j’ai eu des enfants (et des petits-enfants) et j’ai pu (besogneusement, certes) prendre “une place” (même si ce n’était pas vraiment la mienne) dans cette organisation sociale qui ne me correspond pas.

    Car, si je ne ressens pas cet attrait “normal” pour “la chose sociale” et que je ne m’afflige pas de demeuré souvent très isolé, j’en ai un (fort) pour les femmes… J’ai très tôt conçu que je préférais une présence-proximité féminine à celles de ceux de ma gent. Compte tenu de mon souci (que l’on doit bien appeler un “handicap”) relationnel, il n’était pas simple pour moi d’entreprendre des tentatives d’approches à leurs endroits et c’est une chance qui m’a été offerte lorsque j’ai rencontré (à 19 ans) la mère de mes enfants. C’était une femme estimable que je respecte et avec laquelle je peux encore discuter occasionnellement, mais qui ne me correspondait (vraiment) pas… Auprès de laquelle je suis toutefois resté autour d’un quart de siècle (par confort personnel et devoir paternel principalement)… Et j’ai attendu mes 45 ans pour reprendre “mon envol” et découvrir (seulement à ce moment-là) que je pouvais sortir et séduire celles qui me l’inspiraient.

    Entre temps, après une (courte) période “d’interrelations intimes débridées”, j’ai rencontré ma deuxième femme (qui ne me correspond qu’à peine mieux que la première ^^) et, si j’ai pu échanger plus avec elle, nos caractères respectifs étant ce qu’ils sont, notre couple est “en fin de vie” (à la suite d’une longue agonie ^^) et j’ai bon espoir de parvenir à une séparation plus concrète prochainement… Ce qui me permettra de reprendre “officiellement” (ce qui était déjà le cas “officieusement” depuis des années ^^) “ma liberté”… Et cela entrainant que je devrais me trouver une nouvelle compagne (puisque ça m’est fondamentalement nécessaire) ce qui me sera plus difficile qu’auparavant en intégrant le facteur âge…

    Indépendamment de mon parcours “sentimental” qui est “mitigé”, je considère l’aspect professionnel comme un échec patent en ce sens que je n’ai pu ou su trouver ma voie dans cette sphère et que j’ai toujours travaillé dans des fonctions peu stimulantes intellectuellement (eu-égard à mon niveau scolaire aussi) et désagréable humainement (compte tenu que je n’aime pas être obligé de fréquenter des gens (ce qui représente un problème quasiment insoluble)).

    Il n’y a qu’individuellement que j’estime m’en être pas trop mal sorti. En effet, d’un point de vue “existentiel”, j’ai progressé assez substantiellement et en ayant la conviction que je l’ai fait d’une façon continue, constante et “globalement positive” tout au long de ma vie.

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