Que peut-on déduire-traduire d’un positionnement donné ?…

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 décembre 2022 à 22 h 25 min

    @minos : très intéressant, cet article sur la résilience, et j’ai bien aimé l’infographie ! Je suis comme toi très résiliente, selon les psy… Le psy que j’avais vu avant de voir celle qui m’avait passé le wais m’a dit que c’était grâce à mes compétences stratégiques… Sinon, l’autre psy a parlé de la gestion de mes émotions, qui l’avait impressionnée… Et elle n’avait pas compris comment je faisais, avec une telle hyperstimulabilité… Elle m’a dit que mon esprit partait très vite très loin… Et que c’était grâce à ma façon d’intellectualiser et de minimiser les choses que je réussissais à m’adapter à tout ce que je pouvais vivre…

    Mais c’est une question d’entrainement… Effort après effort… Pour ne pas être rejetée et ne pas être seule… J’avais tellement peur de ça, à cause de mon caractère, alors que j’ai tellement besoin d’avoir quelqu’un à mes côtés au quotidien… Je n’ai clairement aucune envie de vivre si je dois vivre seule… J’ai toujours eu quelqu’un à mes côtés même en étant dans le ventre de ma mère… Et c’est un besoin important pour moi que celui de “partager ma vie” avec quelqu’un… Dépendance affective ? Peu importe…

    Sinon, j’avoue qu’online je me sens complètement handicapée car je ne peux pas voir le non verbal, alors que c’est sur cela que je me base le plus pour m’ajuster aux autres… Je ne me fie pas (seulement) aux mots que l’on me prononce, mais à tout ce qu’il y a autour… Et je suis perdue quand j’ai en face de moi quelqu’un qui ne laisse rien transparaître de ce qu’il peut ressentir… Dans sa voix, ses intonations, ses expressions du visage, sa façon de me regarder ou encore dans sa façon de se tenir et de bouger…

  • minos

    Membre
    10 décembre 2022 à 5 h 38 min

    La “force de caractère”, on l’acquiert au fil des années… Et des épreuves, puisque, en général et peu ou prou, les unes s’additionneront à mesure que les autres se multiplieront (jolie formule, hein ?… ‘Faudra que je pense à déposer un copyright dessus ^^).

    J’ai l’habitude d’utiliser l’image d’une “gamme d’onde” un peu décalée pour décrire celle sur laquelle j’ai une sensibilité intrinsèque (par opposition à celle qui serait commune au patrimoine de la plupart des gens), je crois que ça décrit assez justement cette part de mon état d’être, lui qui est distinctif de ce point de vue (de ce que j’en ai observé).

    Émotionnellement et sentimentalement, je suis donc moins facilement affecté, mais pas “insensible” et j’ai tendance à “avoir besoin” (et “à désirer”, par conséquent) de stimuli plus substantiels pour interagir avec mon environnement… Ce qui conduit à ce que je tendrais à rechercher plus d’intensité pour mieux éprouver “ce(ux)” qui m’entoure(nt) (êtres ou choses) sur un plan émotionnel… Ou ce qui m’amène aussi, en parallèle, à ressentir plus fortement des contextes et des situations que d’autres ne perçoivent pas, ou moins nettement. Ce point est prépondérant dans mes positionnements intellectuels et humaniste, et il me semble évident que si cela peut m’être préjudiciable dans le domaine social, cela participe également et notablement à ce que je puisse être lucide pour disposer d’une vision juste… Pour avoir un regard suffisamment honnête sur moi-même et le monde qui est “le mien” (le nôtre) du fait de la distance que je peux mieux conserver dans mes analyses.

    Beaucoup expriment qu’ils ont du mal à parler d’eux, à se dire à autrui, mais c’est souvent parce qu’ils ne se (re)connaissent pas eux-mêmes… Moi, je n’ai “pas” (ou “plus”) cette difficulté. On peut prendre ça pour de l’égocentrisme ou pour une assurance déplacée, mais je crois que si cela m’est si facile, c’est (déjà) que je n’éprouve pas de crainte de le faire (je ne redoute pas le jugement extérieur, je n’attends pas de reconnaissance), parce que (aussi) j’estime assez bien me connaître (après avoir pu m’autoanalyser toutes ses années, comme j’ai pris soin d’étudier mes semblables) pour pouvoir m’assumer pleinement tel que je suis (qualités et défauts inclus)… Le tout découlant (toujours) de ma personnalité et c’est en cela que mon détachement relatif m’est spécialement utile.

    J’ai aussi constaté que ma manière de communication “frontale” et “décomplexée” (qui est empreinte de ce que j’ai exprimé précédemment) sera perçue comme particulièrement dérangeante ou franchement attirante selon les individualités qui en auront connaissance… Je présume que cela provient notamment de ce que je parais très diversement auprès de ces personnes, et ce, surtout en fonction de leurs situations personnelles à l’égard d’elles-mêmes… Elles qui seront variables, soit, en corrélation ou en décorrélation avec les notions qui sont issues de quelqu’un qui se démarque manifestement de leurs conceptions (celles qu’ils ont d’eux-mêmes, qui sous-tendent celles qu’ils adopteront pour ce qui les (con)cernent (ce qui “est extérieur” à eux)). Ainsi, certains seront réceptifs et attirés par ma forme de discours (même indépendamment même de son fond) parce qu’elle correspondra à ce vers quoi ils veulent s’orienter, là où d’autres y seront hostiles… Certains verront en lui une nouveauté qui les séduit, là où les autres l’appréhenderont comme contraire à leurs principes (pré)définis, ceux qu’ils ont reconnus pour référentiel de leurs fonctionnements et démarches. C’est peut-être présomptueux de ma part, mais les seconds me renvoient d’être, à tout le moins, insuffisamment ouvert d’esprit ou de s’être quelque peu fermés à ce qui ne leur ressemble pas.

    Je poursuivrai plus tard…

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 décembre 2022 à 14 h 42 min

    @minos : oui, pose un copyright dessus, car j’ai bien aimé la formule… 😎

    Je peux aussi passer pour une egocentrique et une égoïste, quelqu’un qui montre trop d’assurance ou encore pour une insolente et une impudique, voire un(e) warrior, un ange, un sauveur, ou encore un pervers narcissique ou un vampire social, et même une naïve et/ou une idiote, mais en réalité pour moi nous percevons les autres essentiellement en fonction de ce que nous sommes mais aussi d’analyses souvent bien trop émotionnelles… Tant pis d’ailleurs pour ceux qui me perçoivent bien trop négativement, c’est leur problème, pas le mien… Tant qu’ils me fichent la paix. De toute façon, ils ne se souviennent même pas qu’ils m’ont déjà expliqué des concepts ou ne prennent même pas la peine de s’intéresser à moi, alors pourquoi est-ce que je me préoccuperais de ce qu’ils pensent et ressentent, s’ils n’ont rien à partager avec moi ? Ce qui m’intéresse, c’est le partage, apprendre des autres, et j’ai besoin pour approfondir et mieux comprendre certaines analyses d’apprendre à mieux comprendre l’autre et son fonctionnement… Ce qui est impossible pour moi de le faire s’il garde trop de distance ou s’il se montre avec des masques parfois grotesques et bien trop caricaturaux… Qui ne sont peut-être pas des masques, et dans ce cas là, il ne vaut mieux pas essayer de les enlever, car c’est le risque de découvrir derrière un visage bien (trop) écorché par la vie…

    La force de caractère, je suis d’accord qu’elle peut se forger, expérience après expérience, notamment en modifiant nos façons de penser et d’agir, en changeant de stratégies, quitte à revoir aussi ses valeurs morales et sa façon de vivre, afin de pouvoir parfois simplement survivre en rampant parfois sur terre avec le dos criblé de poignards et/ou les membres enchaînés voire les ailes brisées, en attendant de pouvoir retirer tout ce qui nous affaibli et nous maintien au sol, et de cicatriser et pouvoir déployer de nouveau ses ailes et laisser de nouveau ce feu en nous brûler aussi puissamment qu’un feu de magnésium et se confondre avec la couleur du ciel afin de pouvoir rester invisible aux yeux de certains autres moins observateurs… D’être invisible, donc, à défaut d’être invincible, tout en pouvant prendre de la hauteur, de l’altitude, suffisamment de distance, afin de ne pas tout enflammer autour de soi et se retrouver avec des cendres entre les mains… Mais je pense qu’on l’a aussi en nous dès le départ, cette force de caractère, et qu’elle ne demande qu’à d’exprimer, voire à exploser… Mais attention de ne pas finir en supernova ! 🤣

    Je peux de mon côté être très affectée émotionnellement et sentimentalement, mais c’est aussi ce qui m’a renforcée et qui m’a permis de me battre tout au long de ma vie pour arriver où j’en suis aujourd’hui… Tellement plus loin que tout ce que j’aurais pu imaginer… Bien qu’il me soit déjà arrivée de me sentir aussi “forte”… J’avais toujours un voile sur les yeux et surtout des scrupules qui à présent commencent à me faire défaut. Du moins, il est clair que je n’ai plus l’esprit de sacrifice et qu’essayer de me rabaisser ou de me détruire ne peut que me faire trouver des stratégies supplémentaires pour me sentir tellement plus puissante et plus heureuse que ceux qui voudraient me voir me briser. Et je peux parfois me sentir comme connectée à ce monde et être un roseau qui ne peut qu’apporter que plus que d’oxygène autour de lui et qui peut se plier sans pour autant rompre, et se renforcer jour après jour… Je peux aussi me percevoir comme un arbre de vie, certes tordu, auquel on peut arracher les feuilles et/ou les branches, mais qui continue de s’enraciner toujours plus profondément dans le sol et qui continue de s’étendre et fournir toujours plus d’oxygène et de nourriture à ceux qui pourraient parfois bien trop en manquer… S’ils arrivent à parvenir jusqu’à moi.

    Mais ça y est, je suis partie un peu trop loin ! 🤣 Mais comme tu peux le constater, moi aussi j’aime les images… 😳

    Je suis quelqu’un d’intense et j’aime aussi l’intensité, et la force de caractère… On m’a déjà dit que j’étais une warrior ou encore un dragon, mais je ne suis rien de tout cela… Je serais plutôt une métamorphe, et je pourrais aussi bien semer la destruction si je me laisse aller à certains penchants.

    Pour moi les êtres humains basent leurs analyses ou encore leurs recherches sur des expériences subjectives tirées du passé, tout comme notre inconscient, lui qui a tendance parfois à bien trop se coller à notre raison, et on aura beau tendre vers l’objectivité, on ne l’atteindra jamais… Même si on connait les mécanismes qui nous font fonctionner.

    Tes écrits me plaisent beaucoup, je ne vais pas le cacher, et j’aime te lire. Et j’aime aussi écrire…

    Je suis très sensible aux capacités cognitives que je perçois et aussi à la personnalité… Même si je sais aussi que je suis plus sensible que je ne le voudrais à l’apparence physique. Dans tous les cas, je fais partie des personnes qui n’ont pas peur ni d’une personnalité forte, assurée et assumée, ou encore de la noirceur que chacun peut avoir en lui. D’ailleurs, celle-ci me rassure et me permet d’accepter la mienne.

    Je me considère comme étant intelligente, et je suis habituée à des compliments excessifs sur celle-ci tout autant que des insultes ou de l’indifférence totale… Il en est de même concernant ma personnalité ou mon apparence physique. A chacun ses analyses… Et je suis capable de modifier les miennes en fonction de ce qui peut m’être (r)apporté, si je peux vérifier ces informations, et souvent même sans cela, en fonction de la véracité que je peux leur accorder…

    Sinon, je suis pleine de failles, mais je sais les utiliser pour y faire entrer la lumière ou encore de l’oxygène dont mon cerveau pourrait manquer et dont il a pourtant tant besoin pour ne pas s’atrophier… Merci donc de le nourrir et de m’inspirer. 🤗

  • minos

    Membre
    10 décembre 2022 à 18 h 29 min

    Effectivement, je ne te ressens pas comme étant une femme qui serait “spécialement impulsive” et tu sembles plutôt posée, quoique je pense que tu pourrais être, sinon “volcanique”, du moins prompte à laisser exulter tes émotions… Ce qui n’est pas souvent contradictoire en considérant une certaine “complexité féminine”, elle qui, me semble-t-il, tend à se retrouver dans nombre des personnalités de celles de ton genre et qui s’exprime en des dualités et des ambivalences qui peuvent souvent “nous” (les hommes) induire en erreur ou nous laisser dans l’incompréhension…^^

    La relation à l’autre est toujours (ou presque) difficile et il est nécessaire de s’armer d’empathie pour pouvoir l’entendre et avoir une chance de le comprendre… L’idéal serait d’être capable de s’exonérer d’attendre une telle démarche de sa part pour s’ouvrir à lui sans préalable ou retour nécessaire, mais bon, si on devrait tendre à cela, on n’est pas des sains et c’est déjà assez compliqué d’établir un rapport avec quelqu’un dont on se sent proche ou qui nous inspire et qui répondrait positivement au rapprochement que l’on sollicite de sa part, s’en satisfaire est bien humain.

    Je suis d’accord avec toi, cette force de caractère peut s’acquérir sur la durée et au fil de nos parcours, mais on en est “plus ou moins” (selon les individus) pourvu originellement et on développe ces mécanismes en fonction de nos personnalités et de ce à quoi elles sont confrontés.

    Je pense que nos “faiblesses” sont bien utiles à notre développement (lorsqu’elles ne nous handicapent pas trop). Elles nous permettent de nous remettre en cause et de réfléchir à ce qui ne fonctionne pas à notre convenance dans notre comportement, de sorte que l’on y remédiera si on le peut et que l’on estime que c’est nécessaire, ou que l’on conclura qu’on n’a pas à s’obliger de se conformer pour autant si cela implique de céder de notre intégrité propre pour plaire à qui ne nous apporte rien.

    J’aime également partager avec toi qui te montres ouverte et avec qui l’échange est agréable et intéressant @Kitsunebi

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 décembre 2022 à 21 h 11 min

    @minos : j’essaye d’être mesurée dans mes propos et mes actes, mais je n’y parviens pas toujours… Loin de là. Et pourtant je suis sincère dans ce que je peux exprimer.

    Les hommes aussi peuvent nous induire en erreur ou nous laisser dans l’incompréhension… Et parfois dire des choses qu’ils ne pensent pas, voire hurler leur mépris, alors qu’en fait ils nous aiment (mais généralement, quelqu’un qui t’exprime son mépris te méprise bien ! 🤭)… Et inversement, dire qu’ils t’aiment alors qu’en réalité ils veulent juste “baiser”… Le désir sexuel pouvant cependant mener à plus… Ou pas… Bref, on peut se taire ou s’enfuir quand on pense que ce qu’on ressent n’est pas réciproque, alors que parfois cela l’est, mais vu qu’on pense aussi que l’autre va nous rejeter, bah au final à moins que l’un des deux ne finissent par “craquer” et s’exprimer ouvertement, si cela n’est pas trop tard… Car parfois c’est bien trop tard ou encore trop tôt…

    Sinon, l’amour (parce qu’avoir juste des relations physiques, personnellement, non merci… 🙄 Cela n’est parfois l’envie qui me manque… Mais dans le même temps… 🤮Donc autant s’abstenir si possible, pour éviter de se rendre malade…) peut nous donner des forces comme nous rendre plus vulnérable à cet autre capable malgré lui de nous plaquer à terre avec un seul mot, tout cela parce que ce qu’il peut penser ou dire a bien plus d’importance pour nous que l’on n’oserait (se) l’avouer… Et il ne s’en rend pas forcément compte… (Justement) parce qu’il ne nous aime pas en retour… Du moins, pas de la même façon, ou alors son fonctionnement est différent. Et s’en désensibiliser permet de ne pas souffrir, mais cela peut aussi nous désensibiliser de ce qu’on ressent sentimentalement, et tchao !

    Si nos actions ne sont pas en accord avec nos paroles, alors c’est sûr que ce n’est pas simple… Et puis on n’a pas forcément le même concept d’une relation… Un amour pour moi ne doit pas emprisonner l’autre ou encore l’amener à renoncer à ses valeurs… Mais chacun a sa propre façon d’aimer… Je pense quant à moi que si on aime quelqu’un, on aura tendance à vouloir le protéger… Sauf si on peut penser qu’il n’a nul besoin de notre aide…

    Dans tous les cas, si ce que je ressens est trop intense, il va m’être bien difficile de ne pas l’exposer… Et si je ne parviens pas à m’en libérer, il va falloir que je l’exprime, d’une façon ou d’une autre, pour ensuite pouvoir prendre de la distance et/ou m’éloigner, puisque ce que nous ressentons est rarement réciproque… Nous sommes si différents, et nos attentes envers l’autre et une relation tout autant…

    Oui, nous ne sommes pas des saints et parfois nous pouvons manquer de courage pour aller vers cet autre, surtout si nous avons peur qu’il nous rejette… Une relation amicale est plus facile, car moins intense, plus apaisée… Mais… Nous ne choisissons pas ce que nous ressentons. Et il peut être difficile voire cruel d’être ami avec quelqu’un qui nous attire bien trop autrement qu’amicalement… Et alors, il vaut mieux garder ses distances pour ne pas (trop) en souffrir. Mais parfois cette personne souhaite une amitié, et il peut être tout aussi difficile de la refuser. Et inversement. Je pense cependant qu’il vaut mieux ne pas prendre le risque de trop s’approcher quand il n’y a pas d’espoir, car c’est le risque d’avoir du mal à passer à autre chose et de souffrir pour… RIEN.

    Dans tous les cas, je pense qu’il ne faut céder en rien de ce que nous sommes pour plaire… Du moins en ce qui me concerne, je ne souhaite pas changer pour quelqu’un et je ne souhaite pas que l’autre change ce qu’il est pour moi… Et pas que parce que de toute façon je l’aime comme il est, dans son intégralité, même s’il peut m’arriver de râler ou de me mettre en colère parce que je me serais laissée emportée par mon ego et/ou une sensibilité d’autant plus élevée que cette personne aura réussit, parfois bien malgré elle, à toucher mon esprit, mon coeur, et aussi mon corps.

    Sinon, je n’ai jamais été fan des princes charmants, je préfère les mages/guerriers, mais sinon autrefois j’avais un faible pour les princesses… 🙃 Surtout si elles étaient rouquines… 🤣 Mais maintenant je préfèrerais une (grosse ? 🤔)… BIP. 😂 Je me sens très poète ce soir… 😎

    https://www.youtube.com/watch?v=oBorZyYhfh4

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