Maladie du retardataire

  • bagayaga

    Membre
    18 novembre 2020 à 15 h 25 min

    Coucou Olbius^^ Marrant ce témoignage et les questionnements afférants^^

    De mon côté, jusqu’à mes quinze ans je n’avais pour responsabilité la notion d’horaire. Et de ponctualité. Mes parents géraient pour moi cela dans ma vie, enfin ma maman qui était pour le coup tout le temps en retard. Ce qui m’a valu beaucoup d’emmerdes. Et à l’école il y avait les cloches et les copines, que j’ai toujours utilisées comme passeport pour la réalité^^

    Puis à quinze ans. J’ai été acceptée dans un lycée cursus Théâtre à une heure de train de chez moi. Et les emmerdes ont commencées. Car je n’avais aucune notion du temps. Puisque telle le passager en voiture, je regardais le paysage, au lieu de mémoriser le chemin. C’était pareil pour la notion du temps. Et quand bien même je m’y serais intéressée, ma mère était un exemple catastrophique.

    Donc j’ai commencé à louper une ou deux fois le train du lundi matin. Et à avoir des emmerdes à l’école et avec mes parents.

    Cela m’a fortement angoissée et traumatisée tant la pression a été mise sur mes épaules et tant je suis de nature impressionnable face à l’autorité familiale et ou scolaire. De plus chaque nouveauté dans mon quotidien m’angoisse aussi. Car je n’anticipe rien et il me faut plusieurs mois pour réactualiser mes routines sans anicroches.

    Ainsi j’ai commencé à développer une vrai démence^^ Non je rigole quoi que.

    Je suis devenue une maniaque de l’horaire. Surtout lorsque c’est de l’ordre de la nouveauté ou du ponctuel. Et j’ai déjà eu la folie d’arriver plusieurs heures en avance pour un évènement tel que le train, puisque le train ne souffre aucun léger retard pour se prendre^^

    Je pense aussi qu’il y a mon impatience. Je suis excitée à l’idée de voyager et me rendre quelque part. Et attendre chez moi m’emmerde. Alors je me rend sur le lieu de rdv, de départ etc. Et je vais lire dans un parc, un café, une salle d’attente etc. C’est comme ça que j’ai commencé à lire des San Antonio d’ailleurs, qui sont largement vendus dans les relay Sncf.

    Du coup j’attends mes amis en général surtout si ils ne sont pas ponctuels. Mais je ne m’ennuie jamais fort heureusement, donc cela ne me dérange absolument pas. Ça fait même parti du rituel. C’est un moment à moi, où je lis et j’écoute de la musique, en me fumant des petites clopes au soleil avec de la chance. Observer les gens, prendre possession de l’espace public et rayonner de bonheur en attendant de retrouver un amis.

    Avant d’aller au taff,ou un rdv, de prendre un train. Et il n’y a plus d’angoisses du retard,de fâcheuses conséquences ou le pire de départs sur les chapeaux de roues.

    Sauf quand cela devient une routine. Là je suis consciente du temps imparti pour me rendre au travail par exemple. Et je prend des largesses. Et il m’arrive encore de devoir courrire dans ma maison comme une déterrée dans tout les sens, en mode lapin blanc, et parce sue je suis bordélique et désorganisée de chercher des trucs à la dernière minutes en balançant des jurons et en me maudissant^^ Mais ça va, c’est aussi grisant cette capacité de starting-blocks.

    Puis y a jamais rien de dramatique maintenant. C’est du sur le fil du rasoir.

    Puis en aucun cas je me vois chercher à m’organiser. Je préfère faire mes mic-macs^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 novembre 2020 à 20 h 43 min

    Alors perso c’est une vraie névrose : je suis toujours là au moins 25 minutes avant l’heure prévue.. Ca c au minimum, quand a priori tt va bien et que y a pas de galères de transports etc. Je deteste qu’on me fasse attendre, et donc j evite vraiment de le faire aux autres…

    Si on a RDV à 8h, je considère que si j’arrive a 8h ca s’appelle être en retard, et si je suis sur place a 7h50, c que je suis limite. Je sais pas prk, il me faut tjs un temps pour me familiariser avec les lieux et même quand je les connais très bien, ou pour contrôler la situation…

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