Les émotions sont-elles souhaitables?

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 novembre 2022 à 14 h 19 min

    @faiseuse-de-foret : je pense que ces incompréhensions montrent à quel point c’est important de bien faire connaitre le spectre de l’autisme comme tu le fais.

    Je m’étais posé la question de l’autisme en ce qui me concerne car on m’a déjà appelée “cousin machin” et on s’est beaucoup moqué de moi du fait que je m’habille toujours pareil, par exemple, mais en fait j’ai certains traits autistiques de défense qui sont liés à une trop grande hyperstimulabilité du cerveau, et rien de plus.

    Oui, le test des cubes est très sensible aux troubles neurologiques voire simplement la gestion des émotions. Quand tu réussis ces tests, en principe cela veut dire que tu n’as pas de TDAH, que tu n’as pas certaines formes d’autisme, ni de dysgraphie, etc. Y échouer ne veut pas dire par contre que tu n’as pas de grandes capacités cognitives, donc il faut bien évidemment y ajouter d’autres tests pour le compléter.

  • ortie_grimpante

    Membre
    4 novembre 2022 à 22 h 14 min

    Les émotions sont à l’humain ce qu’est le frémissement des feuilles de l’arbre

  • ortie_grimpante

    Membre
    4 novembre 2022 à 22 h 25 min

    Revenir au corps, au ressenti

    L’émotion est une manière, un filtre pour recevoir les informations depuis l’environnement extérieur

    On a chacun les nôtres, parfois douces, parfois intenses, parfois vides, parfois tout, parfois rien, chacun à notre manière.

    Pourquoi vouloir sectionner quoi que ce soit ? Laissons pousser les plantes

  • bartorn

    Membre
    5 novembre 2022 à 5 h 42 min

    Hey @bagayaga , content de te lire, toujours aussi intéressante toi aussi 😉
    On va partir des definitions pour se mettre d’accord sur “émotion” alors.
    Perso, j’apprécie celle que j’ai lue dans un des articles, à savoir “l’émotion est un état de conscience complexe, généralement brusque et momentané, accompagné de signes physiologiques (par exemple : rougissement, sudation).”
    Pour les sentiments, définition dans l’autre article : “Les sentiments, en effet, désignent ce qui découle de notre capacité à sentir, ils s’accompagnent de la conscience plus ou moins claire d’une sensation physique, d’une impression, c’est-à-dire de l’empreinte que les événements qui adviennent peuvent imprimer sur notre corps.”
    As-tu quelque-chose à redire de ces définitions?
    Donc non, je parle justement de l’émotion. C’est elle qui m’intéresse. Le sentiment est pour ce que j’en lis et en pense plus rattaché à une sensation moins contrôlable que l’émotion. La sensation est subie, directement issue d’un environnement. L’émotion est plus liée à notre élaboration psychique.
    Tu dis que l’émotion est ce qui nous meut, c’est en tout cas son étymologie.
    “Les émotions sont la réponse du système de survie et de reproduction, programmée pour chaque organisme vivant, lorsqu’il est confronté à des stimuli extérieurs, via ses capteurs sensoriels.”
    Qui dit ça? Donne tes source si tu les as stp. Pour chaque organisme vivant en plus?
    La fuite ou la petrification pour les animaux est une réponse à un stimulus interne, l’émotion ou l’instinct de survie?, induit par un stimulus extérieur.
    “Baiser, Bouffer, se Battre, ou se Barrer.
    Dans l’idée bien simple de se reproduire et de rester en vie.
    Avec comme mécanisme l’accomplissement du besoin ou sa frustration et comme conséquence une batterie de carottes ou de bâtons chimiques.
    Ça, ce sont les émotions.” Ça, quoi? Parce que tu parles de beaucoup de choses là. Je vois plus d’instinct que d’émotion.
    “Les émotions, c’est l’énergie perpétuelle du corps organique.
    Ce qui l’anime.”
    Je mange tout les jours, c’est plus par faim qu’autre chose. Peut-on dire de la faim qu’elle est une émotion? Je suis en mode pilotage physiologique automatique et autant te dire que je suis à l’affût des émotions afin d’en améliorer ma connaissance.
    Sentiments, metacognition?
    Definition metacognition : “La métacognition concerne donc ce qu’il y a au-delà de la cognition. C’est en quelque sorte une mise en abîme de celle-ci ainsi qu’un aspect purement réflexif de notre fonctionnement mental. Avec une telle première définition, on comprend assez vite que la métacognition est un concept complexe. Pour y voir plus clair, les chercheurs on divisé cette autorégulation consciente de nos cognitions et de nos comportements en plusieurs composantes. La métacognition regroupe ainsi la planification de l’activité, le suivi de celle-ci, les stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes ainsi que la régulation d’aspects « clés » de la cognition, du comportement, de la motivation et des affects.”
    https://se-realiser.com/metacognition/

    Selon la définition de @faiseuse-de-foret l’émotion et les sentiments seraient donc inclus dans la metacognition, ce qui arrange pas notre affaire.
    “Que tu ne te sentes pas concerné par ces codes moraux, fais de toi, selon la terminologie psychologique, un sociopathe (ton environnement t’a désensibilisé.) ou un psychopathe (C’est ta nature, ta génétique de ne pas l’être.)
    (Attention, ces termes sont galvaudées et ne sont pas l’apanage du tueur en série.)”
    Oui, le versant sociopathe ne m’est pas étranger 😅
    Je reviens à mon accident. J’ai eu un sentiment d’impuissance, clairement et nettement, qui a totalement occulté la dimension émotionnelle, et sans cette émotion, 0 peur, 0 douleur.
    C’est là mon constat de départ.
    C’est cet état de conscience complexe qui fout le bordel pour moi car il est relié à toute une dimension culturelle, culture qui est une sérieuse entrave à la réalisation de notre essence humaine, sujet que j’ai abordé ailleurs concernant la culture mais en cours de développement en ce qui concerne notre essence.
    J’ai hâte de lire la suite! Le sujet est vaste et semé d’avis contradictoires. Je me dis qu’entre nous, nous arriverons peut-être à un compromis et à affiner nos croyances/connaissances.

    @Kitsunebi , 2 ème round. Ça va sinon? Le bonjour à ton mari.

    Effectivement, la notion d’empathie sans m’être étrangère ne m’est pas spécialement familière, mais on parle de sentiment d’empathie. C’est un peu le bordel dans notre vocabulaire… Sentiment d’amour, de honte, de jalousie… et l’émotion dans tout ça?

    “Les émotions sont en grande partie liées à l’imagination, mais il y a une part de réel. Et si certaines émotions appelées secondaires sont construites socialement ou découlent des émotions primaires, ces émotions primaires sont nécessaires à notre survie. Après, pour se mettre d’accord sur le nombre de ces émotions de bases… La peur, la tristesse, la colère, la joie, voire le dégoût et la surprise… ?”
    Nécessaires à notre survie peut-être pas, en tout cas inscrites en nous de façon quasi “universelle”, oui, sûrement lié au développement cérébral qui est le notre (à lier à l’intervention de Baga sur le développement cérébral ?)
    Cela dit, qu’en est-il des enseignements de Bouddha Gautama? Sa recherche ultime n’a-t-elle pas été de se libérer complètement des émotions ou des sentiments selon la définition que l’on utilise et la connaissance dont nous en avons?

    @Ortie_grimpante ou lierre_piquant 😄 Pourquoi scinder? Pour se libérer, se libérer de la souffrance, se libérer de l’emprise émotionnelle qui floute ma vision de la vie. L’émotion est un filtre cérébral qui empêche de distinguer clairement la vie.

    @faiseuse-de-foret si tu pouvais ajouter tes définitions de sentiment et émotion, je t’en saurai gré.

    @toutes Bises à vous, vous êtes toutes merveilleuses.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    5 novembre 2022 à 9 h 36 min

    @bartorn

    @bartornÇa, ce sont les émotions.” Ça, quoi? Parce que tu parles de beaucoup de choses là. Je vois plus d’instinct que d’émotion.

    La frontière entre acquis et inné est moins claire qu’on ne pourrait le penser. Le culturel et le génétique sont beaucoup plus imbriqués que leurs acceptions courantes pourraient le laisser croire.

    Un bon article wiki, c’est trop rare^^

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Instinct

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 novembre 2022 à 10 h 21 min

    @bartorn : toi aussi tu es merveilleux… Et apaisant… Sinon, cela va bien, et j’espère que toi aussi, mais quelque chose me dit que cela ne se passe pas trop mal, hé hé hé ! De mon côté, j’ai bien récupéré depuis que nous nous sommes vus ! J’ai retrouvé une certaine stabilité émotionnelle et une bonne partie de mes capacités cognitives. Fabrice te passe aussi le bonjour ! Tu pourras passer le bonjour à tes enfants de notre part ? Nous sommes très contents de vous avoir rencontrés !

    Pour moi, le message des “sages” est que si les émotions viennent de stimuli sensoriels et nous incitent à passer à l’action, toutes les émotions, même les plus excessives, sont transitoires. Ce qu’il faut, c’est donc ne pas s’identifier à elles mais rester dans leur observation et les utiliser à bon escient, et pour cela, bien comprendre le message qu’elles nous envoient. Les sentiments, eux, sont générés par des émotions répétées. Si tu identifies quelqu’un à des émotions positives/agréables, tu peux finir par l’aimer. Si tu identifies quelqu’un à des émotions négatives/désagréables… Hum hum…

    Se tenir à l’écart du monde et/ou des émotions permet certes de se protéger de leur intensité, mais cela coupe aussi les liens sociaux et des saveurs apportées par ceux-ci. C’est pour quoi il faut pour moi se tenir à distance les personnes qui nous apportent plus d’émotions négatives que positives. On peut se couper de son émotionnel et des autres, mais cela n’est pas un fonctionnement optimal pour notre corps et cerveau. Pas plus que de se laisser envahir par des émotions qui sont sensées nous guider, pas nous perdre.

    Pour moi l’éveil des ‘sages” est une prise de conscience qui ouvre sur la paix intérieure, celle qui nous permet de se sentir pleinement vivant, connecté, en étant attentif à ce qui se passe autour de nous et en nous, une paix intérieure qui nous permet d’accepter et non de se résigner… Et d’être heureux, en profitant de ses sens et de ses émotions, en se créant des émotions positives et des sentiments épanouïssants, en appréciant ce que nous avons dans notre vie plutôt que de pleurer sur ce qui nous manque…

  • bagayaga

    Membre
    5 novembre 2022 à 11 h 29 min

    “l’émotion est un état de conscience complexe, généralement brusque et momentané, accompagné de signes physiologiques (par exemple : rougissement, sudation).”

    Cette définition est juste, mais elle est partielle. Si tu veux une vrai définition il faut aller la chercher là où la recherche se déroule au sujet des émotions.

    Le problème avec l’émotion c’est qu’il y a autant de définitions que de courants de pensées. Et donc chacun peut voir midi à sa porte en fonction de ses obédiences. Ce que je te conseil mais ce n’est que mon point de vu pragmatique, c’est plutôt de trouver tes définitions dans la neurologie et la cognition. Du coup puisque c’est mon prisme, mon regard sur ce questionnement, tout ce que je lis hors champs de ces disciplines, me paraît fortement hasardeux.

    Je retiens de ta définition qu’il y a un lien entre corps et esprit. Et c’est l’idée. Le cerveau inonde le corps d’ une sensation en fonction de l’émotion.

    Il y a une étude très intéressante à ce sujet. Je te la mettrais en annexe. Elle inventorie l’imagerie des stimuli corporel lors d’une émotion.

    Au sujet des émotions et de la recherche Il a fallu d’abord trouver et prouver que les émotions avaient une(des), localisations dans le cerveau. Si ça t’intéresse, tu peux aller voir du côté de ces mecs :Franz Josef Gall ,Walter Cannon, James Papez, Paul MacLean.

    Je peux te faire un cours de neurologie et de psychologie cognitive. Mais d’autres l’on déjà fait avant moi et il en existe de très bons en ligne.

    Donc je t’encourage à aller sur le blog de vulgarisation que je t’ai laissé en annexe.

    Parce que je ne me vois pas paraphraser des dizaines de pages.

    Mais tu y trouveras tout ce que j’ai avancé. (Je t’ai laissé les liens).

    « Pour les sentiments, définition dans l’autre article : “Les sentiments, en effet, désignent ce qui découle de notre capacité à sentir, ils s’accompagnent de la conscience plus ou moins claire d’une sensation physique, d’une impression, c’est-à-dire de l’empreinte que les événements qui adviennent peuvent imprimer sur notre corps.”

    As-tu quelque-chose à redire de ces définitions? »

    Oui. La différence entre l’émotion et le sentiment est beaucoup plus simple. L’émotion pose une sensation dans le corps. Avoir la gorge nouée, l’estomac dans les talons, la peur au ventre, le rouge aux joues, froid dans le dos. Elles sont issues du cerveau reptilien. Archaïques. Et sont en lien avec notre survie et notre reproduction. Notre nature animale.

    Alors que le sentiment non. On attribue aux sentiments une origine cérébrale. Issue de la pensée et de la réflexion. D’où mon emploi de métacognition. C’est manipuler des processus pré-existants en simultané. Avoir la main sur des processus automatiques et en faire des contrôlés. Ça n’a rien d’instinctif. Alors que l’émotion oui.

    Il y a même des théories qui supposent que le mouvement de fuite intervient avant la réalisation de la peur dans son corps. Avant la cognition( càd : Avant d’avoir un feedback sur la nature du danger et ce qu’il faut faire), dans l’article il est écrit : tu vois du coin de l’œil un bâton, qui ressemble à un serpent et tu cours avant même que tu ne réalise que ce n’est qu’un bâton.

    « Donc non, je parle justement de l’émotion. C’est elle qui m’intéresse. Le sentiment est pour ce que j’en lis et en pense plus rattaché à une sensation moins contrôlable que l’émotion. La sensation est subie, directement issue d’un environnement. L’émotion est plus liée à notre élaboration psychique. »

    C’est drôle il semblerait que tu as inversé les deux notions ! Tu décris pour l’une ce qu’est l’autre.

    « Tu dis que l’émotion est ce qui nous meut, c’est en tout cas son étymologie.

    “Les émotions sont la réponse du système de survie et de reproduction, programmée pour chaque organisme vivant, lorsqu’il est confronté à des stimuli extérieurs, via ses capteurs sensoriels.”

    Qui dit ça? Donne tes source si tu les as stp. Pour chaque organisme vivant en plus? »

    Sources en annexe.

    « La fuite ou la stupeur pour les animaux est une réponse à un stimulus interne, l’émotion ou l’instinct de survie?, induit par un stimulus extérieur.

    “Baiser, Bouffer, se Battre, ou se Barrer.

    Dans l’idée bien simple de se reproduire et de rester en vie.

    Avec comme mécanisme l’accomplissement du besoin ou sa frustration et comme conséquence une batterie de carottes ou de bâtons chimiques.

    Ça, ce sont les émotions.” Ça, quoi? Parce que tu parles de beaucoup de choses là. Je vois plus d’instinct que d’émotion. »

    Ben ce sont des instincts en effet si tu prend la théorie des émotions primaires de Paul Ekman : Joie, Tristesse, Peur, Dégoût, Surprise.

    Ça reprend ce que je t’explique.

    Pourquoi avoir ces émotions là si ce n’est pour renforcer ou empêcher un comportent (circuit de plaisir/déplaisir mis en évidence par Papez), lié aux instincts animaux de survie(rester en vie(manger, dormir, boire) se protéger (se battre ou fuir), se reproduire (baiser), ou améliorer sa situation (se battre).

    Ce sont, comme expliqué précédemment, les leviers de la mécanique de la machine humaine.

    Sans ces injonctions de survie et de reproduction, pourquoi les êtres vivant continueraient à vivre dans un monde aussi complexe. Si tu n’avais pas peur de tomber de la falaise ? Ben il y aurai un tas de squelettes sous les falaises. Si tu n’avais pas la nécessité de te nourrir et de boire, ben tu serais mort aussi ,ainsi que l’humanité. Sans le désir absolu de baiser ,adieu l’espèce humaine.

    Les émotions sont la condition nécessaire et absolue pour que nous continuions à survivre et à croître. Et à nous mouvoir. Les émotions nourrissent la volonté de vie.

    “Les émotions, c’est l’énergie perpétuelle du corps organique.

    Ce qui l’anime.”

    Je mange tout les jours, c’est plus par faim qu’autre chose. Peut-on dire de la faim qu’elle est une émotion?

    Résoudre la faim procure de la joie, à la base. Mais dans notre société où on a plus rarement faim, et que l’effort pour obtenir de la nourriture est quasi nul, l’émotion est dénaturée.

    La première drogue c’est le liquide amniotique qui est sucré, et le lait maternel sucré aussi, en consommer libère de l’ocytocine, qui est une carotte. Le bébé associe nourriture à plaisir et il en redemande le bougre. D’ailleurs le premier réflexe du lardon tout juste sortie du ventre de sa mère et posé sur le ventre de cette dernière est de grimper jusqu’au seins pour se nourrir.
    Lorsque tu manges la viande que tu as chassée, cela à peut être plus de sens pour toi.
    Je pense que tu dois faire la différence entre les processus cognitifs et leurs origines. Et la vie actuelle qui est aux antipodes de notre réalité organique.
    D’ailleurs on le voit bien dans tous les processus qui sont dénaturés. Il y a un décalage entre ce qui est paramétré dans notre système et ce que l’on rêve de faire. Un peu comme le plan d’architecte qui fait péter un plomb aux ouvriers du bâtiment car c’est irréalisable. Entre le cerveau reptilien et le néocortex il y a des contradictions qui nous sabotent à la longue.
    « Je suis en mode pilotage physiologique automatique et autant te dire que je suis à l’affût des émotions afin d’en améliorer ma connaissance.
    Sentiments, metacognition?
    Definition metacognition : “La métacognition concerne donc ce qu’il y a au-delà de la cognition. C’est en quelque sorte une mise en abîme de celle-ci ainsi qu’un aspect purement réflexif de notre fonctionnement mental. Avec une telle première définition, on comprend assez vite que la métacognition est un concept complexe. Pour y voir plus clair, les chercheurs on divisé cette autorégulation consciente de nos cognitions et de nos comportements en plusieurs composantes. La métacognition regroupe ainsi la planification de l’activité, le suivi de celle-ci, les stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes ainsi que la régulation d’aspects « clés » de la cognition, du comportement, de la motivation et des affects.” »

    C’est ce que j’explique plus haut.

    Émotions(cerveau archaïque),sensation physique et ordination du mouvement, codage de base de la survie et la perpétuation du codage. Processus automatique. Cognition.

    Sentiments (néo cortex ), réflexion, manipulation des différents outils cérébraux, qui permettent de décider, de choisir, d’évaluer. Processus contrôlé. Métacognition.

    ANNEXE

    Liens issus du blog de vulgarisation sur le cerveau de Bruno Dubuc :

    Thème :Que d’émotions.

    Niveau de difficulté :Avancé.

    Niveau d’organisation : Psychologie.

    Titre :Quand la peur prend les commandes.

    https://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_04/a_04_p/a_04_p_peu/a_04_p_peu.html

    Le « blogue » du cerveau à tout les niveaux.

    « Cerveau et corps ne font qu’un, a fortiori quand on parle des émotions »

    https://www.blog-lecerveau.org/avance/2017/04/24/6455/

    « Aux origines des émotions : les neurosciences affectives ».

    https://www.blog-lecerveau.org/avance/2012/12/03/2254/

    L’étude que j’évoque sur la cartographie en imagerie des émotions.

    « Cartes corporelles des émotions »,

    Lauri Nummenmaa , Enrico Glerean , Riitta Hari , et Jari K. Hietanen.

    https://www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.1321664111

  • ortie_grimpante

    Membre
    5 novembre 2022 à 14 h 56 min

    @Bagayaga, je te rejoins pour tes definitions

    @Bartorn, lierre piquant 😆, je suis démasquée !! Scinder quoi ? Plutôt jouer avec tout.

    Pour moi l’émotion est une information, une saveur, une odeur, un goût particulier, de passage. Une information, une énergie. Libre à moi de suivre le flux ou pas, pas.toujours c’est vrai, mais c’est le chemin, regarder passer, se laisser traverser. Avoir la conscience, avec honnêteté et humour de voir où ça va ensuite dans le mental jusqu’à occasionner des sentiments, qui souvent tordent total le truc. En restant en observation détachée, on profite su spectacle et on apprend à naviguer plus consciemment et surtout en retrouvant son libre arbitre

  • bagayaga

    Membre
    5 novembre 2022 à 16 h 16 min

    Bonjour @Ortie_grimpante ,

    Se laisser dicter son comportement me paraît sain. Après de nos jours tout n’es pas aussi simple et évident qu’aux origines. Et nos sens peuvent nous tromper plus facilement ,ainsi que la metacognition des autres. Se laisser porter au gré de ses émotions ne me paraît pas assez optimal.

    Je pense qu’une alliance des instincts archaïques nécessaires à notre survie ainsi que la metacognition moderne permet d’avoir une vision et une marche à suivre plus efficiente à l’heure actuelle. Comme souvent c’est un cocktail, un mélange de ce qui s’est déjà fait , de ce qui est en train de ce faire et de ce qui ce fera qui est la vision la plus juste.

    Je pense que les sentiments ont leur place. Mais qu’il faudrait, juste une mise à jour au plus proche de la réalité des émotions.

    Malheureusement ce que l’on a cultivé par le biais de la culture, la philosophie et la religion n’est pas vraiment en lien avec la réalité animale.

    Je n’adopte pas du tout un point de vue réactionnaire, avec comme credo le retour à l’animalité. Je suis bien heureuse de ne pas vivre dans une société ou je risque le pire à tout moment sans que cela soit réprimé moralement et sévèrement puni.

    Là n’est pas mon propos.

    Je pense juste qu’il faut abattre certaines croyances limitantes et à côté de la plaque, des lorsqu’elles sont mises en échec face la réalité animale.

    Typiquement l’amour et la notion de couple. Qui à l’heure actuelle n’est plus en phase chimiquement avec la réalité animale.

    L’amour et le couple est là pour souder deux personnes autour de la reproduction, de la protection et du soin d’un rejeton inapte à l’autonomie pendant de longues années.

    La société a permis à l’homme comme à la femme de subvenir aux besoins de son enfant sans l’aide de l’autre. Et de se soustraire à son tour de veille grâce à l’emploi d’assistants maternelle. Les enfants sont à l’abris. De la faim, du froid et des prédateurs. Pendant que le parents peut aller gagner son pain en solo.

    Le modèle amoureux chimique est donc annihilé.

    Il ne reste que la vision de l’amour culturelle, littéraire, poétique.

    Avec le culte de l’âme sœur et tout le toutim. Qui est une quête veine car les axiomes sont erronés.

    Il existe bien un être pour qui nous allons avoir une attirance hors du commun, mais ce n’est que parce qu’elle est porteuse de défenses immunitaires assez éloignées de celles que l’on possède, ce qui aura pour effet de créer via l’alliance des gènes des deux protagonistes un enfant porteur de défenses immunitaires plus complexes.

    Et amour il y aura, (enfin ocytocine,), tant que la reproduction et le partenariat pour préserver les progénitures perdurera.

    La grosse redpill à avoir c’est que ce n’est pas la metacognition qui créer l’amour ,mais l’instinct. Et que la personne avec qui on pourrai être le plus amoureux n’est pas forcément intelligente ou belle. Mais juste que c’est notre carte Panini rare niveau défense immunitaire et à qui il faudrait qu’on face beaucoup d’enfants pour que ça dure, et qui impliquerait que les rôles dans le couple soient définies de façon à ce que la réunion des deux parents soit vitale et nécessaire.

    Autrement dit, absolument rien de ce qui ce fait actuellement en occident.

    Donc la fameuse crise la précarité de l’amour qui fait couler tant d’encre n’est qu’une conséquence des progrès sociaux de notre époque.

    Donc je pense que la clef c’est de reprendre les bases. D’offrir une éducation solide sur la réalité scientifique de la cognition humaine, et remiser dans les tâtonnements du passé, toutes les croyances surannées, qui ne font que nous faire perdre notre temps et nous plonger dans la confusion.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 novembre 2022 à 18 h 49 min

    Sans émotion, point d’empathie. Sans empathie, point de résultat optimum, car “Pour un résultat optimum il faut que les membres s’occupent à la fois d’eux-mêmes et du groupe” 😋
    https://www.youtube.com/watch?v=5avrQqKlg2g
    Mais encore faut-il pouvoir toujours trouver un équilibre entre s’occuper de soi-même et s’occuper du groupe… 🤔
    Le plus simple est donc de n’appartenir à aucun groupe… 😀
    On n’a alors pas besoin d’empathie pour obtenir un résultat optimum.
    Hein, ce n’est pas ça ? 🤣
    Bref. Peut-on comprendre le fonctionnement de l’autre si on n’éprouve aucune empathie envers lui ? Pour moi la réponse est NON. Et pour moi aucune émotion et sentiment ne peuvent être identique, ni dans leur intensité ni dans leur façon d’être vécue, alors je pense qu’on ne peut pas comprendre parfaitement l’autre et que cette quête d’être entièrement compris par l’autre ou de le comprendre est une utopie. D’ailleurs, c’est curieux comme il y a des personnes qui croient bien comprendre les autres (parfois mieux qu’eux-mêmes) tout en ayant ce sentiment de ne pas être compris d’eux, et je pense que ce sentiment est en bonne partie illusoire. Nous sommes des êtres bien trop égocentrés pour être si empathiques que cela et on croit parfois reconnaitre des schémas là où il n’y en a aucun.

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