E. Macron – Surdoué, Sociopathe, Arriviste, Pervert de haut niveau ?

  • E. Macron – Surdoué, Sociopathe, Arriviste, Pervert de haut niveau ?

    Publié par matty le 29 décembre 2024 à 16 h 07 min

    C’est, en choisissant cette figure publique, le moyen pour moi de réactualiser un sujet plus vaste concernant la multiplication des divers troubles, dys, spectre autistique, TDAH, TCA, borderline, schizophène etc… qui semblent pouvoir depuis l’évolution du DSM nous êtres associés.

    Que pensez-vous de cette évolution sémantique et conceptuelle par laquelle on a notamment vu disparaitre le « syndrome d’Asperger » au profit d' »autiste sans retard de développement » ?

    Je serais intéressé, pour les plus récents dans la reconnaissance de leur douance, de recueillir votre point de vue.

    A bientôt pour confronter nos référentiels.

    neanderdoudou a répondu il y a 3 mois, 1 semaine 3 Membres · 5 Réponses
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  • le_bacteriophage

    Membre
    29 décembre 2024 à 16 h 36 min

    Salut @matty ,

    Pour reprendre l’exemple que tu donnes concernant la disparition du SA du DSM, il semblerait qu’il soit difficile de savoir précisément ce qui a motivé ça. D’un côté, il y a l’échec en terme de recherche à établir des modèles qui fonctionnent de manière cohérente pour différencier les difficultés des Asperger des difficultés des autistes de haut niveau qui fait que l’adoption de ce terme n’a en fait jamais vraiment coulé de source et qu’il s’agissait déjà là d’un choix plus politique que scientifique. De l’autre, il y a les quelques « révélations » concernant Hans Asperger qui le lient avec le régime nazi. Probablement que l’abandon s’explique à la fois par l’un et l’autre mais il me semble que nous sommes de toute façon plus proche de la raison politique qu’autre chose et donc assez loin d’une question de posture scientifique. Néanmoins, je n’ai jamais compris la notion d’Asperger. Pour moi, on est autiste où on ne l’est pas. Quand on ne l’est pas, il faut chercher ailleurs, malgré les points communs qu’on peut trouver dans tel ou tel aspect du trouble. Il faudrait déjà savoir de quoi on parle quand on évoquer le SA. Pour moi, c’est assez proche de nombreux autres troubles qui trouvent d’ailleurs leurs caractéristiques dans des similarités en terme de cognition. Le reste se fait pour moi par l’analyse de l’histoire de chacun, qu’on parle de TSA, TDA/H, d’étayage, de trouble anxieux ou encore de singularité.

    Pour finir, là où je peux te rejoindre aujourd’hui (je pense en tout cas, si je t’ai bien compris), c’est sur la nécessité d’adopter une posture qui se veut moins portée sur le conflit. Un peu comme le sujet de la laïcité qui est encore traité aujourd’hui à grande échelle de manière à nourrir du conflit alors qu’il pourrait très bien être utilisé pour illustrer la nécessité d’adopter une posture de tolérance, d’incorporation des différentes cultures.

  • matty

    Membre
    29 décembre 2024 à 21 h 46 min

    Salut @le_bacteriophage bacteriophage

    Alors je viens de refaire un petit tour du sujet pour me repréciser les appellations et je me suis rendu compte que j’étais un peu trop approximatif pour certaines.

    D’abord, « autiste, se dit(sait) pour des autistes au-dessous de 70

    autistes de haut niveau pour les autistes au-dessus de 70

    autisme asperger, forme particulière d’autisme plus ou moins bien défini, au-dessus de 70

    à cela j’ajoute pour couvrir tout le champ, autiste de très haut niveau à partir de 130

    Tout ça pour simplifier quitte à exclur la notion de continuum qui prévaut en biologie.

    Quant aux raisons qui ont présidées au remaniement conceptuel par le syndicat des psychiatres américains (rédacteur des DSM et abondamment financé par l’industrie du médicament) de la notion d’autisme vers celle de spectre du trouble du même nom, à mon niveau je n’y vois qu’une astuce sémantique pour pouvoir faire entrer tout un chacun dans la pathologisation psychiatrique à l’image de la pléthore des « dys » qui ont envahi le champ lexical de l’éducation nationale et des psychologues, un peu à l’image des bagues dentaires à destination de la quasi totalité des préados/ados. Donc plutôt des motivations plus politico-mercantiles que médicales, voir de modification du révérenciel d’identification de la personne, ce qui pourrait faire penser à une forme de « psy op » pour dire les chose en langage militaire de 4ème génération.

    Ouf, je vais loin là.

  • matty

    Membre
    30 décembre 2024 à 17 h 29 min

    Sinon pour faire une parenthèse avec un focus sur le titre de la discussion je suis tombé sur cette interview de Denis Robert sur Blast de Marc Joly,, sociologue et chercheur au CNRS, pour son livre « Pensée perverse au pouvoir » éd. Anamos.

     » Articulant l’enquête sociologique et la psychanalyse, en particulier à partir du travail du psychiatre et psychanalyste Paul-Claude Racamier, il dévoile ici, dans cet entretien savant, méticuleux, passionnant et inédit ce qui est effectivement en jeu en France aujourd’hui: une folie narcissique et une perversité accomplie qui rejaillissent sur et maltraitent tout un peuple. Accrochez vos ceintures, ce zoom arrière vertigineux permet de comprendre ce qui nous est arrivé et ce qui va encore nous prendre en traitre. Cœur sensible ou macroniste s’abstenir. »

    Bonne écoute

    https://www.blast-info.fr/emissions/2024/e-macron-un-grand-pervers-a-lelysee-PTlTBZDvTtObN0Rdcn3E7Q

  • matty

    Membre
    19 janvier 2025 à 11 h 38 min

    La guerre c’est l’amour !<div>

    Ou le concept du réarmement démographique.

    Ou comment Macron nous joue à longueur de temps sa petite musique dissociative qui rend fou.

    Ou le « en même temps » ne défini plus la complexité du monde à la façon dont en rendent compte les philosophes, mais sert à dire une chose comme équivalente à son contraire en l’habillant d’une formule qui invisibilise la dystopie de la formule.

    Si ce n’est pas du haut niveau de perversion ça !

    </div>

  • neanderdoudou

    Membre
    11 février 2025 à 12 h 23 min

    Je m’en tiendrai à ton accroche. D’ailleurs, ne serait-ce pas un peu manipulatoire sur les bords qu’un titre provocateur suivi d’un article qui parle d’autre chose ?

    Macron le monarc Norcam. Rien que ces anagrammes vous révèleront la portée de cet individu.

    Rajoutez quelques citations sur la bête de l’événement, le tapis de son bureau symbolisant le soleil noir, le numéro de son scooter des mers, son mari.. Et vous obtiendrez le savant cocktail dont tous les marionnettistes rêvent en secret.

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