@matty <div>
petite précision suite à un visionnage récent sur la guerre terminologique HQI/HPI entre neuropsychologues et psychologue clinicien , selon Mélanie DOLIDON ,neuropsychologue spécialisée dans la surdouance , il n y aurait aucune preuve clinique d une différence qualitative outre la mesure quantitative du QI entre HQI et HPI .
Selon elle , il s agit de deux termes désignant en fait une même réalité. Un HPI doit avoir un QI supérieur ou égal à 130 pour bénéficier de cette appellation jusqu’à 145.
Ce terme est plus un effet de mode qu’un véritable apport à la compréhension de la surdouance selon elle encore une fois.
Il y a tant de stéréotypes à déconstruire au sujet de la douance.
Le biais du fossé explique en partie les difficultés des humains à saisir les nuances dans le spectre.
Le cerveau a besoin de catégoriser car cela soulage sa charge mentale mais fausse la réalité.
J’ai trouvé très intéressant ces hypothèses sur ce succès du HPI.
Elle explique que dans une société à l’économie tertiaire dominante,.notre cerveau devient un enjeu prioritaire.
Et historiquement elle explique que suite à la massification de l’enseignement en collège unique dans les années 60-70, la CSP la plus favorisée et la plus influente va mettre en exergue ce concept pour se démarquer et bénéficier d’un statut particulier.
Ensuite elle explique que le très récent faux boom des HPI est dû a l effet barnum car beaucoup se reconnaissent dans le descriptif plus large des HPI car ils ont envie de se croire surdoué. ( Alors que les tests psychotechniques déterminent juste un HQI)
Voilà j’espère que cela a répondu en partie à ton interrogation.
J’ai personnellement beaucoup aimé ce documentaire qui debunke un bon nombre d’a priori sur le sujet.
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