Répondre à: Dyslexie

  • minos

    Membre
    12 mai 2022 à 4 h 48 min

    Tu as pu voir toi-même que mon “Normalement constitué” était entendu entre des guillemets, eux qui étaient là pour signifier tout le relatif qu’intègre aussi cette expression à mon sens… Déjà, “en général”, mais ici, notamment ; lorsque l’on catalogue en tant que “normal” un fonctionnement hétérosexuel par opposition à toutes les autres variantes d’expression en cette matière charnelle que tu cites (bien que je te trouve un tantinet présomptueux dans l’étendue de tes potentialités revendiquées en l’espèce ^^), toutefois, sans plus débattre de sa pertinence fondamentale ou de sa valeur “éthique” (celle qui se réfèrerait à une sorte d’exclusion implicite des autres façons de vivre sa sexualité), il me semble qu’une telle approche (la mienne) reste “recevable” puisque l’on peut faire valoir le caractère assez incontestablement (et largement) majoritaire de cette forme d’attrait intime dit “conventionnel” (outre le fait que sa prévalence numéraire s’observe à travers les âges et les populations) : Être tolérant, c’est être capable d’accepter ou d’entendre d’autres idées ou d’autres comportements que les siens, cela n’induit pas que l’on devrait occulter les faits significatifs qui produisent que ces alternatives possibles sont (en l’occurrence) minoritaires ou marginales pour autant et pour je ne sais quel “égard” inutile.

    Comme tu relèves toi-même par ailleurs que cela peut t’importer plus, lorsque j’évoque que ce que l’on prête à Socrate (qui demeure à considérer avec discernement et (qui plus est) en tenant compte du peu de connaissance dont je dispose à son sujet) me renvoie qu’il s’agissait-la d’un homme qui me paraît particulièrement “éveillé”… D’un point de vue “humain” (son courage physique et politique, son détachement et sa modestie) et sur ce que peut recouvrir sa pensée philosophique (en ce que je m’y retrouve objectivement), je m’attache essentiellement à souligner son humanité consciente et explicite et ses qualités humaines apparentes sans m’attarder sur les us et coutumes (tendancieuses ou non) qui avaient cours en ces époques et autour de cette civilisation auxquels il aurait pu s’adonner pour son plaisir personnel.

    On voit que tu possèdes des références et des connaissances que je n’ai pas (pour peu éduqué que je suis sur un plan didactique et relativement à un enseignement “donné” (imposé ou acquis par et pour soi-même))… Ceci écrit pour expliquer pourquoi je ne me hasarderais jamais à remettre en question ce que j’ignore ou que je n’appréhende suffisamment. Néanmoins, comme je suis fait et sachant ce que je sais, pense et comprend de ce sujet (qui m’a toujours intéressé) en l’exprimant depuis l’angle que je préfère, c’est-à-dire “avec hauteur” et pour essayer d’en avoir “une vue d’ensemble” (ce qui ne m’interdit pas de porter attention (et de raisonner) sur les points précis que je peux identifier en elle)… J’ajouterai juste que, sans palabrer trop sur ce que devrait être une organisation sociétale “idéale” ou “le meilleur” modèle de croyance pour “le plus grand nombre” (en admettant que l’on ne contentera jamais tous) à mon sens, j’estime que ces efforts de raisonnement (théoriques et/ou factuels), qu’ils soient menés avec toute la conscience et la responsabilité exigée et diffusés avec une rhétorique mesurée et adaptée pourront toujours poser les bases idéologiques les mieux choisies, voir encore, déceler en parallèle quel serait véritablement le sens spirituel le plus juste qui pourrait s’y associer (bien que le concept d’entente entre divin et terrestre me semble quasiment incompatible “par essence” en soi), il demeurera toujours le facteur “X-y” (n’en déplaise à nos sœurs ^^) qui tend à désordonner même les plus belles constructions, qui aspire à démonter tout entendement se voulant “généraliste” et y compris s’il serait bien posé, conçu, comme bienveillant (puisqu’il s’opposera continuellement à une singularité individuelle)… Il restera indéfiniment ce trait prépondérant de l’humanité qui entraîne que notre nature foncière nous porte à évoluer plus et tant dans l’affliction que dans le confort, à faire la guerre au lieu de goûter la paix… Qui fait que l’on est voué à avancer dans le noir pour trouver la lumière.