Répondre à: Savoir gérer ses émotions

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 juillet 2021 à 13 h 36 min

    @ahioros : Salutation à toi, chevalier ailé !

    Je perçois aussi les choses comme ça : l’anxiété est une émotion d’anticipation autant qu’une contre-émotion. C’est un package, et c’est pas évident de faire avec.

    Ce système à la Minority report est un bon système, pour moi, sauf que tu ne peux pas tout prévoir et que des fois, on se trompe d’interprétation et d’avenir possible.

    Depuis que j’ai lu “les compétences émotionnelles” du quatuor Belge dont Moïra Mikolajczak, franchement, j’ai moins de problème d’anxiété. Et c’est de loin le meilleur livre sur le sujet que j’ai pu lire.

    Je suis aussi une hypersensible. Je gère bien mieux mes émotions qu’avant. Et comme autrefois, je ne gérais rien du tout, c’était pas difficile de faire mieux…

    Ce qui pose problème, ce n’est pas l’émotion c’est son intensité, c’est clair.

    Alors, oui, des fois, il vaut mieux t’en couper, si tu n’as pas d’autre solution. C’est une sécurité. Que je n’ai pas, d’ailleurs. Donc il a bien fallu que j’apprenne à faire autrement.

    Mais les émotions ont une faculté adaptative.

    Seulement, il faut les identifier, les exprimer, les comprendre, les réguler, et les utiliser à bon escient. En gros, tu peux bien te planter avec, mais bon, c’est quand même sacrément utile.

    Les émotions sont des sources d’information qu’il faut utiliser.

    Tu peux t’en couper si elles te dérangent de trop, mais ça ne va pas résoudre le problème, si jamais c’est un problème qu’il faut résoudre.

    Sauf que des fois, t’as pas besoin de le résoudre, le problème, en fait, donc, le bouton off suffit, si tu en as un… Ah, j’aimerais bien en avoir un…

    En tout cas, si tu l’ignores, ce problème, il ne va pas cesser d’exister. Sauf que des fois, il n’y a pas de solution satisfaisante, alors… Il est où, le bouton off ??? J’en veux un, moi aussi, pour certains problèmes sans solutions !

    Mais bon, j’ai pas de bouton off, alors j’apprends, encore et toujours, à rationaliser ces émotions et à les utiliser. Mais si l’émotion est trop forte, j’arrive plus à penser correctement.

    J’imagine que si “on” dit que tu es un con, c’est parce que les autres n’arrivent pas à te suivre, et/ou que tu prends mal leurs remarques ou blagues pourries visant à te déstabiliser, pour le plaisir de pouvoir dire ensuite que tu es un con, et/ou parce que tu as refusé de faire partie de leur meute…