Répondre à: Hyperactifs, surdoués, autistes… La tentation du “surdiagnostic”…

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 août 2020 à 1 h 26 min


    @jasper

    Sans disposer de beaucoup d’informations propres à conforter plus sérieusement mon avis à ce sujet, je dois dire que je partageais assez (avant même de le lire) ce qui est formalisé dans cet article de S&V puisque ma réflexion me menait au même constat quant à cette tendance à vouloir “se retrouver” (pour perdu qu’on serait) soi-même et quitte à le faire, de “se démarquer” (c’est tout de même “plus sexy”…) au travers d’un profil “atypique” très popularisé médiatiquement et ce, depuis des décennies…

    Je ne néglige cependant pas la réalité des “vrais-vrais” profils psy’ typés “zèbres” ou même celle plus globale lié à une certaine “douance” (terme très fourre-tout lui-même) qui pose un problème d’assimilation sociale véritable à (“normalement”) guère plus de 2% d’individus d’une population donnée… Reste que cet élargissement des critères de détermination ou cette mode tendant à agglomérer beaucoup d’éléments non suffisamment ou justement apparentés à un petit noyau rassemblant des individus singuliers est potentiellement néfaste autant pour ceux qui composent ce petit ensemble (dont on “diluerait” (en quelque sorte) leur catégorie spécifique dans un tas d’autres pathologies plus répandues) que pour ceux qui s’y raccrochent (en détournant leurs problématiques avérées de leurs causes réelles qui seraient autres)…