Répondre à: Hyperactifs, surdoués, autistes… La tentation du “surdiagnostic”…

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 août 2020 à 23 h 17 min

    @ilya

    J’ai apprécié ton com’ que j’ai trouvé très sincère.

    Je pense que ton comportement et que ton raisonnement (vis-à-vis de ta “zébritude” et par rapport à ta fille) est “juste” parce qu’honnête et bien posé en ce qu’il allie rationnel et humain.

    Pour mon cas, je n’ai jamais eu besoin de “me rassurer” en me faisant “détecter” par d’autres en tant qu’atypique ; Je le suis si profondément et effectivement que je serais bien ignorant de moi-même pour devoir attendre des décennies que “des étrangers” viennent “me l’apprendre” !

    Mon QI doit être au-dessus de la moyenne… Ca aussi c’est certain à mon sens, mais il n’est pas essentiel pour moi d’en déterminer “la valeur précise” (si tant est qu’un test en serait capable) ; Je le constate déjà assez jour après jours depuis toujours et ce, sans que cela me conduise à mépriser ceux qui me paraissent moins bien pourvu sur cet aspect et alors qu’en parallèle, je sais aussi qu’ils peuvent être beaucoup plus performant que moi dans d’autres domaines.

    D’un point de vue “autistique”, je puis remplir un paquet de cases différentes on va dire… Là également, je connais mon souci (profond) d’asocialité pour l’éprouver depuis ma petite enfance. Il m’a fallu composer avec et “faire au mieux” selon mes aptitudes (limitées) en cette matière sans la compréhension de mes congénères… Mais j’aime assez mon cheminement “entêté” tendant à me faire progresser “à ma façon” et puisque je n’accepte pas celles extérieures à moi-même. Les quelques interactions que je peux établir sont très souvent de bonne qualité et je pense que je suis néanmoins très capable d’engendrer une communication fructueuse avec un individu pris à part malgré ma singularité sociale.