Répondre à: Nouveau venu

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 mai 2022 à 17 h 53 min

    Hello,

    Je te remercie à mon tour !

    Pour ma part (et l’avenir me dira si j’ai eu raison ou pas) je n’envisage pas de me soigner, car je ne considère pas ça comme une pathologie à traiter mais plutôt comme un don qu’il s’agira d’apprendre à exploiter (ou pas) / vivre avec.


    Avant la “révélation” j’avais déjà identifié des choses dans mon comportement : le fait de se passionner à fond pour un sujet/projet puis, du jour au lendemain, de s’en lasser pour passer à autre chose alors qu’il n’est pas forcément terminé / le fait de devoir s’occuper l’esprit pour arrêter la machine à penser (coucou les jeux vidéos / Lego / livres) et bien d’autres aspects comme le fait de trainer les pieds quand je dois faire quelque chose que j’ai pas envie de faire (on est tous un peu comme ça, mais apparemment c’est encore plus développé chez les HPI :D) ou d’avoir finalement pas ou peu d’amis car je me rendais compte qu’il m’ennuyaient (pas intéressant de parler avec eux). Genre au lycée, pendant les soirées où tout le monde picolait, j’étais là à attendre et à ne pas comprendre où était le fun 😀


    Au final, les seuls profils avec lesquels j’ai envie d’échanger me semblent être des personnes comme moi car j’en ai au moins 2 d’identifiées à quasi 100% de certitude dans mon entourage direct avec qui je peux discuter des heures durant dès lors qu’on tombe sur un sujet de discussion commun.


    Je me suis d’ailleurs compte, après coup, que j’ai un métier relativement compatible avec ces aspects, du coup le risque de lassitude reste très modéré (poste dans l’informatique, ce qui implique des changements permanents des situations client et/ou car la tech évolue tout le temps).


    Je te recommande d’ailleurs vivement la lecture de “Les philos-cognitifs” co-écrit par Fanny Nusbaum qui explique vraiment comment nous fonctionnons (tant au niveau biologique, observations à l’appui via scanners et autres, que social etc.) et qui donne des pistes pour gérer certains aspects du HPI qui peuvent te mettre en difficulté au quotidien.


    Après, j’imagine que comme tous les “dons” du genre, le niveau “d’intensité” varie d’un individu à l’autre et que notre parcours depuis la naissance influence aussi significativement leur niveau d’expression, il est ainsi peut-être possible que tu sois plus “atteint” (j’aime vraiment pas ce mot dans ce contexte mais il ne m’en vient aucun autre pour l’heure) que moi et que tu puisses avoir vécu ça plus difficilement, par exemple;


    Au plaisir de discuter de tout ça en MP ou IRL autour d’une bonne bière avec d’autres zèbres à l’occasion 😀