Je ne suis pas complètement certain que ta question soit bienveillante, mais je vais néanmoins y répondre.
Je pratique la solidarité autant que faire se peut.
J’essaye d’être présent à plusieurs niveaux.
Au niveau individuel:
Je fais systématiquement des courses pour les gens qui tapent la manche devant mon supermarché, de manière inconditionnelle. C’est à dire que je leur demande ce dont ils ont besoin, et si j’ai les moyens, je prend. Alcool, clopes et bonbons compris.
Je m’interpose entre les flics et les jeunes de mon quartier chaque fois que l’occasion se présente. Bien souvent les flics les fracassent pour passer le temps (les gosses ont entre 12 et 18ans). Ils ont mon adresse et savent qu’ils peuvent sonner quand ils veulent pour se mettre à l’abri dans ma cage d’escalier. Là aussi, pas de conditions, si quelqu’un te poursuis tu sonnes tu rentres, point.
Je suis présent pour le voisinage, quand il faut empêcher une expulsion, quand il faut calmer un conjoint violent, quand il faut attaquer le syndic pour réparer des fuites de toitures, etc etc…
Au niveau collectif:
Là c’est plus compliqué et je suis obligé de respecter certaines conditions.
Je suis solidaire de pas mal de mouvement contestataire, dans la mesure où ils n’ont pas de lien directs ou indirects avec l’extrême droite, et qu’ils sont relativement vigilants aux dérives sectaires.
Je suis solidaire des peuples et communautés opprimées, des personnes exilées en menant une veille informationnelle aussi précise et continue que possible. En envoyant un peu de pognon quand il en reste aussi.
J’aimerai pouvoir faire plus, pouvoir faire mieux. Pouvoir faire sans en pâtir parfois. D’où ma question, comment pratiquez vous votre solidarité (si tant est que vous la pratiquiez)? Vos idée sont probablement très bonnes et je m’en inspirerai volontiers. N’hésitez pas à développer, il existe autant de moyens d’actions que d’individus, mes limites ne sont pas les vôtres et vice versa.
Petit hommage à la communauté musulmane qui est la plus solidaire (et pas qu’avec les musulmans) que j’ai rencontré à ce jour.
Voilà, bisous