La politique et les HP

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 septembre 2018 à 23 h 13 min

    @astrolabe j’ai justement écris à ce propos, que pour moi le centrisme ce n’est pas le meilleur de toutes les sensibilités politique mais au contraire, la pire de toutes les compromissions.
    Le centrisme c’est le libéralisme tout puissant.

    Qu’on le veuille ou non, nous avons tous une culture politique mais pas nécessairement une appartenance. Je n’appartiens pas, je n’adhère pas, je ne suis pas attaché.
    Je tâche d’être libre.

  • olbius

    Organisateur
    3 septembre 2018 à 23 h 15 min

    La liberté, c’est l’esclavage 😉

    Blague à part, je suis un “libéral classique” par conviction. Ca ne veut pas dire que je me reconnais à 100% dans une case ou un auteur, mais ce serait mentir de dire que je ne me reconnais nulle part.

    Cette idée selon laquelle le libéral se trouve “au centre” parce qu’il est mou, indécis, eau tiède ou je ne sais quoi de ce genre est… très répandue, mais parfaitement erronée. En fait, c’est une vision basée sur la foi en une main bien visible. Par extension, “laisser-faire” serait “être faible”. Alors que c’est en réalité “choisir de laisser faire”, ce qui demande, mine de rien, de vraies convictions mais aussi un certain courage.

    Quoiqu’il en soit, si l’on pousse le raisonnement “ultravolontariste”, pour reprendre une rhétorique des extrêmes, on voit facilement où cela peut mener. C’est sans doute pour cela qu’il existe en effet de nombreuses similitudes entre l’extrême gauche et l’extrême droite.

    Pour ma part, plus que dans la distinction gauche / droite, c’est dans la distinction étatiste / libéral que je me retrouve le mieux. Je croise d’ailleurs très souvent des gens, de gauche comme de droite, qui sont libéraux sans le savoir – et qui vomissent même souvent le libéralisme, faute de savoir ce que cela signifie. De vraies raisons d’espérer… à long terme, disons 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 septembre 2018 à 23 h 37 min

    Ecoute moi, @esther05
    Où veux-tu aller ?

    Esther, c’est important…
    Où veux-tu aller ?

    Oui, c’est bien ça…

    “Où veux-tu aller ?”
    Ce qu’il se passe chez toi n’est pas un cas isolé.
    Tu m’écoutes ?

    Ce n’est pas un cas isolé, c’est quelque chose qui arrive partout.

    Dès lors…
    Où veux-tu aller ?
    Où veux-tu fuir ?
    Où veux-tu te cacher ?
    Nulle part !
    … Parce qu’il n’existe… plus personne…
    Comme TOI !

    C’est ça.
    C’est bien, là, écoute-moi…
    C’est très bien, ok…

    Maintenant je comprends que tu puisses être effrayé…
    Tu as peur, c’est normal.
    Je comprends, tout est embrouillé en toi…

    Laisse-moi te dire quelque chose…
    Toute cette colère, cette peur, cette confusion…
    vont se dissiper, Esther.

    Tu vas te coucher,
    Te réveiller ensuite…
    C’est très simple.
    Au matin suivant, quand tu te réveilleras, tu te sentiras merveilleusement bien…

    https://www.youtube.com/watch?v=Lk2gIdLgwz4

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 septembre 2018 à 0 h 06 min

    @olbius Bien que je sois aux antipodes de tes convictions, je les comprends. Et mine de rien, tu les défends assez bien.

    Je suppose que tu crois, quelque part, derrière tout cela en la capacité de chacun de s’autoréguler.

    Je te reprendrais cependant sur un point. Tu dis en substance que l’extrême gauche et l’extrême droite se rejoignent sur la question souverainiste.
    Soit…

    Sauf que ce que l’on désigne systématiquement comme “extrême” dans un cas comme dans l’autre, ne l’est pas… ou ne l’est plus. Il y a belle lurette que le parti communiste français a divorcé avec le stalinisme ou que le Front National n’est plus le conglomérat de groupuscules des années 70/80. Quant au parti de Jean-Luc Mélenchon, je ne vois strictement pas de résidus extrémistes.

    L’extrême gauche, c’est… C’était des mouvements révolutionnaires ou sectaires parfois violents. Les mouvements d’extrême droite (les vrais) ont choisi la clandestinité. Ils sont d’ailleurs en train de se reformer et de se coordonner avec des groupuscules russes afin de s’équiper en arme (je vous conseil de vous informer à ce sujet et de vous en inquiéter). Plusieurs opérations de police récentes ont permis de démanteler des cellules terroristes de cette tendance…

    Bref… Ce qui me gêne dans cette dénomination, c’est qu’elle sert d’épouvantail et qu’elle galvaude la définition même de l’extrémisme. C’est une façon de brandir les spectres du goulag ou des camps de concentration afin de crédibiliser des personnalités qui ne sont pas à proprement parlé des politiques, mais des gestionnaires.

    Je te rejoins enfin par rapport à la nouvelle donne politique. Nous ne sommes plus dans un clivage gauche/droite, mais bel et bien dans un confrontation verticale où s’opposent étatisme et libéralisme.

  • astrolabe

    Membre
    4 septembre 2018 à 19 h 35 min

    ” Qu’on le veuille ou non, nous avons tous une culture politique mais pas nécessairement une appartenance. Je n’appartiens pas, je n’adhère pas, je ne suis pas attaché.
    Je tâche d’être libre.”

    Ne pas adhérer, n’est-ce pas encore un geste politique? La neutralité est politique pour moi.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 septembre 2018 à 19 h 57 min

    Je ne dis pas le contraire @astrolabe, même si je ne suis pas trop d’accord avec l’idée de “neutralité” me concernant…

  • tralalaa

    Membre
    5 décembre 2018 à 19 h 16 min

    Il y a pas mal de chose d’intéressantes dans les réponses, mais je vais répondre au message initial:

    A l’instar des Saints, les hommes qui peuvent nous inspirer, même idolâtrés, restent des hommes.
    Un mec sympa disait que les penseurs sont comme des fruits, il y a toujours un pépin quelque part, faut juste prendre ce qu’on veut pour en faire sa cuisine.

    Et selon moi, le clivage est nécessaire, rien que pour les gens qui pensent avoir raison.
    Au même titre que l’hésitation peut avoir du bon, créer du doute permet de perfectionner, je pense qu’on est assez bien placé pour cautionner ça.

    La question de la “vérité” est relative, tout autant que celle du bon sens, hélas.. Ça serait bien trop facile sinon.

    Est ce que tu connais quelqu’un qui travaille au gouvernement ou à la mairie en tant qu’élu ?
    Si tu connais quelqu’un qui est ou était au gouvernement, tu dois savoir qu’outre le passé ou les idéaux qui font des parties ce qu’ils sont aujourd’hui, ils sont nécessaires au bon fonctionnement de la république telle qu’elle est pensée.
    Et que toutes ces personnes sont dans un état d’esprit où ils font du bien aux gens, où ils cherchent à être en lien avec leurs besoins d’aujourd’hui et de demain et c’est une question passionnante parce qu’elle englobe vraiment tout.

    Je crois personnellement en la démocratie, mais pas en la Veme République. Je pense qu’elle porte en elle les stigmates d’un passé déjà révolue.
    Et que si nous avions une démocratie plus participative et plus ouverte la question ne se poserait pas.
    Non, je ne fais pas de politique mais je salue l’effort de ceux qui ont choisi cette voie et de ceux qui s’y investissent, donc à terme la politique et les “HP”? Why not?
    Rien n’exclu le fait qu’il y en ait déjà eu et qu’il y en ait à l’heure actuelle.

    Ah et je pense que le libéralisme c’est bien mais si il est confronté au capitalisme économique mondial, c’est un peu “toi et ta chance”… Après encore une fois ça n’engage que moi.

    Voilà, après il y a plein de chose à développer mais globalement c’est mon avis, bien loin de croire qu’il puisse faire l’unanimité ou qu’il soit infaillible.

    Mais sinon, j’aime bien ce qui est dit dans les réponses, c’est enrichissant comme point de vue et c’est agréable de voir des gens qui savent avoir un avis modéré et réfléchi en même temps.

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