États dangereux, délinquance et santé mentale

  • bagayaga

    Membre
    20 juillet 2022 à 15 h 22 min

    Hahaha,ce qu’en dit la bible c’est que tout es la faute de Caïn. Ce qu’en dit les ossements préhistoriques c’est que y avait déjà des méchantes traces d’objets contondants dans des tronches. Alors oui ça peut être des accidents de ricochet ou de taillage de silex dans un espace contiguës. Où,déjà des problèmes de discussions au sujet de la politique, religieux, du cocovirus et si demain il fera encore chaud ors qu’il n’y a pas de saison. Y’aura toujours Jean foutre qui a carotté la gueuse de Jean cocu et Bernard qui s’est trompé de femme un peu trop souvent ou la famille trouduc qui a massacré la famille cul bordédnouille parce qu’iils avaient trouvé dix grammes d’or dans la rivière et untel qui a dégommé cezigue parce-qu’il avait chassé sur son spot “perso””. Etc. L’humain possède toujours une part de cerveau dit archaïque,animal, et il a des réactions dénuées de raison. Même si à la base il a été conditionné à être bon et humain. Comme le gentil chien de la famille, qui va bien finir par attaquer le petit enfant de la famille parce qu’il a foirfouillé dans ses croquettes.

    Moins on est soumis la justice et hors la loi,plus on est susceptible de se laisser aller à ses instincts les moins reluisants. Il faut avoir les moyens d’être encore un animal. Pour la pietaille merci de rester fidèle aux enseignements moraux acquis par la religion et la philosophie et de bien respecter le vivre ensemble !

  • bagayaga

    Membre
    20 juillet 2022 à 16 h 35 min

    *espace exigus*. Mon esprit a fourché.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    20 juillet 2022 à 17 h 55 min

    @le_bacteriophage

    Je lis ce pavé dès que possible. Après, je n’ai aucune compétence à faire valoir sur le sujet autre que celle du gauchiste-scientiste de service🤘

    Mais je pondrais mon paragraphe, rédigé avec l’international en fond sonore, sous les photos du politbureau chères à mon cœur. 😁

  • gueko

    Membre
    21 juillet 2022 à 16 h 20 min

    @le_bacteriophage

    Alors je viens de lire ton résumé un peu en diagonale.

    La criminalité en générale n’est pas vraiment une passion pour moi, mais comme tu le sais, je m’interesse beaucoup à la criminalité sexuelle, principalement concernant les enfants. Là où ça me semble biaisé, c’est qu’il n’y a pas de généalogie des faits, donc, il est compliqué de comparer des données au vue des évolution légales et médicales.

    Par exemple, le viol entre époux n’est reconnu que depuis 1990 je crois. Cependant, on peut supposer que c’est toujours arriver. De même, la psychiatrie en est encore “a ses débuts”, donc, ça me semble un peu présomptueux de faire un lien entre les deux.

    Le fait que les gens se sentent moins en sécurité… euh… à première vue, je dirais que les gens sont des cons. Cela fait des dizaine d’années qu’on sait qu’en moyenne, un homme sur 100 est pédophile par exemple, et pourtant, la majorité des gens ont atterri quand les mouvements de libération de la parole sont arrivés.

    Les questions de fond ne sont jamais abordées. On ne se demande jamais le pourquoi. Cet article ne me semble pas faire exception.

    Je finirais en parlant de notre époque. On est tellement dans une société victimaire (il suffit de regarder tous les malheureux “hp” de ce site par exemple), que l’autre est aussi associé à une victime par projection, dans beaucoup de cas. Ce qui fait qu’on accorde beaucoup de remises de peine ou de circonstances atténuantes, qui contribuent, à mon sens, à une infantilisation et à un refus de grandir et de se remettre en question. Donc les coupables deviennent “victimes” (du système, de leur enfance, etc…).

    Voilà, je sais pas du tout si c’est le genre de réponses que tu attendais

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 juillet 2022 à 18 h 20 min

    Salut @le_bacteriophage

    J’ai donc lu ce texte jusqu’au bout en dépit de sa partialité. Partialité qui prend tout son sens car il est clairement politiquement orienté et incomplet. Quand je parle d’orientation politique – ce qui en soi se défend – je veux dénoncer davantage l’aspect caricatural de son engagement que la grille de lecture humanisante du sujet.

    Mais à propos de sujet, essayons déjà de le définir à travers son titre : États
    dangereux, délinquance et santé mentale : représentations, insécurité et peurs
    sociétales comme sources de la stigmatisation des malades mentaux

    En écartant les redondances, les litotes et les fioritures stylistiques, on parvient à deviner que la problématique est la stigmatisation des malades mentaux responsables d’actes criminels.

    L’introduction devrait permettre de cerner plus précisément le débat. Mais au lieu de cela, elle ne fait qu’imposer des idées préfabriquées, aussi idiotes qu’indigentes.

    On constate ainsi que l’auteur essaye de faire une vague généalogie de la problématique. On s’aperçoit assez rapidement qu’elle mériterait un espace beaucoup plus étendu pour permettre à l’auteur d’être son propre critique, de nuancer et d’étudier sérieusement la question de la délinquance et de la séparer de la maladie mentale pour y revenir plus tard. L’amalgame est malheureusement fait dès le début, à travers un chapelet de poncifs et de raccourcis que David Vincent n’aurait même pas osé prendre (désolé pour cette blague qui ne fait rire que moi).

    On peut admettre que “les peurs et l’insécurité augmentent depuis 1975 avec l’effondrement du modèle de l’état providence des
    années suivant la dernière guerre mondiale, construit sur le salariat et l’assistance sociale” (sic),
    mais il me parait crucial d’y ajouter l’avènement de la société de consommation, les bouleversements sociétaux des années 60 et le premier choc pétrolier. Ces oublis sont tout bonnement impardonnables, car ils sont tous les trois des facteurs majeurs dans l’évolution de la criminalité que ce soit dans ses modalités, dans ses causes et dans sa réception. On pourrait ainsi relever un profond hiatus entre le monde politique promulguant des lois de plus en plus clémentes (abolition de la peine de mort, fin de la perpétuité réelle, multiplication du sursis, bracelet électronique, etc.) et la population qui reste non seulement favorable à la peine de mort mais qui, de plus, réclame le cumul des peines, ou l’application stricto sensu de la perpétuité.

    Certes les médias relayent les faits divers avec, parfois, un excès d’émotion et de sensationnalisme, mais ce n’est absolument pas le fait de la société post-moderne. Il suffit de lire les unes des journaux d’avant la première guerre mondiale ou celles de Radar ou de Détective pour s’en convaincre.

    Si enfin beaucoup de lois sont promulguées pour répondre au cas par cas à la criminalité, peu d’entre-elles sont mises en application à cause de la machine juridique ou du manque de moyens logistiques pour les appliquer. La double peine (détention et expulsion des migrants) est un exemple, parmi d’autres. Les deux grandes avancées restent la fin de la prescription (encore qu’il faudrait que je sois plus nuancé) et la création du FNAEG (Fichier National des Empruntes Génétiques) – malgré les protestations de certains politiques de gauche, faut-il le préciser ?

    En revanche toutes les dispositions et assouplissements dans les procédures et les sanctions favorables aux prévenus sont effectives sans retards, ni difficultés. Je parle du bracelet électronique un peu plus haut, mais on peut ajouter la présence d’un avocat pendant la garde à vue ou le système d’aménagement de peines.

    Dans celles-ci, il y a la batterie de lois qui prennent en compte l’altération du discernement au moment des faits ou l’éligibilité à une sanction pénale des individus présentant des désordres mentaux. Avant les années soixante-dix, les expertises n’étaient pas systématiques et ne pesaient pas autant qu’aujourd’hui.

    Je termine à peine de pointer les faiblesses du titre et de l’introduction…
    (A suivre)

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    21 juillet 2022 à 20 h 05 min

    Bon alors j’ai lu l’article et les réactions ci dessus 😁

    Pour ce qui est de la stigmatisation supposé des malades mentaux et leur amalgame à la délinquance/criminalité violente, il ne me semble pas que ce soit la cas.

    De nombreux dispositifs aux cours des procédures permettent de prendre en compte l’abolition du discernement comme le note judicieusement @jabberwocky

    Par contre on entend régulièrement les associations de victimes se plaindre de l’absence de procès quand le prévenu est “un fou”, ce que l’on doit à la fiction grotesque du “droit des victimes”, qui, ne cherchez pas, n’existe factuellement pas. Et c’est tant mieux.

    Pour ce qui est du discours général autour de la prison, je souscris pour partie à ce discours horriblement humaniste 😁

    C’est un fait, qu’aujourd’hui, la prison est une machine à transformer un délinquant en criminel, voir un dealer de shit en jyhadiste (encore une victoire pour la spiritualité 🤭). Je ne suis pas pour autant abolitionniste, mais ça devrait nous questionner sur l’efficacité du dispositif.

    Pour finir au son du chant des partisans, si on regarde ces situations au regard de l’économie on constate l’apparition de stratégies très élaborées de pénalisation de la pauvreté. Élaborées car cette saloperie d’humanisme a infusé dans les esprits faibles et il faut leur faire admettre, à ces cons, qu’un degré de violence et de contrôle supplémentaire seraient absolument formidable.

    Si je résume je crois aux fondements sociaux-économiques de la délinquance et de la criminalité.

    Je ne crois pas que la simple exemplarité d’une peine, aussi sévère soit-elle, permette de tenir à distance les actes de violence.

    Il faut juger, paraît-il, une société, à la qualité de ses écoles et de ses prisons.

    On a pas le cul sorti des ronces 😁

  • le_bacteriophage

    Membre
    21 juillet 2022 à 23 h 56 min

    Merci à vous 3 pour ces débuts de réponses. Je n’ai pas énormément de temps en ce moment mais d’ici quelques jours, ça devrait aller mieux.

    Juste rapidement :

    @gueko

    J’étais simplement curieux de voir le type de lecture que chacun accorderait à cet article donc la seule chose à laquelle j’aurais pu m’attendre c’est que certains en ai la même lecture que moi. C’est n’est pas le cas et c’est super. Je suis content que tu ais répondue même si je vois bien que ça ne te fait pas spécialement vibrer 🙂

    @jabberwocky

    J’attends forcément la suite mais je suis déjà content de voir que tu vas taper sur pas mal de choses en tentant d’être précis. Merci pour ça.

    @hautpotentieldeconneries

    Je ne suis pas trop surpris de voir que tu sembles apporter globalement la même lecture que la mienne de cet article. Tu feras un fier soutien quand j’irai tenter de développer ce que j’en ai compris 😀

    Prochainement, je vous détaillerai précisément ce qui m’avait amené à partir à la recherche de ce type d’article. Encore une fois, c’est ce satané (satanique) @red_pills_distributor le fautif.

    En attendant, je vous souhaite un chouette “presque week-end”

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 juillet 2022 à 12 h 24 min

    Par contre on entend régulièrement les associations de victimes se plaindre de l’absence de procès quand le prévenu est “un fou”, ce que l’on doit à la fiction grotesque du “droit des victimes”, qui, ne cherchez pas, n’existe factuellement pas. Et c’est tant mieux.

    @hautpotentieldeconneries Deux remarques par rapport à ton affirmation.
    1) Les associations de victimes montent au créneau non pas, spécifiquement, quand le prévenu est fou, mais quand les instances juridiques, les différentes administrations concernées, la police ou les psychiatres ont failli. Tu n’as pas idée du nombre de boulettes commises en France dans les enquêtes policières et leur sanctions : destructions de scellées, experts qui se contredisent, libération accidentelle ou en dépit du bon sens, absence de réactivité ou de suivi, rapports enterrés ou perdus, procédure caduque ou irrégulière…

    Je vais te donner un exemple un peu extrême.
    Dans l’affaire Patrice Allègre, avant que ce fait divers lui soit attribué, on a retrouvé une jeune femme ligotée ayant subit des rapports sexuels violents, dans un appartement incendié. Conclusion du chargé d’enquête : Suicide !

    Tu m’étonnes que quand tu es un parent de la victime tu sois un peu contrarié, d’autant qu’en grattant un peu tu te rends compte que les enquêtes expédiées étaient nombreuses à Toulouse, à cette époque.

    C’est notamment grâce à l’opiniâtreté des associations que cela a évolué.

    2) Même si l’éducation est effectivement un facteur primordial, on ne peut pas tout excuser sur ce seul prétexte et mépriser comme tu le fais, à travers ta formule, les victimes et leur famille.

    Je ne crois pas que la simple exemplarité d’une peine, aussi sévère soit-elle, permette de tenir à distance les actes de violence.

    L’erreur est de penser que la sanction n’a pour utilité que la dissuasion et l’exemplarité. C’est aussi et surtout un jalon ou, si tu préfères, quelque chose qui balise les actions. Niveler les peines ou les plafonner est en soi une injustice. Quand tu assassines 7 femmes en France et que tu en violes 14 autres, comme Guy George, tu écopes d’une peine dérisoire de 22 ans… la même que celle de Bruno Garcia-Cruciani coupable d’avoir tué, 1 femme. Il y a un petit soucis, non ? D’autant que l’on sait que Guy George est un psychopathe irrécupérable.

    <font color=”rgba(0, 0, 0, 0)” face=”inherit”>Pour l’anecdote, le pauvre chou, a eu 4 compagnes pendant sa détention. 4 gauchistes </font>apitoyées<font color=”rgba(0, 0, 0, 0)” face=”inherit”> par sa négritude et son enfance malheureuse (pendant laquelle il a violé sa belle-</font>sœur<font color=”rgba(0, 0, 0, 0)” face=”inherit”>).</font>

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    23 juillet 2022 à 11 h 36 min

    @jabberwocky

    Je pointais

    1 que la justice ne s’occupe pas des victimes autrement que par d’éventuelles réparations décidées par jugement.

    Le droit des victimes est un concept, qui n’existe pas dans la réalité, et je m’en félicite car ce n’est pas l’objet d’un procès, qui est de juger des actes d’un prévenu, de les qualifier et de décider d’une peine, le cas échéant.

    2 je ne conteste pas la légitimité des associations de victimes de demander des comptes en cas de disfonctionnement de la chaîne judiciaire. Ils sont nombreux, mais il suffit de regarder la part de la richesse nationale consacrée à la justice pour comprendre l’origine du problème.

    3 pour un jugement impartial et serein , il faut un climat avec le minimum d’affect possible. Les associations de victimes, c’est bien humain, amène justement l’affect dans les débats judiciaires, et ça me défrise.

    Ensuite, la peine.

    On est d’accord pour dire que la sanction est là pour poser des jalons entre les actes admis ou non en société. Néanmoins il me semble que l’objectif de la justice est de protéger la société des actes inadmissibles, et les peines doivent s’inscrire dans cette logique.

    Si la prison devient l’université du crime, les courtes peines peuvent devenir contre productives.

    Si la détention n’est conçu que comme une mise sous le tapis carcéral des individus dangereux, alors je comprends le pdv qui souhaite le cumul des peines pour arriver à des condamnations grotesques état uniennes de 384ans de prison. Mais c’est un peu une capitulation de l’intelligence…

    La surpopulation carcérale désastreuse, l’état honteux des prisons, sont des freins à toute idée intelligente sur le sujet de la politique pénale.

    La prohibition du cannabis remplit les prisons de petits trafiquants qui en sortiront gangsters. Ces dispositions “implacables” contre le shit, décidées par des politiques autour d’un cigare et d’un cognacs sont savoureuses.

    Il me semble qu’on a pourtant un exemple historique frappant sur l’effet précis de la prohibition sur la délinquance et la criminalité…

    Si on continue à se considérer comme une civilisation, il serait peut-être souhaitable que nous réfléchissions autrement en terme de politique pénitentiaire, pour lutter contre la récidive et l’endurcissement, voir la radicalisation des détenus.

    Quand à tes exemples, que dire…

    Les causes socio économiques, etc… sont pour moi essentielles pour comprendre la délinquance et la criminalité, pour autant elle n’excuse aucun comportement individuel, ceux qui ne comprennent pas ça sont des gauchistes d’opérette.

    Un acte délictueux ou criminel relève d’un choix à un moment T, et fort heureusement tous ceux qui ont une enfance difficile ne franchissent pas les limites de la loi.

    Pour finir, je ne suis pas naïf, certains individus sont inamendables, brutaux, sociopathes, ou carrément Psychopathes et pour ceux là je ne vois aucune alternative intelligente à l’incarcération.

  • marsupio

    Membre
    23 juillet 2022 à 21 h 42 min

    En tant que schizophrène à tendance paranoïaque depuis mes 16 ans stabilisé, donc juste en dessous du psychopathe en terme de dangerosité, je m’exprime pour dire que lorsque j’étais en état de crise , j’étais incontrôlable. Donc innocent, bien que pouvant avoir des comportements violents ou dénués de bon sens. Grâce aux récents progrès de la psychiatrie, je risque moins de crise donc moins dangereux. D’ailleurs, jusqu’à mes 40 ans, j’étais surtout dangereux pour moi ( TS, TA, scarification, tentative de mutilation, prise de risque inconsidérée, etc … ).

    Et pour ce qui est des erreurs de diagnostic, la psychiatrie sort tout juste de l’âge de pierre, donc excusez qu’il y ait encore des experts qui se contredisent sur des cas tangents. Et dites-vous bien que l’hp c’est pire que la prison : on y a encore moins de droits et de libertés même s’il y a du progrès par rapport aux années 70.

    Sinon, je rejoins l’article sur le constat que, depuis les chocs pétroliers, l’ultraviolence a éclos alors qu’on est quand même paradoxalement au summum du mouvement peace & love. Le mouvement punk lui succédera avec Mad Max où le flic doit se montrer encore plus violent que les criminels. Ou Orange mécanique et son lavage de cerveau comme solution.

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