[hautpotentieldeconneries]

@byaku

Napoléon a ressenti l’ivresse du pouvoir. C’est malheureusement standard, en effet. En Espagne, il a voulu faire “le bonheur du peuple” contre son gré, en voulant couper les ailes du pouvoir de l’Église omnipotente. De son point de vue, ou même du mien, anticlérical forcené, c’était un objectif louable, pour autant le peuple espagnol n’en voulait pas, et il a fait ouvrir le feu sur la populace qui défendait son clergé.

C’est l’aveuglement qui est consubstantiel de l’ivresse des cimes qui à conduit l’empereur à ces fiascos. Le pouvoir d’un seul homme, aussi providentiel soit-il, conduit, à ma connaissance, toujours à ce type de biais mortifère.

Quand au communisme, son glissement vers une forme quasi religieuse ne pouvait que le condamner au totalitarisme. Les travaux économiques de Marx sont toujours d’actualité pour décrire les dynamiques économiques à l’œuvre. Ses écrits politiques, eux, sont probablement motivés par l’aigreur d’avoir été méprisé par la bonne société britannique et raillé par les économiste capitalistes londoniens. À mon sens son seul “péché” est d’avoir signé le manifeste du parti communiste par dépit revenchard.