Philosophie et spiritualité
Un groupe pour parler philosophie et spiritualité, entre adultes Haut Potentiel Émotionnel (HPE) ou... Voir la suite
Quelques faits à propos du (faux) jugement, comment et pourquoi s'en préserver
-
Quelques faits à propos du (faux) jugement, comment et pourquoi s'en préserver
Vous gagnerez à vous améliorer vous même, et à être de meilleurs compagnons de routes, pour vos amis, proches, ou celui ou celle qui partage votre quotidien, si vos faites l’effort de comprendre quelques faits basiques concernant le jugement, ainsi que divers moyens afin d’éviter d’y recourir à votre insu. Parfois, on est juge sans en avoir conscience. On observe un univers autour de soi, et on choisit de le définir tel qu’on l’aura alors perçu. Puis celui ci restera condamné à être, ad vitam, ainsi qu’on l’aura défini. Mais cela reste la propre vision de l’esprit de celui qui aura, de la sorte et à proprement parlé, jugé de façon subjective.
Donc procédons avec quelques faits sous la forme d’une liste.
Concernant le (faux) jugement :
– le jugement est définitif, et celui qui l’émet ne se remet jamais en question
– Il n’est jamais proposé au jugé un quelconque échange
– il ne lui est pas permis ni de se défendre ni de s’expliquer
– le jugement se passe parfois exclusivement dans la tête du juge
– le juge, certain de son jugement, fera semblant de chercher des explications, n’en tiendra pas compte, et pire encore s’en servira pour confirmer son jugement; par exemple : le jugé dit “A”, le juge dira “voyez, c’est la preuve” si “A” va dans son sens, ou bien “le jugé ment, c’est donc une preuve” si “A” ne va pas dans son sens.
Effets sur la personne jugés :
– peut le vivre comme un traumatisme
– peut réagir de façon agressive, comme c’est une forme d’agression
– peut être amenée à se replié sur elle même, ou ostracisée, stigmatisée par ces (faux) jugements
– le regards des spectateurs changera en raison de ce jugement, fut il raisonné ou arbitraire et sans fondement réel autre que la pensée et la parole du juge
Quelques faits à ne pas confondre avec un (faux) jugement :
– les questions posées ne sont pas un jugement. elles permettent de répondre. (Parfois elles peuvent ressembler à de l’inquisition, être le fruit d’un préjugé ou jugement, mais c’est un autre problème)
– une proposition permettant à l’autre de répondre
– l’analyse de faits réels, et leurs possibles interprétations
A noter que certains jugements peuvent, selon la condamnation, permettre une amélioration des conditions à la fois du jugé que des personnes touchées directement et indirectement par ce jugement. Mais encore faut il que ce soit un “vrai” jugement, et que les participants soient capable de pardon.
Qui est incapable de pardon ne devrait pas avoir le droit de juger.
Dans la pratique, il vaut mieux essayer de ne pas juger une personne. Mais parfois, les faits sont bien présents et une répétition démontre de la personnalité d’une personne.
Je me rappelle de ce simulacre de jugement, face à Ponce Pilate. Quelle blague ce fut. Cela ne s’est pas du tout passé, ou presque pas, tel qu’on vous l’a raconté. Je n’ai pas eu droit à me défendre. On m’a jugé sans possibilité de m’expliquer. On a fait en sorte de me droguer afin, justement, que je ne soit qu’à l’état de loque au moment précis où j’aurais eu l’opportunité de jouir de mon droit d’expression. A la suite de quoi, on m’a conduit vers la croix. L’avantage de ces dites drogues, c’est que je n’ai pas trop eu à souffrir sur le moment. C’est après que vient la douleur. Mais je pense être tombé dans une sorte de coma à moment donné. Lorsque je me suis réveillé, ce fut sur un lit de paille, entouré de quelques proches de confiance prenant soin de moi. Par la suite, je restais caché de tout ce tumulte inutile. J’ai sans doute eu une sorte d’illumination.
Donc ne soyez point des Ponce Pilate, ni même ses complices.
Afin d’éviter les jugements, ou de s’en préserver :
– laisser l’autre s’exprimer
– acceptez son point de vue
– tolérez les différences
– comprenez le droit à l’erreur
– sachez demander pardon et vous excuser lorsque vous aurez émis malencontreusement un (faux) jugement
– sachez pardonner lorsqu’on vous aura jugé par mégarde
Allez dans la paix de moi même. Amen.
Contenus connexes :
Connectez-vous pour répondre.