Le libre arbitre

  • meynone

    Membre
    9 février 2020 à 22 h 01 min

    Ohh merci sujet trop intéressant !! 😋

    J’ai tendance à me dire que… la personne que je suis aujourd’hui n’est probablement que le résultat de tout ce qui s’est passé dans ma vie jusque-là, c’est-à-dire les moments partagés, avec les personnes que j’ai rencontrées, les événements qui sont arrivés, etc. J’imagine que ça nous est tous déjà arrivé de se retrouver dans une situation dans laquelle on peut se dire (sans se le dire réellement), par exemple “Avant, j’aurait fait ça. Mais depuis que j’ai eu cette discussion avec cette personne, ça m’a fait réfléchir, et du coup je vais agir autrement”
    Par conséquent, je ne pourrais être tenue comme seule et unique responsable de mes réussites et de mes échecs ? Puisque ceux-ci ne seraient enfait que le résultat de la somme des conséquences d’autres faits passés… ?

    Alors oui, on a des personnalités différentes… Mais je me demande si, nptquelle autre “conscience” qui aurait été dans mon corps à la place de la mienne, ne serait-elle pas devenue exactement la même personne que celle que je suis aujourd’hui (et vice versa) ?

    On pense être libre en choisissant une chose plutôt qu’une autre, mais qu’est-ce qui nous pousse à faire ce choix en réalité ? Si quelque chose fait que nous optons davantage pour une option, alors avions nous réellement la possibilité de nous tourner vers cette autre option ? Dans le principe, ça me fait un peu penser à “Face, je gagne, Pile, tu perds”….

    Je trouverais ça un peu triste en réalité, simplement cela ne me semblerait pas impossible…. 😊

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 février 2020 à 6 h 18 min

    Je crois également que le fameux “libre arbitre” que l’on se reconnait et/ou se donne n’est pour grandement que la résultante de ce qui a fait notre individualité et modelé notre personnalité, à savoir et souvent pour beaucoup, ce qui provient de l’extérieur (qui est “étranger à nous même” donc) à travers les autres, les évènements, les situations que l’on vit (bon gré, mal gré) et qui nous influence. Il en va de même pour l’environnement et le contexte auquel on est soumis… Sans oublier tout ce qui est assimilé (consciemment ou non) par et pour nous même, ou ce que l’on retient préférentiellement de par notre inclination inné.

    Partant donc de ce postulat que notre capacité d’auto-détermination est tributaire dans des proportions plus ou moins (mais toujours notablement et très souvent plus) grande de contingences qui nous échappent et ce, simplement parce que l’on y est confronté ou que même nos connaissances choisies proviennent invariablement et de façon considérable de “notre dehors” plutôt que de notre propre auto-analyse, introspection et réflexion personnelle, en considérant tout cela et en l’admettant donc, on pourrait effectivement se dire que notre “libre arbitre” ne nous appartient plus ou pas, pas si intimement du moins…

    Mon avis est que si pourtant !

    Car quoi qu’il en soit, on se doit d’être responsable de ses actes !

    Peu importe que l’on soit assujetti au monde et qu’il ait un impact profond et puissant sur ce que l’on est devenu, cela ne doit en aucun cas nous porter à croire que l’on n’est pas ou plus en capacité de décidé de notre propre chef et ce même si ce pourrait être l’extrémité réelle à laquelle certains en viennent et se perdent !

    De se laisser manipuler ou de se rendre coupable d’une faiblesse si énorme qu’elle ferait de nous des victimes de tout et tous n’est pas une ligne de défense acceptable pour définir un être humain digne de ce nom.

    Je pense que personne (!) ne peut se cacher derrière ses manques ou ses failles pour s’exonérer du propre rôle qu’il joue dans cette partie qu’est la vie !… Et, dans cet ordre d’idée, je ne reconnais absolument pas cette excuse pour quiconque, adulte normalement constitué qui l’avancerait en se plaignant de son sort si funeste soit-il !

    C’est un des domaines ou je suis très peu empathique envers mon prochain…

  • anne77

    Membre
    10 février 2020 à 7 h 51 min

    Les influences (pourquoi dire toujours manipulation ?) peuvent être positives aussi…

    l’intuition me sert à choisir cela n’est pas toujours facile et demande parfois du courage.

    Mon intuition peut-elle être influencée par autre chose que mon bien ?

  • max

    Modérateur
    10 février 2020 à 9 h 15 min

    @momosse

    Tu considères que se laisser manipuler est une faiblesse, je suis d’accord, mais personne n’est en capacité de voir tout ce qui le manipule, et donc personne n’est en capacité de se préserver de toute manipulation. Ce qui en fait une faiblesse pardonnable.

    Nous sommes tous manipulés, le marketing, la publicité, la politique, n’ont d’autre but que d’obtenir quelque chose de nous, et si l’on est pas d’accord, on usera de toutes les techniques possibles pour nous faire changer d’avis.

    @anne77 ta question est très intéressante : a priori, je dirais que non, ton intuition n’oeuvre pas toujours dans ton interêt, sinon, on ne ferait jamais un geste généreux, mais du coup est-ce que que la générosité dont je peux faire preuve est dans mon intérêt ? on ouvre une autre discussion là dessus ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 février 2020 à 10 h 40 min

    Je ne dis pas que d’être manipulé est condamnable en soi puisque je suis d’accord, on l’est tous… Ce que je pense par contre, c’est que de se retrancher derrière cela n’excuse en rien de sa propre responsabilité, sauf à considérer que nous serions des membres d’un troupeau de boeuf que l’on peut mener à faire tout ce que l’on souhaite indépendamment de leur volonté propre… Auquel cas oui, j’estime que ces boeufs-là méritent amplement ce qui leur arrive.

  • meynone

    Membre
    10 février 2020 à 22 h 01 min

    Je pense voir ce que tu veux dire Momosse, dans le cas où nous n’aurions pas ce libre arbitre ce n’est pas une raison pour être spectateur de sa vie en gros (se trouver des excuses pour ne pas être acteur), c’est bien ça ?

    Et c’est peut-être justement parce qu’on ne sait pas (qu’est-ce que c’est énervant de ne pouvoir être sûr de rien, et paradoxalement c’est probablement la meilleure chose qui soit, n’est-ce pas ?) que “dans le doute”, on ne peut se contenter de se satisfaire du minimum, et qu’on le veuille ou non encore une fois, malgré toute la persuasion que l’on peut avoir, ne sommes nous pas contraints à essayer de toujours choisir les options qui nous paraissent les “meilleures” ?

    Peut-être que cette personne qui se lamente sans arrêt sur son sort, persuadée d’avoir “la poisse” et n’attirant à elle que des problèmes, avec la connaissance et les capacités, toutes deux limitées, qu’elle avait au moment de faire ses choix, n’y voyait jusque là pas de meilleure option ?

    Je comprends que tu puisses être peu empathique à ce sujet… On aurait envie de leur dire “prend les choses en main, on peut pas le faire pour toi, tu crois qu’on fait comment nous ? Pose toi les bonnes questions, réfléchis, remet toi en question, etc.” Ces personnes ont tendance à m’agacer, et à me désoler à la fois… Car au fond je pense que si toi par exemple, tu as réussis, plus ou moins “seul”, à t'”armer” face à la vie (pas dans le sens où la vie est une bataille hein je pense pas ça, mais simplement que tu as réussis à comprendre certaines choses qui te permettent d’arpenter la vie plus sereinement, en confiance, etc.) ça n’est pas forcément le cas de tout le monde, et ceux-ci ont peut-être besoin que quelqu’un les aide à confectionner leur première arme afin de trouver la force et l’envie de se battre ? Évidemment, des fois tu as l’impression de perdre du temps, de parler à un mur…peut-être pcq l’arme que tu leur propose n’est pas adaptée à leur situation, que ce n’est pas toi qui pourra les aider à cet instant t, mais quelqu’un d’autre, dans un autre contexte pourrait peut-être le faire… ?

    Ça fait beaucoup de peut-être lol, mais je crois que c’est ces peut-être quelque part qui me permettent de garder espoir en l’humanité…. 😊

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 février 2020 à 8 h 51 min

    @meynone

    Je t’invite à me nommer ainsi ( @momosse ) pour que je sache que tu t’adresses à moi la prochaine fois… En n’étant pas beaucoup à survoler les sujets ces derniers temps et du moins ainsi, je saurais que c’est le cas.

    Sinon oui, tu as bien compris mon positionnement personnel concernant les manipulés ou plus généralement les “victimes en puissances” qui cèdent littéralement leur “libre arbitre” sur l’autel de leurs espérances déçues parce que confiées à d’autres qu’elles même…

    Je comprends et même partage relativement ton appréciation plus “humaniste”, empathique et émotionnelle au demeurant car oui aussi, on doit prendre en compte que tous nous ne sommes pas égaux face aux diverses influences auxquels nous somme continuellement confronté et que de faire le tri entre celles qui seraient (supposément) bénéfiques par rapport à d’autres qui nous seraient (effectivement) néfastes est ardu et demande un grand discernement… Qui (ça me semble) est inaccessible à un nombre important de nos semblables, eux qui sont en si grande demande d’être rassurés, confortés, assimilés aux autres ou à des idées fédératrices d’ordres communautaires, politiques ou spirituelles notamment…

    Je crois que beaucoup de nos semblables attendent trop des autres et de l’extérieur. Que de se livrer aussi complètement et sans nuance à une cause ou à un système donné est pour eux ressenti comme nécessaire, obligatoire et indispensable pour (quelque part) leur permettre de “se trouver eux même”… Cela s’avère néanmoins et assez souvent un mauvais calcul de leur part.

    On se doit avant tout “à nous même” de se déterminer en toute conscience et ce, surtout sans jamais s’ôter “une issue de sortie” au travers de ré-évaluation régulière de nos positions… L’évolution de chacun doit être constante et de réaliser que l’on s’est fourvoyés dans nos choix et décisions n’est que profitable pour soi-même… Un “examen de conscience” devrait être une démarche apprise dans le cadre d’un enseignement spécifiquement dédié tant celle-ci semble totalement absente auprès de la grande majorité de nos contemporains !

  • pulsar

    Membre
    12 février 2020 à 22 h 15 min

    la lecture de toutes vos contributions, j’ai l’impression que nos avis se rejoignent tous (à peu de choses près) en ceci que notre libre arbitre n’est pas totalement libre.

    Il est plutôt contraint, modulé, presque entravé par ce que l’on pourrait qualifier de paramètres tant intérieurs (notre vécu, notre éducation, nos croyances et convictions, notre manière de percevoir le monde, etc) qu’extérieurs (notre environnement, les circonstances, les moyens dont nous disposons, etc). Un peu comme si la « largeur » de notre libre arbitre était modulable.

    Et cette « largeur » semble aussi dépendante de notre état mental. Selon qu’on soit dépressif, juste à l’aise dans ses baskets ou qu’on pète la forme, et bien qu’on soit exactement dans les mêmes circonstances, notre libre arbitre ne nous offrira ni la même étendue de possibilités ni les mêmes options.

    Cependant, cela ne nous autorise en rien à nous dédouaner de la responsabilité de nos actes. Nous ne sommes pas non plus les jouets du destin, bien que parfois on puisse en avoir l’impression. De plus, il me semble n’y avoir de véritable destin que ce que l’on tente de nous imposer à notre insu.

    Bref, notre libre arbitre me paraît quand même assez captif (notamment de notre nature d’êtres humains) bien qu’il ne soit pas non plus totalement enchaîné. Dès lors, pourquoi le qualifier de libre s’il ne l’est pas totalement ? Ne devrait-on pas le nommer autrement ?

    @anne77 Le mot « manipulation » peut faire peur. Mais le sens commun attribué à ce mot est trompeur car la manipulation (au sens de la psychologie sociale) ne se résume pas aux actes malveillants. Cela inclut aussi les « influences » bienveillantes que tu évoques. À noter également qu’on peut « influencer » quelqu’un en mal.

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 février 2020 à 13 h 56 min

    Il faut savoir que l’inconscient n’existe pas, c’est d’ailleurs aussi pour ça que beaucoup de gens et surtout les surdoués se perdent dans leur réflexion, se trompent, et finalement sont indécis, ne trouve pas la solution, puis se remettent en question et ect ect ect.

    Ce n’est pas soit on est conscient soit on est inconscient mais c’est juste “le plus ou moins conscient”.

    Il faut travailler sur son intériorisation, ce que l’on ressent en nous et nos intuitions (différent de l’instinct).

    Tout peut être conscient (quand l’illumination est atteinte).

    Le libre arbitre c’est par rapport à notre force mental et notre conscience, et aussi par rapport à notre ego (côté malsain, là d’où viennent les pulsions mauvaise, source de la haine), et notre côté bon, notre être, notre nous même (là d’où viennent les bonnes pulsions, source de l’amour).

    Force mental -> possibilité de nous raisonner, choisir entre le bien ou le mal, entre notre être ou notre ego, entre l’amour ou la haine, la vie ou la mort (mort mental, spirituel, émotionnelle, phisique).

    (C’est aussi pour ça qu’il est très important de travail / développé notre force mental pour repousser le mal et se diriger de plus en plus vers le droit chemin, principe du chemin du milieu)

    Les limites du libres arbitre sont en fonction de notre taux de faiblesses, de notre taux d’ego, de nos limites.

    Dans ce cas, c’est toujours du conscient, ou plus ou moins conscient, mais on ne peut pas faire autrement.

    Il faut développer notre conscience et force mental, pour développer notre libre arbitre.

    On peut prendre conscience de notre libre arbitre, le percevoir, grâce au développement mental / spirituel (si vous ne croyez pas au spirituel, peut importe dite développement mental tout court dans ce cas).

    C’est un signe de l’éveil spirituel, le moment où l’on vis notre spirituel et on ne fait plus juste de croire, peut être, que le spirituel existe.

    Il y a aussi un rapport entre conscience et lucidité.

    Prendre conscience de quelque chose -> percevoir (lucidité).

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 février 2020 à 15 h 04 min

    Je dévié un peu mais d’ailleurs :

    serpent qui se mange la queue

    Rapport avec la kundalini, le serpent qui arrête de tourner en rond et qui avance.

    Serpent en rapport avec le signe des pharmacie (une croix avec 2 serpents qui montent). (Maintenant généralement ce n’est plus qu’une croix verte mais ça dépend) car santé -> rapport avec la vie, l’élévation spirituel, kundalini etc.

    Serpent en rapport avec la constellation du serpentaire, et oui une 13eme, signe astrologique du serpentaire, qui est au milieu des 12 signes (taureau, poisson etc) au milieu du cercle, car rapport avec l’élévation, la kundalini, Odin (ou Zeus etc c’est le même) le roi des Dieu, le roi des 12 autre Dieu (12 signe astrologique) qui est Dieu le père créateur des humains (ainsi que dans la Bible).

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