Le bien et le mal

  • Le bien et le mal

    Publié par Membre Inconnu le 16 février 2020 à 14 h 35 min

    Le bien et le mal sont des notions qui semblent assez récurrentes dans la plupart des discussions alors que ces deux concepts eux-même de semblent pas très bien définis.
    C’est donc dans le but de discuter autour de ces deux idées que j’ouvre ce sujet.

    Quoi de mieux pour commencer que de rechercher les définitions. Sur le site de Larousse, le bien est défini des la façon suivante:
    “Ce que prescrit une règle morale, par opposition à ce qu’elle condamne ; conduite conforme à cette prescription”

    D’après cette définition, le bien se réfère à ce que qu’exige la morale. Mais qu’est-ce que la morale ? Le site de Larousse nous renseigne à nouveau:
    “Ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d’une certaine conception de la vie”

    Ainsi, la morale est définie comme l’ensemble du bien, et le bien est définit comme étant les éléments de la morale. On tombe donc sur un premier paradoxe qu’il s’agit d’éclaircir.

    Je ne vais pas, sur ce premier message, offrir une réflexion complète sur ce que sont le bien et le mal afin de laisser à tous la possibilité d’apporter leurs éléments que j’espère les plus argumentés possibles, le sujet étant, comme vous avez pu le voir, flou et nécessitant de la précision dans les propos.
    Je partagerai mais propres analyses plus tard, lorsque tout le monde se sera déjà fait une idée sur la question (pour ne pas influencer).

    Merci d’avance pour votre participation !

    Membre Inconnu a répondu il y a 3 années, 6 mois 16 Membres · 78 Réponses
  • 78 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2020 à 18 h 28 min

    Bobo, vaste sujet, c’est peu dire ^^.

    J’ai le pressentiment que je vais dériver total et finir par parler d’anomalie génétique à la fin ^^.

    J’essaie de remettre un peu d’ordre dans ma réflexion, (durrrrrrrrrrr boulot , voire irréalisable ^^) et je viendrais y répondre ^^ , du moins y apporter ma contribution ^^

    Merci d’avoir ouvert ce sujet ^^

  • bagayaga

    Membre
    16 février 2020 à 18 h 58 min

    Très intéressant comme sujet @ArthurAD

    J’ai envi de commencer par ce qui est à définir comme étant mal.

    Je dirais que ce sont des actes proscrit par la société. Ce qui est condamnable en premier lieu.

    Alors dans l’histoire de notre civilisation où et quand sont apparues les premières lois?

    Les plus anciennes lois que nous ayons retrouvées s’appellent le code d’Ur-Nammu, (Environs 2100 avant Jésus-Christ.), Ce sont des lois Sumériennes dites casuistiques. C’est à dire qui prévoient des châtiments si des crimes sont commis. Il y a un principe de compensation financière pour certains crimes considérés comme mineurs. Puis le principe du Talion ( connus sous cette appellation babylonienne. Mais qui est postérieure.)

    Les voici, je les copies de l’article Wikipédia de référence.

    Si un homme commet un meurtre, cet homme doit être tué.

    Si un homme commet un vol, il sera tué.

    Si un homme commet un enlèvement, il est emprisonné et doit payer 15 shekels d’argent.

    Si un esclave épouse une esclave et que ce dernier est libéré, il ne quitte pas la maisonnée.

    Si un esclave épouse une personne de souche (c’est-à-dire libre), il devra laisser son premier fils né à son maître.

    Si un homme viole le droit d’un autre et dépucelle la femme vierge d’un jeune homme, on peut tuer cet homme.

    Si la femme d’un homme fréquente un autre homme et celui-ci couche avec elle, on peut tuer cette femme mais cet homme peut être libéré. (§ 4 dans certaines traductions)

    Si un homme utilise la force et dépucelle l’esclave vierge d’un autre homme, celui-ci devra payer cinq shekels d’argent.

    Si un homme divorce de sa première épouse, il doit lui payer une mina d’argent.

    S’il s’agit d’une (ancienne) veuve, il doit lui payer la moitié d’une mina d’argent.

    Si un homme est accusé de sorcellerie, il doit se plier à l’épreuve de l’eau froide; si son innocence est prouvée, son accusateur doit payer 3 shekels.

    1 talent = 60 mines. 1 mine = 60 shekel (1 shekel = 11 grammes d’argent)

    On remarque que les préoccupations humaines de bases tournent toujours autour de la possession,du sexe et de la violence. ( Ce sont nos pulsions animale, un peu les dépôts péché capitaux. Le développement de notre civilisation se base sur des règles de vie commune pour anhilier nos pulsions animales et tendre vers une certaine vertu.)

    On peut aussi parler des interdits les plus anciens et communs au civilisation qui est l’inceste.

    Alors ça ce sont les choses qui sont régies et le sont encore de nos jours. Nos plus gros interdits.

    Après il y a des notions de bien et de mal définis dans les religions. Par exemple les sept péchés capitaux. Qui sont l’exemple de ce qu’il ne faut pas être. Avec comme punition l’enfer en bout de ligne.

    Les voici :

    Avarice

    Orgueil

    Gourmandise

    Envie

    Luxure

    Colère

    Paresse

    Opposés aux sept vertus :

    la foi

    l’espérance

    la charité

    la justice

    la prudence

    la tempérance

    le courage

    C’est la lutte primaire de notre paleocortex qui régit la survie avec la fameux quartet sexe bouffe combat et fuite, en opposition à notre neocortex qui est le siège de la pensée. Avec au milieu de ces deux forces en opposition un videur, un juge très personnel qui nous autorise ou non à assouvir nos pulsions ( Le fameux ÇA (pulsions/inconscient), MOI(conscient/pensée) et le SURMOI (le juge entre conscient/inconscient, pulsions et pensées).

    Ce sont les mœurs actuels toujours en vigueurs dans notre société, la fameuse organisation judéo-chrétien qui fait partie de notre civilisation que l’on soit croyant ou non.

    Et notre notion du bien et du mal est toujours organisée ainsi.

    La moralité est acquise durant l’enfance quand dans notre éducation nous sommes confrontés à des interdits ou des encouragements à nous comporter selon ces codes moreaux.

    Après ce sont des mœurs plus ou moins suivis. Et transmis dans notre société.

    J’ai souvenir d’assister à une conversation entre ma voisine et ses filles. Elle leurs apprenait que si un homme est en couple et qu’il leurs plaisait. De ne pas hésiter à le détourner de sa compagne. J’ai trouvé ça aberrant. Mais ce jour là j’ai compris qu’il y avait des familles dans lesquels on apprenait aux enfants l’inverse des codes qui pour moi étaient fondamentaux.

    Donc ces codes moreaux ne sont pas partagés par l’ensemble de la population. Et il y a des enfants pour qui l’encodage du bien et du mal sera différent.

    Ce sont ces lois fondamentales qui ont construit notre civilisation. Sûrement dans le but de nous sortir d’une certaine bestialité. Et surtout permettre une vie en communauté à partir du moment où nous nous sommes regroupés et sommes devenus sédentaires.

    En théorie les chasseurs cueilleurs n’avaient sûrement pas les mêmes moeurs.

    Pour finir j’imagine que notre notion du bien et du mal est en dehors de toutes lois juridiques ou religieuses une affaire d’empathie.

    Et que notre degrés de moralité est susceptible de suivre la courbe de notre capacité à nous mettre à la place de l’autre. Et de ressentir des émotions.

    Avec cette loi des droits de l’homme du citoyen que je trouve juste.

    La liberté des uns commence là où celle des autres commence.

    Je la trouve juste. Mais je sais pertinemment qu’elle est hypocrite. Car la liberté dans le monde n’est pas greffée au principe d’égalité.

    Les lois sont des toiles d’araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites. Honoré de Balzac

    J’ai depuis très longtemps le sentiment que ceux qui se comportent bien et de façon vertueuses sont les esclaves de ceux qui ne le sont pas.

    De cette façon par le biais de cette éducation et des moeurs que l’on nous transmet.

    Nous sommes programmés pour nous comporter de façon docile et intègre.

    Pour une minorité de gens qui n’ont aucunes espèces d’intérêts pour ces même notions.

    Et pour qui l’empathie n’est sûrement pas une dimension pour laquelle ils ont des prédilections.

    En cela depuis la nuit des temps. Notre belle civilisation avec l’outils de la justice des hommes et des dieux nous conditionne à bien rester à notre place. Sages et dociles.

    A lutter contre nos pulsions. Et en bout de lignes à nous culpabiliser et nous faire du mal tout le temps. Nous serrer la ceinture. Là où une minorité est restée totalement bestiale et sans complexe pour se servir de nous et nous asservir. En jouant avec notre sens moral.

    Voilà j’ai un peu dévié je pense. Mais c’est ma vision du bien et du mal.

    Ça explique aussi pourquoi par ma grande empathie j’ai un code d’honneur très stricte.

    Tellement stricte que je peux avoir un oeil très sévère sur la moralité de mes contemporains. Et souvent le sentiment qu’il y a un gouffre entre ma notion du bien et du mal et celle des autres.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2020 à 19 h 05 min

    Le bien est ce qui rapproche de la vie (mental, phisique, émotionnelle, spirituel), notre être, l’amour (qui est en réalité, un mélange de douceur et de force, un peu comme l’amour passionnel), ce qui fait vivre ton coeur.

    Le mal est ce qui rapproche de la mort (mental, phisique, émotionnelle, spirituel), l’ego, la haine (pareil qui peut être douce et forte, comme les PN), ce qui pourrit ton coeur.

    Ceux qui pensent que le mal et le bien n’existe pas, que ce sont des passages ou je ne sais quoi, si vous voulez mais, la question est, quand est ce que vous allez vous réalisez dans ce cas ? Regardez votre vie.

    Le bien et le mal est comme un miroir, tu peux tout retrouver d’un côté comme de l’autre.

    Exemple :

    Mal : jalousie, orgueil, être vaniteux, colère malsaine rempli de haine, vengeance.

    Bien : envieux, fierté, intelligence, colère rempli de force, honte et humiliation.

    Définir le mal et le bien par des règles n’est pas très juste, et entraîne à la confusion.

    L’intention est la base, une action peut être fais comme dans le bien ou le mal, la question est pourquoi tu le fais ? Tu le fais par amour ou par égoïsme ?

    Après les règles comme dans les religions par exemple, sont là dans le sens que ce sont des règles a faire par amour, avec la bonne intention.

    En réalité tout est pur, c’est ce qui vient du coeur qui souille. Jésus a dis des choses comme cela. Ce qui vient du coeur est ton intention, l’intention vient du coeur, tu peux le ressentir.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2020 à 19 h 16 min

    Ce que je voulais dire avec les exemples bien et mal.

    C’est que,

    Jalousie n’est pas égal à être envieux.

    Orgueilleux n’est pas égal à être fier.

    Baiser, tel un âne, n’est pas égal à faire l’amour.

    La vengeance, n’est pas égal à la honte et l’humiliation.

    En faite les personnes qui pensent que le bien et le mal n’existe pas du tout et en sont convaincus complétement, ce sont des gens qui essayent de ce justifier de faire le mal, CAR gêneralement pourquoi choisissent t’il plus d’embêter que de se remettre en question ?Pourquoi choisissent ils plutôt le fait d’être égoïste que de penser au autre ?

    Pourquoi choisissent ils plus ce qui est considéré comme le mal en faite, plutôt que ce qui est considéré comme le bien ?

    Les pulsions mauvaise viennent de l’ego, source de la haine, les bonnes pulsions viennent de notre être, source de l’amour.

    L’amour rend heureux, le mal rend malheureux.

    Le pêcher (erreur), est ce qui nous poussent et développe notre ego.

    Nos erreurs, qui nous pousse et développe considérablement notre égo, nous rend donc aveuglé. Moins d’empathie, moins de lucidité, moins de tout le bien en toi, car tu as détruit le bien en toi et la remplacer par de l’ego.

    Tu vis donc dans l’égarement et l’aveuglement, ne te rendant plus vraiment compte des conséquences de tes actes.

    Pourquoi faire ce qui est considéré comme le bien ? Tel est leur question généralement.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2020 à 19 h 32 min

    En gros ce que j’insinuais ces que la religion réprimande l’orgueil mais pousse à être fier de soi, ce qui n’est pas la même chose.

    Elle réprimande la cupidité (qui engendre l’égoïsme) mais ne reprimende pas la richesse, si utilisé sainement. Est ce qu’un milliardaire donnerait un euro a un mendiant ?

    S’il est cupide oui, s’il n’est pas cupide non, tout dépend de l’intention et de ce que tu veux en faire.

    Acheter de l’or pour la beauté ? Ou pour ce sentir sur un pied destale ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2020 à 19 h 34 min

    @ArthurAD je suppose que tu l’as fait exprès mais j’aurais quand même rajouté et le neutre dans le titre ^^

  • byaku

    Membre
    16 février 2020 à 19 h 53 min

    Pourquoi choisissent ils plutôt le fait d’être égoïste que de penser au autre ?

    @Guiguis -> Et pourquoi ne pas prouver tes propres propos en cessant d’ignorer mon appel et en me prodiguant tes conseils afin de me guider vers le bien ?

    C’est un beau discourt ! Mais ou sont les actes qui prouvent que tu veux réellement nous aider ? Je te dis que mes yeux sont ouvert, que j’ai besoin de ton aide … et tu feins ne pas me voir.

    Est-ce là l’exemple que tu veux donner du bien ? Du partage de la connaissance ? De l’empathie ? De la générosité et de l’amour inconditionnel envers ton prochain ? Est-ce comme cela que tu compte prêcher pour notre prêtresse bien aimée Velléda ?!

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2020 à 20 h 22 min

    @byaku

    C’est de l’ironie que tu fais à @guiguis , où tu es sincère dans le sens qu’il t’ouvre les yeux comme tu dis?!

    Si c’est la deuxième option.

    Il faut être patient.

    Vu les débuts de guiguis et comment tu as répondu a ses messages, normal qu’il te réponde pas = peut-être pas tout de suite.

    Et en plus je trouve qu’il te répond mais indirectement.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2020 à 20 h 39 min

    Pour commencer, ça m’a évoqué une phrase d’Einstein “l’Obscurité se définit par l’Absence de lumière”.

    Mais encore reste-t-il à les définir, ces notions là. Sont-elles arbitraires, comme, finalement, beaucoup de “mots” se référant à des notions dans notre quotidien, qu’on ne prend plus la peine d’éplucher, mais, que si on remettait en cause, on pourrait arriver à l’inverse de ce qui est comme “primairement” défini.

    Ça me renvoie aussi à la notion de “Vérité.”

    Quand Platon a parlé du “Bien ultime”, relevant de l’âme et propre au Monde des idées, auquel on accède avec un long travail, on pourrait se questionner sur l’utilité ou non de définir cette notion là.

    Est-ce pour donner un sens à notre vie, gérée et régie d’après certaines valeurs qu’on définit, à la fois moralement et religieusement? Parce que, finalement, tous nos actes quotidiens meme les plus banaux, sont réalisés d’après ce quon pense être “Bien” ou “Mal”.

    Quand on prend l’exemple d’aider qqn à porter son fardeau (moral ou physique), est ce qu’on peut vraiment parler de “Bien”, dans la mesure où l’empathie (à un degré “mesuré”), avec la présence des neurones miroirs, est “innée” chez l’Homme. Et sert à assurer la survie de l’espèce ^^. Et qu’il n’existe pas, quoi qu’on dise, d’acte purement altruiste. Qu’on associerait à du Bien, et duquel on ne retirerait aucun intérêt( pas de flatterie de notre ego, pas de “tendance naturelle et caractérielle première,..)

    A-ton mérite de quelque chose de naturel?

    Si on considère que oui, à partir du moment où on le cultive, pour l’élever à un autre niveau (ex, sur une autre vertu que l’empathie. Qqn d’honnête naturellement, qui “hisserait” cette qualité a un niveau plus élevé, en essayant d’en tirer aucun bénéfice. Si un commerçant( qu’il ne reverra jamais) lui rend plus que ce qu’il faut, et qu’il décide, de lui rendre ce supplément par “honnêteté”, il ne tire, techniquement, aucun intérêt de cet acte, (se fiche de ce que le commerçant peut ou non penser de lui, ils ne se reverront plus).

    Cet acte semble louable.

    Mais, à quoi la valeur prônée via cet acte répond-elle, elle-même ? À, entre autres, (à part les raisons morales et/ou religieuses, que j’évite de mentionner pour l’instant, au risque de trop m’égarer ^^,) des valeurs socialement arborées.

    Et cette société, qui en a défini les valeurs? Arbitrairement, c’est l’être humain. Donc, au fond, il faudrait définir une “valeur suprême et transcendante”, non impliquée subjectivement et qu’on appelle D.ieu, qui serait “à même ” de définir ces notions là “pour nous”.

    Je me questionne depuis longtemps dessus^^, et mes réflexions s’orientaient, au départ, vers un nihilisme Nietzschéen où “L’Homme inventé D.ieu pour donner un sens à sa vie.”, et où le chaos serait la seule valeur,” et, après avoir lu à plusieurs reprises (m‘êêtre cassée les dents dessus serait plus juste ^^) “Par delà bien et mal”, et “la généalogie de la morale”, ces lectures ont soulevé davantage de questions qu’elles n’ont apporté de réponses. ^^

    Ces notions de Bien et Mal évoluent en fonction des sociétés et des époques. Rousseau prônait un Homme à l’état de Nature, seul. Mais un Homme seul, sans le contact de l’autre et du défi qu’il représente, comment peut-il évoluer, surpasser ses instincts primaires (jalousies, haine, qu’il ne peut même pas développer puisque il n’y a personne)?


    Comment pourra t-il “faire le bien”? Ça implique que ces notions ne sont pas necessairement celles qu’on pense être aujourd’hui.


    Baga a évoqué l’apparition des premières lois, que je situe autre part mais plusieurs versions différentes se rejoignent^^.

    Les juifs ont reçu la Thora en “sivan” 2448, (en 250, si je dis pas de bêtises mais a revérifier, avant Jésus.) Dont la “Base” était les Dix Commandements.

    Les descendants d’Essaw , les “7 Commandements des fils de Noah”.

    Ceux qui incluent les “Tu ne tueras pas tu ne voleras pas, tu ne ne convoiteras pas…”.

    ça peut apparaitre comme négatif et contraignant, mais est-ce que, en définitive, ce n’est pas la preuve d’un vouloir hisser l’homme à un niveau plus haut?

    Je m’explique. Qui dit que, sans ces lois là, il aurait été inné que l’on ne veuille pas tuer? L’exemple est volontairement grossier.

    Mais pour ce qui est de voler, on est déjà moins rebutés que par un meurtre.

    Et voler, d’après moi, ne s’arrête pas à un méchant monsieur qui a piqué le sac dune nana dans la rue.

    On peut voler au quotidien, sans que ça nous pète à la figure comme si on commettait un meurtre, pourtant, les deux font bien partie des commandements.

    Voler la confiance de quelqu’un, “voler” le sommeil d’un alter, utiliser même un crayon (parce que , qu’il s’agisse dun objet bidon ou d’une énorme somme d’argent, le principe reste le même, bien qu’il nous apparaisse plus flagrant quand il s’agit d’un objet “coûteux”).

    Ça démontre qu’on recherche notre intérêt, même inconsciemment et automatiquement, en “redéfinissant ” certaines “valeurs”.

    Concernant le “Mal”, (ce que je vais dire est osé, j’en ai conscience, et c’est pas du tout par provocation mais dans le but d’argumenter.^^)

    Qu’est-ce qui nous pousse à etre naturellement rebuté par les actes d’un violeur, d’un pédophile, ou autre cinglé de cette came? La perversion qui se dégage de leur être, eux, de leur point de vue, le considèrent comme un “assouvissement d’une pulsion”, plus que difficilement maîtrisable. Pour ce que, EUX, définissent comme bien et mal.

    (j’avais lu un “témoignage”d’un pedo pour voir les “arguments” qu’on pouvait amener dans ce genre de folie), il parlait de son expérience d’abus sexuel dont il avait fait les frais, enfant. Et il rajoutait”Personne ne m’a secouru à ce moment là. Aujourd’hui, je veux me venger sur d’autres, qui paient le prix de ma souffrance tue pendant autant de temps.”

    Quoi que rien n’excuse ce genre de comportements, il mentionne des “”””arguments”””” personnels.

    Est-ce que, finalement, nous-mêmes, nous ne sommes pas constamment en train de poser des échelles de valeur subjectives constamment sur nos actions et celles des autres, par biais?

    L’un sera davantage révolté Par le racisme, l’autre par une quelconque forme de maltraitance, et, aussi sensibles qu’on soit, certains choses nous affectent forcément plus que d’autres. En référence à ce que nous avons vécu.

    Donc comment définir des notions de bien et mal absolu, surtout quand on observe des paradoxes de notre part constamment ?

    D’autre part, on fait souvent des associations d’idées , certaines “naïvement”. Un exemple avec la liberté, de prime abord, on l’associe pas au “Mal”., mais au “Bien”.

    Pourtant, si on prend la première idée qui nous vient à l’esprit “liberté = faire ce que l’on veut”.

    Mais un Homme qui suit ses instincts premiers, paradoxalement, n’est pas “Libre”, mais “soumis” à des pulsions qui, s’il commence à les suivre sans AUCUN frein, il arrivera probablement dans des profondeurs abyssales du “Mal”.

    Ca pose aussi la question de qui on est. Est ce qu’on existe indépendamment de nos penchants ou font ils partie de notre quintessence ?

    J’aurais encore beaucoup à écrire, mais je me perds avec en filigrane d’autres débats sur le bonheur et la liberté. Ca risque detre brouillon ( ça l’est Deja ^^)

    Je cède ma place aux autres ^^.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2020 à 21 h 00 min

    réponse au mauvais endroit *edit

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