L'argent, la sélection "naturelle" des amis

  • danbel

    Membre
    28 janvier 2019 à 19 h 36 min

    Je vais essayer de répondre à la question en étant pragmatique. Le dicton populaire dit “qui se ressemble s’assemble” dans les faits, la valeur attire la valeur. L’essence de l’argent c’est d’être converti en quelque chose que l’homme désire, plus il a d’argent plus il peut prétendre posséder ou accomplir ce qu’il désire, plus il a de la valeur.
    Chacun cherche à s’entourer des personnes qui lui apporteront le plus de valeur (et la il ne s’agit pas que d’argent bien entendu) mais pour faire partie d’un cercle social, prendre ne suffit pas, il faut donner, apporter quelque chose au groupe ou à l’individu sans quoi il sera vu comme un profiteur ou alors c’est celui qui a plus de valeur qui sera vu comme un pigeon (je dis pas que c’est bien ou mal je décris simplement ce qu’il se passe). Donc :

    -Est ce que nous sommes attirés par des gens de la même classe sociale que nous ? Oui, c’est celle qui nous est accessible le plus facilement.

    -Comment nous sentons nous avec des personnes venant d’une classe sociale différente de la nôtre (plus riche ou plus pauvre) ? Si nous arrivons à tirer quelque chose de la relation, à gagner en valeur, c’est très bien, sinon c’est une relation à sens unique voire inutile (je précise ici que le divertissement peut être une valeur).

    -Arrive-t-on à créer du lien avec une personne appartenant à une autre classe sociale que la nôtre ? Oui si nous avons de la valeur à revendre.

    -L’argent est-il sans importance ? Grand Dieu non ! Argent = désirs comme expliqué plus haut. Ne dit cela qu’une personne doté de peu de désir.

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 janvier 2019 à 20 h 30 min

    @danbel :

    L’argent est-il sans importance ? Grand Dieu non ! Argent = désirs comme expliqué plus haut. Ne dit cela qu’une personne doté de peu de désir.

    L’argent n’est pas égal à désirs dans mon esprit, au mieux je dirais qu’il est un moyen, un outil, un serviteur, non pas désirs mais plutôt de “subvenir”.

    Pour moi, il est vraiment sans importance car la majorité de mes désirs peuvent être comblés par l’Être…et mon expérience de Vie m’a clairement démontré, que l’argent ne peut acheter le Bonheur et l’Âmour…

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 janvier 2019 à 20 h 57 min

    Le dicton populaire dit “qui se ressemble s’assemble” dans les faits, la valeur attire la valeur.

    La valeur de quoi ? La valeur des choses ? La valeur d’un Être ? Les champs des valeurs me semblent très hétérogènes et diversifiés, selon les Êtres, non ?

    “Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.”

    L’essence de l’argent c’est d’être converti en quelque chose que l’homme désire, plus il a d’argent plus il peut prétendre posséder ou accomplir ce qu’il désire, plus il a de la valeur

    L’argent ne tient pas toujours ses promesses et encore une fois, posséder, n’est pas forcément le but de tout le monde et le fait d’avoir la possibilité matérielle de “satisfaire le moindre de ses désirs” n’est pas forcément une mine inépuisable de Bonheur.
    Ce n’est que mon opinion et je peux tout à fait comprendre que chaque personne aie une relation différente avec la matière “avoir”.

  • jasper

    Membre
    28 janvier 2019 à 22 h 23 min

    ta réponse est en effet très pragmatique @danbel. Vue sous cet angle, posséder et agir sont ce qui assouvit les désirs. L’argent est donc indispensable à leur réalisation et on cherche toujours à en avoir plus, et à ne pas en perdre. C’est évident que, dans ce cas, un ami qui en a moins que toi va te siphoner de tes possibilités d’assouvir tes désirs, et celui qui en a le plus va être le pigeon de service.

    Sauf s’il est moins pragmatique. Il a alors des désirs moins moneyables. Par exemple, rencontrer des personnes passionnées, connaître un amour authentique, apprendre des choses intéressantes, ou juste apprécier le temps présent en compagnie d’êtres chers. Ce qui peut être aussi bien quelque chose qui lui manque profondément, que juse une facette de sa vie qu’il aime partager. L’argent ne devient alors qu’un élément très fonctionnel de l’existence, le désir est ailleurs.

    Evidemment, il va finir ruiné s’il tombe sur un profiteur. Mais, dans tous les cas, il aura trouvé auprès de ceux qu’il fréquente quelque chose qui lui rend la vie belle. C’est un vrai luxe, et il échappe à l’aliénation d’un besoin qui devient compulsif puisqu’il est toujours inassouvi, celui de ‘gagner plus’.

  • danbel

    Membre
    28 janvier 2019 à 22 h 29 min

    “Pour moi, il est vraiment sans importance car la majorité de mes désirs peuvent être comblés par l’Être…et mon expérience de Vie m’a clairement démontré, que l’argent ne peut acheter le Bonheur et l’Âmour…” dans ton profil est inscrit que tu aime les restaurants, sortir entre amis, et aller au cinéma et voyager c’est que j’appelle des désirs, si tu as de l’argent tu peux l’échanger contre de la nourriture au restaurant ou des billets d’avion. Je n’ai pas traité la question du bonheur, d’ailleurs l’auteure du poste n’a pas parlé de bonheur non plus, en fait tu peux réaliser tout un tas de désir comme sortir avec tes amis ou aller au cinéma, qu’ils soit payants ou non, ça ne t’amènera pas nécessairement le bonheur. Cumuler les biens, multiplier les activités ça n’est pas le bonheur c’est évident. La dessus je te rejoins.

  • danbel

    Membre
    28 janvier 2019 à 22 h 38 min

    Quand je dis qu’il est possible d’être ami avec une personne appartenant à une autre classe social il n’est pas question que celui qui a moins “siphonne” celui qui a plus… Comment en es tu arrivé la ?

    D’autre part il y a des désirs monnayable et d’autre qui ne le sont pas, celui qui possède la monnaie accède à tout, celui qui ne la possède pas accède seulement à ceux qui ne le sont pas.

    L’argent ce n’est pas tout ce qui définit la valeur d’un individu, ce n’est pas non plus ce qui fait le pragmatisme, comme je l’ai précisé, les gens cherchent à fréquenter des personnes qui ont de la valeur à leur offrir, le divertissement en est un, la nourriture affective aussi.

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 janvier 2019 à 7 h 32 min

    dans ton profil est inscrit que tu aime les restaurants, sortir entre amis, et aller au cinéma et voyager c’est que j’appelle des désirs, si tu as de l’argent tu peux l’échanger contre de la nourriture au restaurant ou des billets d’avion.

    C’est bien la raison pour laquelle, j’associe l’argent à un “moyen” pour subvenir à mes besoins davantage que pour “satisfaire mes désirs”…et les besoins évoluent, comme toute chose d’ailleurs.
    Ai très peu d’amis ; la grande majorité de mes relations sociales étaient occasionnées par mes fonctions professionnelles.

    Je me suis égarée dans le hors-sujet effectivement.

  • jasper

    Membre
    29 janvier 2019 à 22 h 32 min

    ok @danbel, j’ai du mal interpréter ce que tu as écrit.
    Excuse moi.

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 janvier 2019 à 17 h 53 min

    @Pepita a écrit :

    Très juste, Darren. Mozart était un génie et il le savait; et il a eu la sagesse de faire un choix entre son génie et sa vie sociale. Ses oeuvres on traversé les siècles grâce à ce choix judicieux.

    En tant que spinoziste, je n’adhère pas trop à cette idée de “choix”…
    Nous ne choisissons pas grand chose…

    Ni la profession de nos parents, ni notre classe sociale, ni notre langue, ni notre prénom ou notre patronyme, pas même notre physique… C’est un peu comme les cartes d’un jeu qu’on vous donne avant de commencer à jouer… Les mieux lotis ont la bêtise de penser qu’ils se sont faits eux-mêmes, qu’ils ont du talent ; et les autres se battent pour qu’il y ait une certaine justice sociale, une meilleure égalité des chances…

    Quoi qu’il en soit, nous sommes ce que nous faisons…
    Quelqu’un qui a une certaine estime de soi, il ne fera pas de courbettes à un puissant…
    Alors c’est sûr, il mourra de froid… D’autres se font éborgner… Mais il n’y a aucun choix…

    Un choix se présente à nous lorsque nous sommes perdus, dans l’ignorance… Quand nous connaissons la bonne réponse, que nous savons qui nous sommes, alors il n’y a aucun dilemme… Nous savons là où aller… Elle est là la véritable liberté… 🙂

    @calypso a écrit :

    L’empathie est une qualité rare. Elle est encore moins présente chez les riches. Voilà !

    Bah c’est même pire que ça…
    Car beaucoup vivent dans une forme de représentation sociale permanente…
    Ce qui compte, c’est leur ego, l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et qu’ils renvoient…

    Et comme c’est socialement gratifiant de paraître “bons” et “empathiques”, certains vont à l’Eglise, font des dons à des associations en prenant bien soin de le faire savoir, etc.
    D’autres vont s’occuper de spiritualité, de chakras, de yoga, et j’en passe… Mais s’ils croisent une personne démunie dans la rue, un punk à chien, ou un “cassos”, ils traceront en baissant la tête…

    Ce sont des gens qui jouent, je joue au papa ou à la maman avec mes enfants, je joue un autre rôle dans mon boulot, je joue encore un autre personnage si je suis avec une autre personne… Je joue à la personne spirituelle face à quelqu’un qui lancera le sujet, mais en réalité, il n’y a rien… C’est comme une sorte d’hypocrisie sociale, une imposture qui me met sérieusement mal à l’aise… Mais pour beaucoup, ils sont persuadés d’être des êtres très vertueux… Et ils ont un tel ego qu’ils ne se remettront pas en cause de sitôt… A mon sens, c’est ça le pire… ^^’

    @zphi ahahah ^_^
    Je ne l’aurais pas formulé comme ça, mais dans l’esprit… 😀

    @danbel a écrit :

    Chacun cherche à s’entourer des personnes qui lui apporteront le plus de valeur (et la il ne s’agit pas que d’argent bien entendu) mais pour faire partie d’un cercle social, prendre ne suffit pas, il faut donner, apporter quelque chose au groupe ou à l’individu sans quoi il sera vu comme un profiteur ou alors c’est celui qui a plus de valeur qui sera vu comme un pigeon (je dis pas que c’est bien ou mal je décris simplement ce qu’il se passe).

    Non, car cela implique de considérer l’autre comme un moyen (qu’il m’apporte quelque chose) et non une fin en soi (il est ce qu’il est). C’est déjà un rapport intéressé… Et c’est loin d’être une généralité… On peut quand même apprécier quelqu’un pour ce qu’il est et non pour ce qu’il va nous apporter…

    Ceci dit, je suis entièrement d’accord avec le fait qu’il faut DONNER quelque chose au groupe pour le bien être de ce groupe… Or, aujourd’hui, fait est que les grosses fortunes s’engraissent sur le dos de ce groupe, et ils ne paient même pas d’impôts… Du coup, ce sont eux les vrais parasites… Ce qui me dérange, c’est qu’on nous présente une poignée d’exemples comme des réussites, sans même voir que la richesse d’un gars implique la précarité de plusieurs centaines de familles… C’est ce qui se passe lorsque des entreprises délocalisent…

    Pour moi, c’est le groupe dans son ensemble qui devrait être un exemple de réussite… Mais quand on part du principe que la précarité n’a pas de lien avec le politique, et que c’est de la faute de l’individu s’il crève de faim dans la rue, ça me paraît mal barré pour penser une société juste et solidaire… Heureusement que tout le monde ne pense pas comme ça… 🙂

  • rickla

    Membre
    30 janvier 2019 à 19 h 45 min

    @darren Que ces réactions sont bien senties et bien exprimées… ( et plus concises et centrées qu’habituellement 😉 )…
    Toutefois chacun sa perception (et son besoin de perception… qui triomphe toujours in-finé).

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