La vie a t elle un sens ?

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    12 juin 2018 à 11 h 03 min

    Je vais tenter de proposer des réponses, appréciations, prolongations, ou nuances à toutes les interventions posées depuis ma première et dernière note du
    10 mai.
    Pour prolonger le dernier mot d’Iza-lh,je suis totalement d’accord à ce que ce sujet (la vie a-t-elle un sens?) soit abordé par arborescence, mais plutôt avec un arbre dont des racines sortiraient des branches pour venir replonger sous terre. Il me semble d’ailleurs nécessaire de faire cela pour traiter tout sujet…
    A défaut de trouver logiciel, diagramme, ou méthodologie pour le faire, il semble vraiment important que nos idées soient reliées, confrontées, discutées, organisées, considérées…
    Alors:
    A Iza-lh: Je serais ravi de te partager mes visions et d’essayer de démeler les chevaux, faut qu’on en parle… Aussi peut-être as-tu plus réfléchi sur le sujet depuis?

    A Gael: Le sens de la vie t’apparait comme son but, la remise du rapport à l’univers. Crois-tu vraiment ce que tu dis est suffisant a une quelconque compréhension, connaissance? Peut-être as tu eu la flemme de développer ce jour là n’étant pas sur d’être lu… Ou bien te satisfais tu de peu?
    Ou encore? J’apprecie au moins déjà que tu aimes ce que tu penses

    A Grmblbl: L1-2: tout à fait d’accord au premier abord, peut-être on envisagera que tout ensemble de propositions bien formulées n’a pas forcément un sens à savoir qu’un avis n’a pas forcément de sens (cf Gael?)
    L3-4-5:Tu sembles accorder une finalité à l’espèce: survivre; et nier la finalité de l’individu (raison d’être), ne vois tu pas que dans cette perspective c’est la survie de l’espèce qui est le sens (finalité, but) de la vie de chaque individu?
    Je ne suis au premier abord pas d’accord avec cette hypothèse, dans une perspective biologique ou animale: il me semble que la finalité d’un individu soit d’abord de copuler: la conséquence (et non corrélation…voir commentaire olbius) de la copulation est,elle, la survie de l’espèce
    (au passage: est-ce vraiment l’espèce qui survie ou qui continue d’évoluer?)
    Aussi l’idée de survie de l’espece comme sens à la vie individuelle ne me semble possible que par une réappropriation intellectuelle, par le fait de lier l’idée de procréer à celle de faire survivre l’espèce; ce dont, à mon avis, n’est capable aucun animale non humain (qui reste néanmoins une vie). De plus, par les moyens de contraception, l’acte de faire survivre l’espèce est déconnecté de toute nécessité biologique et deviens un choix, clair et concret, purement intellectuel (spirituel?), et donc humain. Il faudrait assimiler toute la vie à la vie humaine pour transposer ce sens humain au sens de la vie.
    Plus que le sens de la vie, la reproduction, évolution, semble en être une de ses caractérisation, (définition?). Aussi on pourrait accorder du crédit à cette thèse en admettant que le sens d’un mot, soit sa définition.
    L5-6-7: “La recherche de la liberté est donc vaine”: complétement d’accord puisque nous sommes à la fois déjà complétement libres (conscients) et complétement non libre (dans le monde) et seulement pratiellement libre (suivant des rapport bien déterminés: je suis libre de…). Un esprit pauvre sera beaucoup moins libre dans son monde qu’il croit être Le monde tandis qu’un esprit créatif aura l’avantage de pouvoir briser les limites Du monde pour créer Son monde (avis au amateur d’infini…)
    Aussi Grmblbl, composer avec les autres, nécessairement, avec leur regard, je te déconseille… (cf Zarathoustra: L’homme est un fleuve malpropre, il faut -être un océan pour recevoir un fleuve malpropre sans se salir sois-même” ?
    L7: Moi aussi je suis d’accord, S’il y a UN sens, il est social (je dirais plutôt “commun”), et jusqu’à présent les individus portent plutôt DES sens. La philosophie semble être la partie commune, le terrain où se partage les sens des mots et des idées, j’espère qu’un jour elle quittera les livres et courra les rues…
    SI…
    L10: Mon reveil sonne toujours à ..h42 (le peu de fois ou j’en met…), et cette réponse et provisoirement admises tant qu’elle ne sera pas détronée… LoL
    A Olibus: Au message du 13: merci pour l’article

    A theom: L1: d’accord jusqu’ici
    L1-2: il semble plus que ce soit l’apreciation des saveurs que les sens qui soient infinies quand on savour un carré de chocolat. j’aime ta remarque mais je la verrai plutôt dans la rubrique poésie. Reste toutefois l’ouverture à l’art, la poésie, et la beauté comme sens de la vie. Humaine?
    L3-4-5: Plutôt d’accord avec toi, en particulier avec l’idée de cohérence (non-contradiction) et de sens individuels et par là relatifs.
    L6-7-8: Admettant des sensations vraies, je miserais plutôt sur l’idée de trouver du sens par la cohérence entre les sensations (incluant observation physiques au telescope comme écoute de soi même ou méditation ) ET les idées.

    A magali: Voir le sens d’une clarinette, son but et sa signification (mon message précédent). Il me semble que le sens d’un mot (ici Vie) ne soit autre que sa définition (elle même suite interminable de rapport à d’autre mots eux mêmes définis par rapport à d’autres mots eux même définies par d’autre mots…
    Aussi, trouver le sens de la vie consisterai à la définir puis à définir ses composantes et ainsi de suite… à l’infinie?
    Il me semble qu’annoncer UN sens serait finalement réussir à refermer la boucle, à unifier les mots, et à leur donner une place précise.
    Accepter l’idée qu’il y a que DES sens, c’est accepter que la boucle ne se refermera pas (Voir théorème d’incomplétude de gödel ?https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorèmes_d%27incomplétude_de_Gödel) et s’ouvrir à la poésie et à sa valeur (au sens le plus large possible).

    A Rostand1978: En admettant la nécessité pour fonctionnement de l’univers, je nommerai ton hasard: inconnu. Toutefois, j’ai au moins une preuve de son fonctionnement non nécessaire: moi. Et surement toi, ainsi que beaucoup d’être humains.
    L6: quand on ne sait pas pourquoi on vit, c’est toujours pratique de refourguer cette question à ses enfants…

    A Pgheloise: …

    A Phoenix-angel: La vie comme vie humaine, le sens comme le devoir d’en dégager un sens au sein d’une vie de tolérance: ca a des relancs de moralité chrétiene male digérée, d’idéalisme et de darinisme
    ta proposition, il me semble que cet intervention prendrait plus de sens si tu disais ce qu’était apprendre comprendre et progresser pour une âme sans corps?
    L6: “croire” : j’aime bien l’idée que croire c’est justement ne pas croire (de Sartre), je te laisse méditer ca.

    A Aile: J’aime un peu ta réponse (même si elle ne traite que de la vie humaine), et plus particulièrement ta non-réponse, à savoir l’idée que le sens de la vie ne se découvre que par la vie elle même, et donc que son sens n’est dévoilé qu’à postériori. Tu sembles même plus parler de sens créé que dévoilé, et c’est là qu’on passe d’un sens, à des sens.
    Aussi de la question “la vie a-t-elle un sens” tu es arrivé à la question, “qu’est-ce que la vie”; cela voudrait-il dire que le sens de la vie c’est son être?
    Tu sembles faire de la vie (comme de l’amour) un absolu qui ne saurait être atteint par les mots (3 dernieres lignes), mais n’est-ce pas en son sein même que la vie a fait naître les mots? Et les mots ne transforment-ils pas profondément la vie elle même?

    Aussi pour résumé, j’ai l’impression que l’on partage des visions partiellement commune, en ce qu’elles ont un sens partiel de par une QUESTION INADEQUATE (Quel est le sens de la vie?)
    D’où des propositions de reformulations et développements de la question qui me viennent:
    Il s’agit déja de distinguer si la question “La vie a-t-elle un sens” est en fait plutôt, “MA vie a-t-elle un sens?” ou “LA vie a-t-elle un sens?”
    Beaucoup de propositions sur le forum ne répondent qu’à la question “MA vie a-t-elle un sens” en tentant de trouver dans “LEUR” vie un caractère universelle expendable à toute vie.
    Mais cet anthropocentrisme de 1er degré ne fait que nous voiler la face, ou tout du moins le sens de la vie. La seule brèche ou il lui reste une lueur de validité, c’est l’idée que l’être humain serait l’indicateur du sens de la vie, alors suivant cette hypothèse, à “quel est le sens de la vie?”, je répondrais, l’être humain.

    Abordons maintenant, enfin, la question “LA vie a-t-elle un sens?”, qui (sous l’angle de la clarinette), veut dire quelle(s) est(sont) la(les) définition(s) du mot vie, tâchons de savoir (décider?) ce qu’est “la vie”:
    La vie est un mot, un concept. Il a une histoire, une epistemologie, et des sens historiques, avec des contextes bien particuliers.

    Etymologiquement: Vie vient latin Via (le vide) et/ou du latin Vita (le chemin) (Si on prend la définition étymologique, “quel est le sens de la vie” devient “quel est le sens du chemin?”)

    Historiquement:
    Le concept de Vie chez Platon est une idéalité concrète c’est à dire vécue. L’idéalité représente la perfectibilité de toutes vies vers ce qu’il appelle la Vraie Vie, c’est à dire une vie
    entièrement orientée vers le Beau qui se trouve dans toutes les figures de rationalité.

    Dans un deuxième moment, je pense que c’est Aristote qu’il faut aller voir. Aristote est le premier à instaurer un cadre et une analyse scientifique de la notion de Vie. Ce ne sera donc
    plus le vécu qui l’intéressera mais le vivant, ce qu’ont appellera les êtres vivants. C’est le moment de la création de plusieurs disciplines de savoirs académiques comme par exemple la
    zoologie et la botanique qui rentre dans une catégorie plus large et qui s’appelle Histoire Naturelle. C’est également le premier penseur de l’organicité et de la notion d’organisme.
    Ses organisme à lui sont fixes, il ne théorise pas leur évolution dans les temps à travers les générations mais seulement leur développement à échelle individuelle. on est donc à l’origine de la théorie fixiste.

    Durant les nombreux siècles qui vont suivre, l’académisme aristotélicien va venir structurer en profondeur les sociétés et les savoirs, c’est une époque un peu flou pour moi alors je vais m’aider
    de Nietzsche (à travers son analyse présente dans sa généalogie de la morale et son Antéchrist) pour essayer de déployer ce que pouvait être la vision chrétienne de la Vie. Comment les chrétiens se sont-ils mis à croire à une vie après la mort? C’est qu’ils se pensaient comme être mortels. Et si ton essence comme être c’est la mortalité, c’est que la Vraie Vie (après une longue déformation de la pensée platonicienne) doit nécessairement se trouver après la mort dans un lieu paradisiaque près de Dieu. Ce que Nietzsche voit la dedans c’est l’affaiblissement de la puissance réelle du vivant, sa mortification.

    Mais assez des chrétiens, et nous arrivons chez Descartes. Avec Descartes nous allons commencer le paradigme de la vie machinique. En réalité c’est le déploiement de l’organicité d’Aristote mais sur un nouveau socle théorique et méthodique. C’est l’émergence de la physiologie moderne et on pourrait même dire de toute la modernité scientifique dans le domaine du vivant même si la biologie n’existe pas encore;
    Le terme biologie apparait tardivement au début du 19e siècle chez Lamarck notamment qui en donne le premier une définition. L’idée de biologie apparaît avec l’idée d’évolution, c’est à dire un ensemble
    de théories nouvelles qui vont petit à petit (et j’insiste car cette séquence n’est pas finie à mes yeux) faire reculer le fixisme qui régnait sur les esprits depuis Aristote.

    En ce qui concerne nos contemporains cela devient beaucoup plus compliqué. Chez Foucault le concept de Vie est un des trois concepts transcendants structurant la pensée moderne avec celui de Langage et celui de Travail (cette analyse est le cœur de son livre Les Mots et les Choses, ou il propose une histoire détaillée et parallèle de ces trois concepts).
    Avec une telle histoire nous pouvons choisir de nous approprier tel ou tel sens du concept de vie (excepté le sens chrétien, celui-là on peut s’en passer) sans risque de contresens lorsque “la vie” est délivrée de toutes absolutisations théoriques.

    En complément de cette petite histoire, je rajouterais qu’en filigrane il y a la vision poétique de la Vie et ce paradigme est même surement le paradigme originel présocratique de l’idée de Vie.
    Ce paradigme à pris différentes formes et contenus en court du temps mais y sont admis l’ensemble des textes mystiques dont la vocation réelle est le retour au paradigme poétique contre les paradigmes rationalisant le langage, donc il y aurai une histoire un peu plus underground de l’imagerie poétique qui tourne autour de l’idée de Vie à faire selon des méthodes d’analyse proche de celle de Bachelard, et peut-être l’a t-il déjà fait lui-même, donc à lire…

    Pour une approche plus générale, on peut avoir un bon aperçu de la problématique intrinsèque à l’idée même de vie par l’article de wiki et les formes frontières de vie: https://fr.wikipedia.org/wiki/Vie

    Le passé étant évoqué, j’ai maintenant envie d’ouvrir quelques voies:
    -Qu’en est-il de la vie créé en laboratoire? N’est-ce pas la mort du concept poétique de vie et de sa sacralisation? https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/05/21/un-geneticien-americain-cree-la-premiere-cellule-vivante-synthetique_1360870_3244.html
    -Qu’en-est-il des robots qui seront capables de ne plus être distingués de êtres vivants? Certains peuvent-ils devenir vivant?
    -Pourquoi beaucoup des êtres vivants mobiles de manière autonomne mangent-ils…des êtres vivants? (aux sacralisateurs de LA vie)
    -La vie n’est-elle pas matière informée et informative?
    -La vie n’est-elle pas ce par quoi il y a des sens, du sens?
    -Qu’est-ce qui n’est pas la vie?
    -Une erreur ne vient-elle pas de mettre sous le mot vie des choses radicalement différentes dans un grand sac dont on ne sait pas vraiment ce qu’il y a a dedans…
    -L’univers survivra-t-il a la vie?
    -Pour beaucoup aujourd’hui, “La vie” n’est-t-il pas ce concept (trop)totalisant qui cherche du sacré la où la science l’a détruit?
    -Refusez vous que la vie soit décrite, créée, par son genome?

    Bisous

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juin 2018 à 11 h 29 min

    Oups, ma note du 10 mai n’avait pas été publiée au bon endroit, alors la voici:
    Bonsoir, un début de dialogue adressé à Maybe et aux gens patients.
    Plutôt que de trouver un sens à la vie, ou bien même un sens pour chaque personne comme le propose tyrell.
    Je vous proposerais qu’on se demande ce quelle le sens d’une clarinette, quel est le sens d’une table, ou quelle est le sens d’une mouche?
    Cela a peu de sens, toutefois mes phrases précédentes, elles, ont un sens. Peut être des sens me direz vous, au moins autant que d’interprètes.
    Le domaine du sens me semble être le domaine de l’interpretation des symboles (écrits, parlés, pensés). Il est quantité de phrases, messages, codes qui sont interprétés de manière similaire de l’émetteur au destinataire et une phrase telle que “la pomme est la” aura peut d’objection ou de confusion de sens possible. Toutefois, des phrases ou messages plus abstrait (qui ne réfèrent pas directement d’objet concret reconnues par tout le monde) sont beaucoup plus sujettes au débats (variétés d’interprétations) sur leur sens. Un exemple très parlant avec la phrase de J-P Sartre,, “Le pour -soi est ce qu’il n’est pas et n’est pas ce qu’il est” ou bien même sans s’énerver autant : Je suis complétement libre”, “Est-il heureux dans sa vie?”, ect…

    Aussi j’apprécie que tu soulignes les non-sens de la vie, que je formulerait plutôt par LE non-sens de la vie. Et effectivement il s’agit plutôt d’une question de finalité. Alors plusieurs perspectives s’offrent à nous, la finalité comme l’histoire du chemin parcourue, la finalité comme le chemin lui même, la finalité comme la mort au bout du chemin, un agencement de finalités, la non-finalité de la vie terrestre évoquée par tryll.
    La représentation de tryll nous indique qu’il a pour finalité de faire évoluer sa conscience vers l’absolu (mot non cité en lui-même) non par une vie, (La vie?), mais grâce à plusieurs vies.
    Il ne souhaite pas juger les finalités que les autres ont dans la vie en sachant qu’ils seront autre au moins après leur mort.
    Finalement, il admet un sens à la vie tout en relativisant toute finalité de chaque vie.

    Maybe, pour ta part, tu semble avoir deux utilisations différentes et incompatibles du mot “finalité”. D’une part dans “La finalité est la quoi qu’il se passe”; ou finalité indique un sentiment d’impuissance.
    D’autre part dans “Quelles finalités à s’essouffler chaque jour un peu plus ?”, ou la finalité te semble quelque chose de tangible, positif, à rechercher qui donnerait une bonne raison de s’essouffler chaque jour un peu plus.

    Malgré cette petite imprécision, le sens de ton texte semble faire état d’un manque de souffle pour vivre, qui chercherai ses forces dans une finalité vraie ou relative ,temporaire, non?

    Mes finalités finales incarnent mes rêves et , mes finalités locales incarnent mes désirs placés sous le sablier quantique de la mort, au regard du sens de mes idées. Elles n’existent que parce que le langage existe. Elles sont autant l’aventure à venir que l’histoire vraie, que celle racontée. Elles sont le jeux des sens et des sens. Elles sont abstraite et concrètes.

    Je crois autant au chemin, qu’au marcheur qui l’emprunte, qu’au pied qui le foule, qu’aux chants qui unissent les gens, et à l’hiver qui les sépare.
    Multiple de multiple de multiple de multiple etc…..
    Le tout est de ne pas s’arrêter.

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juin 2018 à 13 h 24 min

    @raphaelb
    Mais cet anthropocentrisme de 1er degré ne fait que nous voiler la face, ou tout du moins le sens de la vie. La seule brèche ou il lui reste une lueur de validité, c’est l’idée que l’être humain serait l’indicateur du sens de la vie, alors suivant cette hypothèse, à “quel est le sens de la vie?”, je répondrais, l’être humain.

    Je partage les hauteurs Intérieures imaginées par ton regard sur tes mots “Quel est le Sens de la Vie…l’ÊTRE HUMAIN” ; se rapprocher au meilleur de sa “totalité d’Être Humain”.

    La Vie, l’Existence de TOUT LE VIVANT ; je remplis l’Univers du vivant du tout ce qui EXISTE (toute la matière vivante, qu’elle soit minérale, végétale, organique, moléculaire…)
    Quels sont les éléments communs que nous pouvons extraire de ce “TOUT EN VIE” ?

    Le premier qui me vient à l’esprit est la “transformation-évolution”, le deuxième est le “action infinie du mouvement”, le troisième est la “mort” et ce cycle recommence à l’infini…?

    Un arbre a-t-il Conscience qu’il est en Vie ? Quel serait le Sens à ce “TOUT”, composé de “Vivant en existence”, ce tout indissociable, EXISTANT de “VIE”, dont l’interaction de toutes les matières et substances qui la composent font partie intégrante de “l’énergie Vivante en mouvement ; la Vie de tout ce qui composerait la Beauté du mouvement “VIVANT” dont les ÊTRES HUMAINS seraient une possible fenêtre ouverte sur la matière “Conscience’.?

    Une étoile a-t-elle Conscience de son existence et du “Sens” essentiel de sa présence dans ce TOUT VIVANT D’EXISTENCE ? Une étoile a-t-elle Conscience de son immense Beauté, sait-elle à quel point les Êtres Humains les observent essayant de percer le mystère de leur existence ?
    L’étoile sait-elle qu’elle naît de la rencontre-fusion-transformation de l’ensemble “matière”?
    L’étoile sait-elle qu’elle disparaître, qu’elle s’éteindra, qu’elle “mourra”…et qu’elle ira rejoindre la matière qui l’a fait naître et qui la transformera à nouveau…à l’infini ?

    Lorsque nous naissons à la Vie, nous naissons à la mort et lorsque nous naissons à la mort, mourrons-nous à la Vie ?

    Cherchons-nous le Sens de la Vie parce que nous avons Conscience que notre corps physique mourra ?
    Pourquoi les Êtres Humains chercheraient-ils le Sens de la Vie, le Sens de leur Vie qui existe ?
    Avons-nous Conscience que “chercher le Sens de la Vie” est ÊTRE EN VIE, c’est ÊTRE HUMAIN, c’est relier les ÊTRES HUMAINS à TOUT CE BEAU et infini mystère de la VIE.

    Le Sens de la Vie ? ÊTRE EN VIE, percevoir et imaginer son énergie, accompagner son merveilleux mouvement infini et sa transformation, par notre propre transformation ?

    Être Aimé par la Vie, Être Aimé Vivant, Âimer Être en Vie d’Existence..si les étoiles ne scintillaient pas dans l’Univers, comment pourrions-nous les distinguer dans l’obscurité infinie ?
    Les étoiles ne savent pas qu’elles nous fascinent et que nous les Aimons…et elles existent pour que nous les admirions, pour qu’elles fassent naître en nous, des millions de questions..leur mystère est infini…tout comme le mystère, non pas du Sens mais de la naissance de la VIE.

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juin 2018 à 15 h 24 min

    J’ai pas lu

  • tintin

    Membre
    29 juin 2018 à 22 h 47 min

    Il y à mon sens une chose qui relie la plupart des réponses, c’est l’amour qui donne du sens. Cet espèce de lien qui nous unit aux autres, à nos proches, la nature, la terres, ses contenants. C’est lui aussi qui fait tenir les atomes ensembles quelque part 😉 c’est cette reliance (car le mot est galvaudé, l’amour pour certains c’est l’attachement donc il faut préciser ^^)

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 juillet 2018 à 14 h 41 min

    L’existence surgit de la distinction première, elle est un éon au sein d’une absence.
    Son fondement est par conséquent au-delà de son mode.

    Le sens de la vie est l’absurde. L’existence est une illusion au sein de laquelle la conscience est bardée par l’ignorance de l’ego.
    Ainsi, nous pensons et croyons cette pensée pour peu qu’elle surgisse au sein de l’esprit. À ce stade, toute tentative de découvrir un sens demeure impossible.

    Toutefois, force est de constater la cohérence de l’Univers alentour.
    Inaccessible pour l’esprit et le corps, cette compréhension relève du mystique, soit de l’individu capable de transcender son propre mode. Il regarde la Lune, non le doigt; il s’est débarrassé des attributs de Dieu pour en atteindre la nudité.

    Celui qui s’est libéré de l’emprise de l’ego vit sans obstacle; celui qui demeure lié à l’ego se condamne à la souffrance.

    Vivre consiste à prendre conscience de notre responsabilité et à dépasser notre ignorance égoïste comme alter-égoïste.

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 juillet 2018 à 16 h 39 min

    Le sens de la vie sera différent selon nos expériences, notre culture, nos croyances. Personnellement, je suis d’origine protestante, j’ai beaucoup d’admiration pour les pensées de Dr. Albert Schweitzer. Je viens de recevoir en cadeau un petit livre intitulé “Ainsi parlait Albert Schweitzer” où il écrivait: “Nous vivons pour créer du bonheur. Nous ne voulons pas profiter, nous voulons travailler”.
    Cela me correspond bien. Le sens de ma vie, je le vois dans le service à autrui, autrui comptant parmi les plus faibles que moi. Je prône le vivre pour et avec les autres, alors que la majorité vit sans et contre les autres.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 juillet 2018 à 0 h 10 min

    @dorian
    J’aime l’approche mystique en ce qu’elle conserve le mystere. Pourquoi lui rajoutes tu tant de mots?

    “Le sens de la vie est l’absurde”(parce que le vivant mange du vivant, n’est-ce pas?) ne s’oppose-t-il pas a “la coherence de l’univers alentour”?

    Toutefois je comprend ton idée principale qui consiste a voir la coherence d’un univers non-individualisé, non divisé, si ce n’est par des ego-individus qui romptent l’harmonie, voilent le sens. Et tu proposes de se re-lier a l’univers,au tout, pour percevoir son sens.

    MAIS, le mystique, n’est-il pas celui qui est le plus eloigné des hommes vivants?
    Dis autrement, si je cotoie les etoiles, que me reste-t-il de responsabilité ICI?

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 juillet 2018 à 0 h 14 min

    @tintin
    Non, c’est toi qui donne du sens a l’amour.

    Je t’aime

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 juillet 2018 à 0 h 16 min

    @esther05
    J’espere que tu me prendras en stop.

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