

Philosophie et spiritualité
Un groupe pour parler philosophie et spiritualité, entre adultes Haut Potentiel Émotionnel (HPE) ou <... Voir la suite
La haine mène à la souffrance… Mais “trop” aimer aussi.
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La haine mène à la souffrance… Mais “trop” aimer aussi.
Je préfère ouvrir un sujet plutôt que digresser de trop sur celui du Féminisme 😉
La haine mène à la souffrance… Mais “trop” aimer aussi.
Ce n’est pas “trop” aimer qui pose problème et je suis bien placé pour en parler je pense. ^^
Ce qui mène à la souffrance c’est la peur, la dépendance et l’égoïsme :
– Peur de perdre ce que l’on aime qui rend la vie plus belle à nos yeux.
– Peur en pensant que notre bien-être dépend de la présence de l’autre.
– Peur de perdre un confort qui dépend de l’autre.
– Peur de perdre l’amour que l’autre me donne ne sachant pas m’aimer moi-même.
…
La liste est longue mais c’est déjà pas mal de travailler ces points. 😉
Le problème n’est pas d’aimer “trop”, c’est d’aimer ce qui nous aime pas “trop” qui finira par partir.
Le problème c’est d’aimer “trop” et pas s’aimer soi-même “trop” afin d’établir un équilibre stable dans le respect mutuel.
Aimer “trop”, c’est accepter que l’autre est un être libre de choisir sa direction.
Aimer “trop”, c’est voir un être complet et vouloir contribuer à son bonheur sans chercher à le changer.
Aimer “trop” c’est respecter les limites de l’autre qui lui permettent d’apprécier les instants que nous partageons.
Aimer “trop” c’est partager notre joie d’être et rayonner ensemble de ce que nous sommes.
Aimer “trop”, c’est vouloir se lier à l’autre pour affronter les difficultés de la vie et grandir ensemble.
On peut être égoïste dans la dépendance et vouloir aimer non pas “trop” mais “égoïstement”.
Aimer “trop” alors qu’on aime “égoïstement” n’est pas une réalité mais une interprétation pour se donner bonne conscience.
Plus facile de se dire :
“Je l’aimais trop alors je l’ai tué pour ne pas qu’elle parte”
Plutôt que :
“Je me sens incapable de vivre sans elle et dans mon égoïsme, j’ai préféré la tuer que la laisser vivre sa vie loin de moi et me voir souffrir de son choix dans son libre arbitre”
Ce qui change c’est la responsabilité émotionnelle, la dépendance et l’égoïsme…
Aimer “trop”, c’est le respect de l’autre dans son corps et son esprit.
Plus nous faisons face à nos responsabilités et nos peurs et les surmontons plus nous nous offrons une vision claire et une vie épanouissante ou nous ne sommes pas ensemble par dépendance mais par amour mutuel.
Quelqu’un croit encore ici que l’amour, c’est tuer, blesser ou ne pas respecter ce que l’on aime ?
Je ne vois aucun amour dans ces choix… Plutôt de la souffrance, de l’irresponsabilité émotionnelle, de l’égoïsme et de la dépendance…
Pour savoir aimer, il faut s’aimer soi-même et reconnaitre que nos besoins sont légitime autant que ceux de l’autre.
Aimer n’a jamais obligé l’autre à nous aimer en retour.
Aimer quelqu’un qui ne nous aime pas c’est attendre l’arrivée d’un train à l’aéroport…
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