Répondre à: Estime de soi

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 juillet 2019 à 20 h 40 min

    idapresti

    J’inverserais volontiers les termes de la question.

    J’ai croisé en effet bien peu (aucun ?) de surdoués qui ne le sente pas. Au contraire, pour beaucoup, la “révélation” ou la confirmation leur a permis de mieux comprendre leur fonctionnement, leur relation au monde, leur adaptation si souvent non réciproque, leur sensibilité, etc. Et d’apprivoiser au mieux toutes ces caractéristiques, ces composantes, ces traits de caractère pour avancer au mieux dans la vie. Parce que c’est bien là la seule raison de vivre, même si ça sonne comme un pléonasme.

    Par contre, je ne sais pas si ça les fait descendre aux enfers, mais il y a sur ce site presque la moitié de membres qui ont coché “peut être surdoué (non testé)” lors de leur inscription, comme je l’ai déjà remarqué par ailleurs

    Je répète encore une fois que le test n’a pas pour moi de valeur discriminante et qu’il m’a servi surtout à mieux me comprendre et à (tenter de) mieux fonctionner vivre.

    Et je répète aussi que dans le genre, il y a des ambitions plus confortables que d’être diagnostiqué surdoué. Et que c’est dommage de se tromper de diagnostic et de faire fausse route.

    j’ai même retrouvé ce que j’écrivais (déjà à une attention idapresti) et que je recolle ici pour plus de facilités :

    Si tu as de la fièvre, des ganglions, des rougeurs, des symptômes orl, des diarrhées, des vomissements… et qu’un test HIV se révèle négatif, tu sais que tu n’es pas atteinte par le virus du SIDA. Bonne nouvelle, non ? Mais il te reste à soigner tous ces symptômes, en cherchant ailleurs leur origine.
    Même si être “surdoué” ou surefficient est moins grave (et moins mortel), c’est la même chose : si le test te révèle que tu ne l’es pas, tu peux continuer à chercher les origines, les raisons, des solutions à tes malaises. Mais dans une autre direction.

    Sinon, je parle à chacun sans me préoccuper de savoir son QI même s’il m’arrive (comme certain) de ressentir mes “semblables” (l’empathie?)…

    Sourire