Répondre à: Test surdoué

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 juin 2019 à 9 h 17 min

    @idapresti

    Et ta question est un peu partie dans le décor…

    Pour ce qui est de la réponse à la “douance”, tu as le choix entre plein de bouquins (comme dans la bibliographie de ce site). Pour ma part, je préfère largement l’approche d’Arielle Adda ou de Monique de Kermadec. Cette dernière te propose aussi quelques vidéos explicatives en ligne.

    Tu peux aussi naviguer en googelisant le monde virtuel. Et bon courage pour faire le tri.

    Après avoir été testé jadis et cherchant moi aussi des pistes de réflexion, j’avais apprécié les ressources mises en ligne sur le site du GAPPESM ou Groupement Associatif Pour les Personnes Encombrées de Surefficience Mentale . J’aime bien ce terme de surefficience et l’évacuation du surdoué. Je dis souvent sur je ne suis sûr… de rien !

    Attention, si les conseils sont toujours d’actualité, le site date un peu et peut poser quelques problèmes de lecture dûs à un encodage des caractères (à régler dans le menu Affichage > encodage du texte sous Firefox…)

    Un dernier point, même si tu ne poses pas directement la question et que le débat revient régulièrement : le test me paraît important pour éviter un faux “diagnostic”.
    Si tu as de la fièvre, des ganglions, des rougeurs, des symptômes orl, des diarrhées, des vomissements… et qu’un test HIV se révèle négatif, tu sais que tu n’es pas atteinte par le virus du SIDA. Bonne nouvelle, non ? Mais il te reste à soigner tous ces symptômes, en cherchant ailleurs leur origine.
    Même si être “surdoué” ou surefficient est moins grave (et moins mortel), c’est la même chose : si le test te révèle que tu ne l’es pas, tu peux continuer à chercher les origines, les raisons, des solutions à tes malaises. Mais dans une autre direction.

    Le message de aann reste complètement valable et l’appel que j’y entends de sortir du narcissisme (soigneusement entretenu par certains aidants..) pour s’ouvrir au monde. Parce que oui, si nous avons quelque chose en plus, de différent, d’indéfinissable et pourtant détecté, de capacité, de potentiel ou de quoi que ce soit d’autre, il est urgent de le mettre en action “pour du crucialement meilleur”.

    J’ai, parmi mes devises, cette phrase de Théodore Monod : “Le peu qu’on peut faire, le très peu qu’on peut faire, il faut le faire, pour l’honneur, mais sans illusion.”

    Si l’on peut faire un peu plus, faisons-le… Tout aussi humblement.

    De chacun selon ses moyens.