Répondre à: Expérience de Samadhi , Nirvâna

  • ganymede69

    Membre
    8 mai 2022 à 16 h 03 min

    @bartorn

    En voilà un long texte, pour lequel je te remercie, cela me donne du carburant pour la machine, le Cerveau, que je nomme affectueusement, la Haute Autorité 🙂

    En ce qui concerne la notion de PN, pour ma part, je parlerais de manipulateur, plus généralement.

    On est d’accord, le PN est avant tout un manipulateur.

    Vous le sentez pas venir à 10000, le vendeur qui vous a repéré comme potentiel client? Sans parler du gars qui t’appelle parce qu il a besoin de quelque chose, gars dont t’as pas eu de nouvelles depuis des années… le PN est le même poussé plus loin, à des fins moins louables… enfin, notre monde est régi généralement par la manipulation.

    Là aussi, on est d’accord, le PN est le symptôme du mal qui régit notre société humaine, celle d’un Consumérisme à tous les niveaux. L’Homme n’est plus libre, il est un consommateur, j’ose le jeu de mot suivant, un trait d’humour potentiellement décalé qui serait à même de te convenir : il s’agit, pour la grande majorité, d’être davantage des “cons assommés” (ou des Cons(o)(a)mateurs) 😅 en cela, notre société est effectivement régie par la manipulation. Il suffit, pour s’en convaincre, de voir la multiplication des publicités, y compris sur internet nous conduisant à installer un “Adblock” même si, du coup, on devient nous même un consommateur (pour peu qu’on soit en mesure de discerner là encore la bonne et la mauvaise consommation). En effet, il ne s’agit pas d’être dans le ni-ni, dans les deux extrémités, il s’agit d’être dans la modération, et recourir aux Guides qui nous ont précédé, à commencer par Bouddha, Socrate et Jésus, tous trois des guides de l’approche de la modération. Tous les trois, en particulier le premier et le troisième se sont initiés à la voie de l’extrémisme : Bouddha a expérimenté l’ascèse, tout comme Jésus (époque où il fût initié à l’essénianisme par “la voix qui crie dans le désert, Jean le Baptiste), mais tous deux ont vite compris que le Chemin, vers le Nirvâna pour l’un, vers la Résurrection pour l’autre, passe par la “voie du Juste Milieu” (terme qu’on doit justement à Bouddha à ma connaissance). Ceci donc pour insister auprès de toi qu’il est possible de déjouer et de faire abstraction des dangers qui résident dans la Manipulation, inhérente à la société humaine depuis que celle-ci, à partir de l’an 10.000 avant notre ère, a commencé à changer de mode d’existence, passant progressivement d’une société de subsistance basée sur l’économie de prédation (caractérisée par la chasse et la cueillette) à une société de l’abondance basée sur l’économie agraire (caractérisée par la sédentarisation, la production, la commercialisation de l’excédent afin de se procurer des produits “exotiques”).

    Le fait de m’exprimer ici est une sorte de manipulation, un échange est une forme de manipulation. Le fait de m’exprimer ici est une sorte de manipulation, un échange est une forme de manipulation (…) j’ai du mal à croire au don de soi, le pur désintéressement mais si vous avez des preuves, allez-y -et qu’on ne me parle pas de mère Theresa, svp, elle était toute seule dans sa tronche pour pouvoir juger de la pureté de son désintéressement, non? Tout ça, c’était parce que/pour dieu, un truc comme ça, non? Faut pas trop que je m’éloigne du sujet moi non plus…). Toute interaction intéressée est manipulation.

    Ici, je ne suis pas certain d’être d’accord avec toi, le Doute inhérent à ma nature n’est solutionné que par l’Instinct et non par le Choix, peut-être que c’est ce qui me conduit à être plus nuancé que toi sur la question de savoir si “l’expression est une sorte de manipulation, un échange est une forme de manipulation”. Je ne rejette pas l’idée, cela peut être possible dans le sens où cela dépend de l’intérêt des sujets au cœur de l’échange, l’intérêt des sujets qui s’exprime. Si les sujets s’expriment et échangent dans le but de découvrir le Juste, le Vrai et le Beau, l’interaction n’est pas intéressée, elle est au contraire désintéressé. D’ailleurs, s’il fallait te donner un exemple de pur désintéressement, ce n’est pas le cas de mère Thérèsa qui me viendrait à l’esprit dans la mesure où elle, toi, moi, nous sommes que des modes d’existence adéquate et donc nécessairement incomplet pour SAVOIR ce que nous avons “dans la tronche” comme tu dis “pour juger de la pureté du désintéressement”. En effet l’intérêt est aussi immanent à l’Homme que l’ego et le moi. Dès lors, si l’interaction est nécessairement intéressée, la manipulation ne l’est pas forcément pour peu qu’on soit pleinement conscient que l’Homme est pour partie mauvais et pour partie bon, il l’est devenu ainsi depuis son entrée en société, depuis qu’il a fait le choix de l’Intérêt au lieu de l’Instinct, que les HPI connaissent bien puisqu’il caractérise leur mode de fonctionnement intégré, même si le logiciel support de notre Haute Autorité n’a pas encore été inventé 😅

    Pour autant, on peut Apprendre, sur le tas, via l’expérience ce mode de fonctionnement pour peu qu’on soit informé en amont de la Cause de notre atypisme. C’est demeurant un atout dans les relations sociales et humaines à venir puisqu’on fait preuve de plus de patience et de tolérance avec autrui, y compris nos plus proches, et surtout cela nous protège de toute tentative de manipulation des PN qui tel un vampire essaye de se nourrir de ce qu’il ne possède pas, ce qui est bien triste pour lui. Oui, on peut exprimer de la peine pour eux aussi, car au fond ils sont aussi victime de cette société des hommes. Le débat existentiel sur la question de savoir si l’Homme nait bon ou mauvais ? que Rousseau a fait sien lorsqu’il a pris la défense de la thèse de l’Homme bon dans la Nature qui est devenu mauvais en entrant dans la société humaine n’est pas faux, il a en partie raison, l’Homme a laissé entrer en lui le mauvais par son choix mais le bon demeure toujours présent, l’instinct ne disparait pas, il nous sauve dans les situations de danger, l’instinct nous invite par exemple à fuir une maison en flamme, l’instinct peut aussi nous conduire à entrer en relation avec autrui, ou à s’en détourner. Je m’éloigne, ou plutôt, je paraphrase ce que j’ai déjà dit plus haut, oups ! 😟

    @Ganymede69 tu as beaucoup lu, quelque part tu as été beaucoup manipulé puisque ce que tu as lu t’as marqué… Tu vas me dire que tu as fait le tri dans ce que tu penses être correct pour toi (je te croirais, mais cela reste vu par le biais de ta culture initiale), que ça à entraîné une réflexion qui te permet de distinguer le vrai du faux?

    Alors, merci de faire les réponses à ma place 😜 cela dit, je vais être là aussi plus nuancé sur un point à savoir celui du discernement du vrai ou du faux, ou au plan spirituel, du Bien ou du Mal, je ne crois pas au bien/mal dans l’Homme, je crois par contre au bon/mauvais, puisque l’Homme n’est qu’un être relatif, une manière d’être au monde nécessaire limitée du fait du système de valeurs ayant court dans sa société, valeurs qui relèvent de la morale, de la croyance, réelle et/ou supposées, mais qui n’est accessible pour l’Homme qu’adéquatement i.e. de manière suffisante. Seul l’expérience humaine permet de mesurer et de rationnaliser le système des valeurs. Dès lors, il ne s’agit plus de Morale, mais d’Ethique ! L’Homme prend conscience de sa relativité générale. Il prend conscience qu’il n’est pas un Sujet mais un Objet, un mode d’existence, qui a besoin de rentrer en relation avec un autre Objet pour se compléter, se combiner afin de produire un nouveau mode d’existence, un Objet nouveau dès lors que la combinaison aboutit à augmenter sa puissance d’Agir, cette puissance qui participe à sa “décorruption” causée par la société.

    Par ailleurs, la lecture n’est pas manipulation, et tu dis toi-même plus bas que les bienfaits du multiculturalisme, je vais justement y en venir, même si pour moi, il s’agit d’une forme particulière de multiculturalisme, que je nomme l’interculturalisme, pas au sens du concept né au Québec, mais plutôt au sens de celui en vigueur à la bien-nommée, la Réunion, cet héritage révolutionnaire qui ne vise pas à faire prévaloir une culture dominante dans le processus d’acceptation des cultures minoritaires puisque s’inscrivant dans une relativisation de la culture dominante qui n’est elle-même la négation voire le refus de reconnaître les composantes minoritaires à l’origine de sa formation. Pour le cas de la culture française, il s’agit de ce qu’on nomme, à tort, les cultures régionales (à tort, car cela suppose une infériorité cachée par rapport à la culture nationale) alors que ces cultures étaient pourtant majoritaire dans le pays sous la féodalité, et si l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539 est venue faire de la langue française la langue nationale (texte toujours en vigueur !), ce n’était pas à l’origine pour contrer les langues régionales mais pour remplacer une langue “étrangère” (le latin) comme langue de l’administration. De là, la relativisation ne signifie pas pour autant un renoncement à ce que nous sommes, à notre histoire, c’est davantage une lecture désintéressée de ce que nous sommes en réalité. La french theory née dans les années 60 qui invite justement à déconstruire nos préjugés à tous les niveaux semble s’inscrire dans cette orientation. En conséquence, lire n’a pas été pour moi vécu comme une manipulation dès lors que j’ai appris à relativiser ce que je pensais être. Des personnes pour qui j’éprouve pourtant un certain rejet, comme des politiques (Sarkozy, Zemmour…) gagneraient justement à relativiser leur croyance, leur valeur mais encore faudrait-il qu’il accepte d’apprendre de ceux qui ne pensent pas comme eux. C’est pas gagné ! Mais la vie peut réserver des surprises 🙂

    personnellement, je lis en essayant de retenir le moins possible (concept pour le moins étrange ) , en diagonale et je lis très peu … Et encore, je pense que je me fais avoir par la culture, forcément!

    Alors ici, c’est très intéressant, et très révélateur de la proximité des neuro-pensants et des divergences qui peuvent exister entre nous ; je ne me définis pas comme un gros lecteur, j’ai souvent la pratique de la lecture en diagonale (particulièrement lorsque certains développements m’intéressent pas ou que j’ai le sentiment d’avoir déjà compris le développement, je saute donc beaucoup de passages, même si je dois y revenir en cas de doute). Comme je le disais tantôt, lorsque je lis je n’apprends pas par cœur, je ne cherche pas à retenir mais seulement à vivre les écrits de manière à vérifier si c’est fondé au plan de l’expérience et auquel cas j’intègre, sinon je le rejette ou parfois, je cherche à l’affiner.

    Tout ceci a donc eu une incidence sur tes réflexions et ton comportement, chose plutôt involontaire comme son nom l’indique, puisque tu ne sais pas à l’avance ce que tu vas lire, mais incidence consentie… ça serait pour moi de la manipulation socio-culturelle si je devais lui donner un nom, et dans ton cas, multiculturelle.

    Je ne suis pas d’accord ici ; pour moi, ce n’est pas “chose involontaire” mais plutôt un acte volontaire créant via une sorte de capillarité une lecture renouvelée des œuvres lues ou parcourues. De même, postuler que “tu ne sais pas à l’avance ce que tu vas lire” ne semble pas s’appliquer à mon expérience, car ce que je m’apprête à lire sont en réalité les conséquences des idées qui naissent dans ma tête et que je cherche à comprendre de manière rationnelle, dans le cadre de l’exercice du discernement dans le but finaliste que l’intuition et l’instinct qui me gouverne deviennent accessible. L’intelligence, cette énigme qui tend à être mesuré dans le test de QI n’est malheureusement inaccessible dans sa complexité et dans son étendue infinie dès lors que l’Homme est perçu comme une chose étendue, finie, et on oublie aussi que l’Homme est chose pensante, infinie ; la complétude de l’Homme passe par là, l’incidence de la pensée pénètre ainsi le corps (chose étendue). Oui, l’incidence est consenti car l’Homme est avant tout en relation avec lui-même (il doit consentir à accepter la communication de ses instances intérieures), ce n’est qu’après qu’il sera en mesure d’avoir une incidence sur les autres modes d’existence mais il ne s’agit pas là d’une manipulation mais d’une interaction partagée entre mode volontaire.

    La culture me paraît être (à cette heure) telle un virus. L’approche multiculturelle reste plus intéressante dans le sens où on doit se créer plus d’une sorte d’anti corps, l’esprit critique, quoi… Non? (On peut aisément aussi faire le lien avec la culture de nos sols : la monoculture appauvrit un sol, entraînant un amendement (pour nous, le divertissement) pour maintenir la productivité là où les champs cultivés en polycultures -fruitiers/élevage par ex- sont plus résilients).La culture me paraît être (à cette heure) telle un virus. L’approche multiculturelle reste plus intéressante dans le sens où on doit se créer plus d’une sorte d’anti corps, l’esprit critique, quoi… Non? (On peut aisément aussi faire le lien avec la culture de nos sols : la monoculture appauvrit un sol, entraînant un amendement (pour nous, le divertissement) pour maintenir la productivité là où les champs cultivés en polycultures -fruitiers/élevage par ex- sont plus résilients).

    Tes développements sur la Culture lato sensu sont aussi miens, effectivement la comparaison avec l’agriculture est intéressante, elle fait en outre le lien avec ce passage avec le changement qui affectèrent l’Homme en l’an 10.000 avant notre ère. De même, l’image du Virus me plait aussi, comme celui analogue de la Bactérie, qui fait aussi écho à l’imaginaire de la science-fiction dont Matrix a fait sien lorsqu’il s’agit de faire dire à l’intelligence artificielle que l’humanité est une sorte de virus, de poison de la Terre. D’ailleurs, qu’est-ce que la Matrice si ce n’est la reprise du mythe imaginée par Platon dans la République de la Caverne, à savoir ce monde que l’Homme enchainé dans une grotte imagine du monde extérieur à travers les ombres qui se dessinent sur les murs de la grotte. La perception qui en résulte est nécessairement que connaissance inadéquate de la Nature en dehors, elle peut générer une peur irrationnel et le refus de ne pas se libérer de ses chaînes et de refuser la pilule rouge. Ainsi, je cherche au fond à montrer que la manipulation n’a plus court dès lors qu’on arrive à discerner dans le choix, le chemin de l’instinct nous permettant, comme Alice, de suivre le lapin dans son terrier 😅 Aussi, comme la culture du sol, il faut faire de même pour cultiver notre terrain qu’est le cerveau, et laisser en jachère pour enlever toute corruption du sol et/ou poison. Gilles Deleuze, lui, parle de l’Homme empoisonné lorsqu’il s’agit d’expliquer ce qu’est nos modes d’existence.

    Si mon approche est parti du multiculturalisme pour favoriser l’interculturalisme, je ne rejette pas non plus le pluriculturalisme, seulement en ce que je ne recherche le dépassement du cadre de l’analyse de l’acquis éducatif, c’est certes le terreau fertile, car il faut bien un début pour ouvrir l’esprit mais il n’est pas suffisant. En outre, le développement des neurosciences montre bien que les enfants précoces qui n’ont pas eu cette opportunité, cette chance d’être reconnu dans l’enfance, encourent un risque très dangereux pour eux, à savoir celui de rechercher, dès l’âge de 6-7 ans, les ressources en lui-même pour comprendre pourquoi il n’est pas compris, pour comprendre son caractère à ne pas se soumettre au système de normes imposées par les parents, l’école etc… l’article dont tu fais question sur CAIRN portant sur les normes et les conventions de la société s’inscrit dans ce cadre, qui pour le HPI, en tant que hors-cadre, cherche à trouver sa place, et à travers là cherche des normes qui seraient justifiées et acceptés par lui. Ce phénomène que rencontre certains enfants HP, je le connais, je l’ai vécu, et après que j’ai appris que j’étais HP, je l’ai expérimenté à nouveau mais de manière plus rationnelle puisque j’ai souhaité reprendre des études de droit (l’archétype de l’étude de la norme en société) pour trouver le système de valeurs appropriées pour moi : et j’ai trouvé, c’est le système fondée sur l’expérience ! D’où l’attrait pour l’Ethique ! 🤨

    Le dépouillement culturel est à mon avis un autre chemin valable pour ce que vous appelleriez dieu. Où l’homme ne peut être jugé par un biais moral, quel qu’il soit. Le développement culturel entraîne la moralité, qui forcément catégorise les actes humains donc les humains mêmes? Le dépouillement culturel est à mon avis un autre chemin valable pour ce que vous appelleriez dieu. Où l’homme ne peut être jugé par un biais moral, quel qu’il soit. Le développement culturel entraîne la moralité, qui forcément catégorise les actes humains donc les humains mêmes?

    Je pense avoir répondu à cela, dans ce qui vient d’être dit à propos de l’Ethique qui est la voie qui conduit à la compréhension de la Morale, qui s’analyse non pas à l’aune de la culture et des sociétés humaines mais dans le cadre d’une réflexion que je qualifierais de transcendante à l’échelle du Temps, l’Homme ayant une vie limitée pour la quasi-unanimité à un mode d’existence inférieur à 100 ans. Dès lors, le Sens de l’Histoire échappe à la portée des Hommes “dans l’air du temps” et seul la Connaissance du Sens de l’Histoire serait de nature à nous éclairer sur le Sens de ce que Vivre signifie.

    De là, parler de dépouillement, je ne sais pas au vu de mon analyse et mon expérience personnelle, je ne me considère pas aujourd’hui dépouillé culturellement, je suis passionné de l’Histoire de France, et comme cette histoire est aussi celle de l’Europe, je suis à la fois français et européen, mon héritage culturel est multiple qu’il s’agit dans le sang, mes ancêtres sont bretons, normands, mais avant cela ils était aussi germanique (franc) et plus anciennement, gaulois ou plus rassemblement, gallo-romain, et plus récemment, français et réunionnais. Cet héritage dans le SANG ne fait pas obstacle à un héritage spirituel qui nous rattache au mythe biblique du Déluge, tous les européens descendants de Japhet, le benjamin de Noé. Après, j’ai bien conscience que je ne peux prouver certains de ces dernières aspects, j’ai pu, à mon grand désarroi, remontrer jusqu’à 1450 dans certaines branches de ma généalogie avec des références à l’évêché de Coutances et à Château-Gontier. Même si on ne peut le prouver scientifiquement, il est admis, par convention, que nombreux sont les européens à être un descendant, fut-ce bâtardiser, de Charlemagne, fondateur de la deuxième “race” des rois de Francs 😂

    Pour autant, je ne reste pas prisonnier de ce mode d’existence culturel puisque je recherche à le dépasser, j’y arrive puisque je vois ainsi les allemands comme des cousins éloignés, j’y arrive aussi puisque j’analyse, sur le plan des idées religieuses, les musulmans là aussi des cousins éloignés (voir mes développements antérieurs ou sur un autre topic, je ne vais pas alourdir ici)😟

    J’essaie d’être le plus réceptif possible à l’interaction humaine (j’évite le rapport social , vu le genre de questions que je me pose, c’est compliqué!) et à l’interaction avec le naturel, le divin (pas possible pour moi de rajouter science…) qui emporte nos vies, quoi qu’il arrive.

    Comme toi, j’évite aussi, ou plutôt je limite mes interactions sociales qu’aux seuls actions guidés par l’intuition (puisque je n’ai pas encore la maitrise totale de l’intelligence infinie). Aussi, je comprends que cela soit difficile pour toi d’établir des liens, la majorité des gens ne comprenant pas pourquoi tu penses à X ou à Y, je suis convaincu qu’il t’arrive de ne pas savoir toi-même pourquoi tu penses à X ou Y 🤣

    La Science n’est pas forcément antinomique de la notion de Dieu ou de Nature, ma conception de Dieu repose sur le postulat de l’équation suivante : Dieu = Nature = Science. Si Dieu a court dans les religions, celle de Nature est celle du philosophe alors que la Science appartient à celui qui réussit à prouver, à partir d’une hypothèse, via l’induction, l’existence de Dieu. Or, je me refuse à opposer les trois, tous ont en partie raison mais tous a aussi tort, dès lorsqu’ils tendent à diviser et à opposer cet axiome qui n’est nul autre l’Univers lui-même, et qu’est-ce que l’univers si ce n’est le Tout formée en Un.

    Dieu serait-il espace/temps? Question à la con peut-être? D’ailleurs, qui a commencé en premier, le temps ou la matière (encore une question con… dsl -si qqun est motivé pour ouvrir un topic et se lancer sur le sujet, je veux bien apprendre- )?Dieu serait-il espace/temps? Question à la con peut-être? D’ailleurs, qui a commencé en premier, le temps ou la matière (encore une question con… dsl -si qqun est motivé pour ouvrir un topic et se lancer sur le sujet, je veux bien apprendre- )?

    Ce n’est pas une question conne, bien au contraire, C’EST LA QUESTION ! Car si on part du postulat que Protagoras avait raison lorsqu’il dit que “l’homme est la mesure de toute chose”, ce n’est vrai que dans la perception humaine de DIEU. L’Antiquité grecque avait cette perception du DIVIN qui ressemblait à des humains au plan de l’apparence corporelle, les religions abrahamiques s’inscrivent elles aussi dans cette perspective d’un DIEU à visage humain. Ce n’est pas un hasard que j’ai choisi le pseudo de Ganymède, le SEUL mortel autorisé à rejoindre l’Olympe pour servir d’échanson à Zeus et qui a fini par contrarier Héra et les autres divinité, si bien qu’il fut persécuté et sauvé in extremis par Zeus himself le transformant en une Constellation qui n’a pas dit son dernier mot dans notre Histoire mythologique 😇

    Aussi, si l’Homme est la mesure de toute chose, l’Histoire demeure pour lui mythologique et seul le Temps lui permettra de comprendre le Sens de celui-ci. Donc, sauf à empiéter sur ce topic que tu appelles de tes vœux à voir créer, DIEU entendu comme Science, c’est l’Univers, ce n’est pas que le Big Bang mais c’est le TOUT y compris ce qui se poursuit encore aujourd’hui. D’ailleurs, ce concept de BB, théorie scientifique, ne fait pas obstacle aux religions humaines, d’autant qu’elle émane d’un homme d’église, Georges Lemaître (prêtre, astronome, physicien) mais cette théorie s’est aussi exprimé dans un autre Haut Potentiel intellectuel (Albert Einstein) lorsqu’il a formulé la théorie de la Relativité Générale. On pourrait aussi citer un russe (Alexandre Friedmann) ici. Car tous ont été des agents de la Nature, tous ont accepté, parfois la mise à l’écart de la société, pour comprendre les messages de l’Univers en eux. La question de savoir si “Dieu serait espace/temps ?” ne peut selon moi être résolue, pour l’heure, qu’adéquatement, à savoir via l’émission de l’hypothèse que <b style=”color: var(–bb-body-text-color); font-family: inherit; font-size: inherit;”>Dieu est à la fois espace, temps et matière ! c’est un Tout indissociable<b style=”color: var(–bb-body-text-color); font-family: inherit; font-size: inherit;”> 😉

    La question de savoir “qui a existé en premier, le temps ou la matière ?” cela doit selon moi être compris dans le question précédente, à la manière où tu ne pourrais pas séparer ton corps de la pensée.

    Et je pense que mon interaction avec le naturel développe mon intuition, me rendant plus réceptifs à l’environnement, humains compris, Et à la fois, me coupe du lien social par abandon de culture, tout en approfondissant le lien humain, naturel, un sacré cercle à la con…

    Là, tu dis toi même que c’est un “sacré cercle à la con” peut-être parce que analyse ton intuition à l’aune de l’interaction avec la Nature mais tu n’es pas (encore) la Nature, tu en es qu’une partie adéquate, et donc nécessairement tu ne peux comprendre le message de la Nature en toi et dans tes relations sociales puisque tu ne parles pas la même langue qu’elle. Par ailleurs, ton intuition n’a pas être développé, il est chose pensante, composante de la Nature qui agit en toi, par contre l’interaction te permet t’apprendre à faire confiance à ton intuition via tes expériences interactives. Le danger ici est parfois ne pas faire confiance à ton intuition et de te mettre en situation dangereuse en établissant une interaction avec un éventuel PN.

    Après, se couper du lien social n’est pas là non plus un abandon de culture, dès lors que la culture dominante dans une société donnée peut aller à l’encontre de ce que veut la Nature.

    J’aimerai bien connaître cette sorte de révélation, que vous avez plus ou moins vécu, j’imagine que ça soulage d’un lourd fardeau… pour ma part, j’aimerai bien me délester du fardeau de la lucidité, c’est super chiant question encombrement cérébral… ce qui est rigolo ici, puisque apparemment, vous ça semble être un accès à la lucidité qui vous soulage.

    Ici, pour te répondre, je dois préciser que j’ai parcouru ta présentation sur ton profil notamment en ce qui concerne ton parcours, notamment la récente mise à jour (mars 2022) :

    J’espère bien ne plus avoir à aller travailler, je ne veux plus participer activement à un système économique et social aussi merdique. J’ai donné 40 ans, je prends 40 ans, en espérant quelques financements gouvernementaux.

    La Révélation dont tu parles est en effet un soulagement du lourd fardeau qu’on a porté, les chrétiens parlent d’une Croix que nous devons tous porter dans la vie et qui aide à dépasser les épreuves qu’elles soient conjoncturelles (perte d’un emploi, divorce…) mais elles peuvent aussi être existentielles. Les HPI connaissent ce genre d’épreuve mais elles viennent en sus s’ajouter à l’épreuve existentielle qui nous accompagne depuis la petite enfance en raison de notre LUCIDITE sur le monde qui fait qu’on recherche la compagnie des adultes. Alors oui, cette lucidité est handicapant et épuisant, et si pour toi tu vois en elle l’origine de “l’encombrement cérébral” en tant que “fardeau” dont tu voudrais bien te délester, au point de trouver marrant que pour nous, à l’inverse, “ça <i style=”font-family: inherit; font-size: inherit; color: var(–bb-body-text-color);”>semble être un accès à la lucidité qui vous soulage”. Je ne suis pas certain que cela soit le cas, la LUCIDITE est juste vécue différemment, non comme un fardeau, un poids mais comme la clé qui nous permet de répondre à deux questions : Pourquoi ? Qui suis-je ? et qui, combinés donne naissance à une troisième question, Pourquoi existe t-on ? C’est cette quête de Sens qui font de nous ce que nous sommes, interrogeant nos composantes internes, pour renouer avec la Nature.

    Je ne bricole quasiment plus non plus. Que fais-je alors? Rien et ça me va. Rester 10 minutes devant un vers de terre, devant une fleur et un bourdon, je me repose devant le feu, je m’organise pour vivre différemment, la journée passe qd même vite.

    Tu te poses beaucoup de questions, et tu as raison, il te reste à trouver les réponses et cela exige mettre ton logiciel actuel à jour, d’éliminer les virus, et bien que ton logiciel ne soit pas encore en corrélation avec celui de la Nature, tu peux néanmoins l’adapter. Selon moi, tu devrais profiter de cette période d’inactivité professionnelle, qui ne signifie pas pour autant inutilité pour la société, dès lors que tu peux poursuivre ta construction différemment. Le monde du travail, je ne l’ai pas vraiment connu, si toi tu as 40 ans de travail, je ne peux malheureusement pas en dire autant, du moins dans cette conception humaine qu’est le travail qui consiste en un Tripalium (latin) qui n’est nul autre que l’instrument de torture. N’oublions pas qu’avant le contrat de travail, il existait l’engagisme, et avant l’esclavage. Toutes ces formes ont été le fruit de la société fondée sur l’abondance et l’exploitation de la Nature, et plus concrètement de l’Homme par l’Homme. Après le “-10.000”, la société tend à s’organiser en classe sociale, d’un côté les meilleurs “aristos” en grec et de l’autre les mauvais “demos” ; de là la critique ridicule car partielle et partiale de la démocratie, i.e. de la société fondée sur le pouvoir du Peuple, considéré comme le Mauvais.

    Pour revenir à ta situation particulière, pour vivre la LUCIDITE comme un atout dans ta nouvelle vie, selon moi la clé serait pour toi d’exploiter les idées qui naissent dans ta tête, cela peut se faire seul dans le cadre de la mise en œuvre de ta Soif d’Apprendre et/ou, comme moi, dans le cadre d’une reprise d’études. Nous sommes de la même génération, 1981, j’ai quatre mois de plus que toi, j’ai repris des études de droit après avoir appris mon HPI. Les grecs anciens analysaient l’école comme un loisir, c’est d’ailleurs le sens même du mot école pour eux, puisque cela vient de la Scholeío puisque j’ai repris le chemin de cette école. Le latin a foutu sa merde en occident 😅

    Je note aussi que tu as une différence de parcours par rapport au mien, tu es un manuel, un “bricoleur”, il n’y a pas de contradiction avec le développement de l’exercice de la pensée, qui seront mis à profit dans le cadre universitaire. Je dis cela d’autant plus que mon père, lui-même HPI (non reconnu), est un manuel, passant du statut de manœuvre (14 ans) à celui de maçon (16 ans) pour devenir chef de chantier (24 ans) et finir chef d’entreprise dans le bâtiment (24ans). Autodidacte, il corrigeait les plans des architectes, ce que moi j’ai appris à l’école sous le nom de théorème de Pythagore (mathématicien de l’antiquité grec), lui l’a appris, sur le terrain, selon l’application de la règle 3-4-5.

    La chose pensante est là même si on ne passe pas par le chemin qui a été le mien à savoir la rationalisation, je n’avais pas le choix, les travaux manuels, c’est pas mon truc, j’ai deux mains gauches 🤣 le pire, ça se ressent aussi dans les fondamentaux dont on a besoin (nourriture, wc…) lorsque je suis en “mode pensée” je retarde jusqu’à la limite ces besoins primaires 😂

    Ainsi, je démontre quoi ? qu’on a tous des forces et des faiblesses, d’où la nécessité d’entrer en relation avec les Autres pour construire un nouveau mode, plus parfait, de ce que nous sommes à un moment donné.

    @Ganymede69 j’aime bien ton approche de “l’écrit qui structure la pensée” (reformulation hasardeuse de tes propos). Autant Irl, je parle pas trop, autant à l’écrit, j’ai l’impression d’être un sale bavard!

    Bavarder, c’est inhérent à la nature des HP ! Si l’écrit structure la pensée, il est humain d’avoir toujours des difficultés dès lors que notre mode de pensée en arborescence fonctionne de manière fulgurante qu’on n’a nous même du mal à suivre, d’où la logorrhée très fluente. Tu n’as pas reformulé de manière hasardeuse mes propos sur ce point.

    PS : à propos de l’article sur CAIRN, c’est un avantage lorsque tu reprends des études, ayant des identifiants valides de l’université, je peux ainsi accéder aux articles complets, mais ce n’est pas sans problème au regard de ce que tu dis, juste après, pour clore ton post, “la machine cérébrale ne s’arrête plus” puisqu’ici, je finis par lire des sujets qui ne relèvent pas stricto sensu, de mon champs disciplinaire (ah oui, je suis aujourd’hui titulaire d’un master 1 en droit public et de deux masters 2 (un en droits de l’homme, l’autre en droit de la coopération des collectivités territoriales en Europe), à la nuance importante près que mes deux masters 2 sont en état d’invalidation totale, puisque je n’arrive pas à finaliser le mémoire de fin d’étude car j’ai du mal à faire des choix. Le plus étonnant, c’est que là, ici j’écris sans la moindre difficulté 🙄 😥 Mais ça c’est un problème qui m’a conduit à m’inscrire ici et d’enfin chercher un psychologue clinicien à même de m’aider à accepter le doute inhérent à ma condition humaine génératrice d’un stress dès lors que je refuse, même rationnellement, à choisir car refusant le renoncement. Je doute là encore que le professionnel puisse m’aider vraiment mais qui vivra verra 🤨

    Comme on dit, wait and see 😉

    PS 2 : tes fils sont-ils HPI ? C’est généralement le cas, lorsque l’un des parents se trouve l’être, aussi je me permets de t’inviter à de la vigilance, pour qu’ils puissent vivre la douance dès maintenant comme une Force et qu’ils grandissent pour devenir un jedi et non, comme moi comme un certain Anakin ^^ certes, il a été appelé à restaurer l’équilibre dans la Force mais après avoir fait beaucoup de Mal dans le monde du Noyau. Cette analogie avec Anakin est celle reprise par le Centre du Psyrène de Lyon qui différencie les HPI au profil laminaire et ceux au profil complexe. Je suis d’avis que cette classification est assez fondée, pour montrer qu’en fait le profil complexe est une déviation du profil liminaire à partir du moment où le sujet a cherché en lui les ressources pour se construire, faute d’avoir pu trouver ses ressources dans des guides (parents, enseignants etc…) Anakin avec Quigon pouvait être guidé mais il n’a pas pu poursuivre sa formation, qu’en aurait-il était si Yoda s’était lui-même chargé de la suite à la place de Obiwan ? 🙄 ça me donne envie de revoir, pour la énième fois les Starwars ^^ D’ailleurs, au coucher pour faire taire ton Cerveau, je te recommande de dormir avec un film que tu connais par cœur, car l’endormissement est le problème du HPI, ce que je fais, c’est que j’envoie mon Cerveau sur une fausse piste, et en moins de 5 min je m’endors, c’est mieux que toute autre médication 🤣