Répondre à: Intelligence individuelle et intelligence collective

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    6 janvier 2022 à 9 h 00 min

    @azerty_querty
    Bonsoir en fait beaucoup de tes questions portent sur des concepts que j’ai défini sur mon blog & ce n’est pas très pratique pour moi de recopier les mêmes choses chaque fois qu’on me le demande donc je t’invite fort @ aller lire les trois publications qui pourraient t’intérêsser vus tes questionnements qui sont ‾d’une frontière entre autisme & surdouance‾, ‾les termes de la diversité‾ & ‾l’intelligence‾. Voire ˣles Enfants d’EgardLandeˣ si tu aimes l’imagination·

    ‟dans ce sens-là non seulement elle ne porte aucun jugement moral ou discriminatoire sur la/les minorités, mais elle utilise même ces minorités pour se définir elle-même”
    ‟la simple évocation de la norme est pour moi synonyme de bêtise et de lâcheté crasses, d’intolérance et de violence de groupe”
    Pour les deux pans de tes considérations sur la norme je suis assez d’accord. Il m’est évident que j’en parle de manière objective, car je suis là pour permettre la compréhension avant de faire du militantisme pour mes idées, mais comme je ne puis ignorer que les humains Terriens collent @ la norme comme les mouches au miel je ne puis que voir cette norme d’un mauvais œil & préférer que moins de monde y adhère.
    Mais en tout cas je sépare les moments où je décris la norme ou ce qui s’y réfère & ceux où j’explique en quoi elle est mauvaise & ce qu’on pourrait faire de mieux…

    ‟Maintes expériences en psychologie sociales semblent avoir montré qu’on préfère avoir tort en groupe que raison tout seul.”
    Certes mais il y a des exceptions, que je qualifie de sujets @ faible degré de normopensance, par exemple moi je préfère avoir raison toute seule car la socialisation & l’affect comptent moins pour moi que la vérité, ça m’insupporte de vivre d’une manière illogique (exemple : je m’isole toujours en janvier pour ne souhaiter l’an @ personne puisque le début d’année ne devrait pas être en janvier & je ne supporte pas les gens qui souhaitent sans réfléchir davantage (juste car c’est l’usage) alors que c’est ILLOGIQUE), mais avec un petit pincement tout de même. Car j’aurais aimé être normale, je n’ai pas accès @ un certain nombre de choses… Mais au final je suis contente d’avoir été comme ça, c’est tellement mieux·
    Je pense que nous serons de plus en plus en nombre pour participer @ l’évolution du psychisme commun de la Terre & construire une société où il fera bon vivre.

    ‟Mais que l’argument c’est parce que ce sont 2 mots au lieu d’un, ha ha, parce que concaténer le 1er avec un autre, ‘pensée normale’, c’est pas la même démarche ?”
    Non car en fonction du contexte de la phrase les mots peuvent être séparés, inversés, accordés ou déclinés différemment… On finit par ne plus très bien savoir si on parle d’un sens unique pour deux mots faisant appel @ un concept précis, souvent dans le cadre d’un modèle ou d’un mode de pensée particulier ; ou de deux sens (habituels) pour deux mots·
    Avec un seul mot c’est plus concis, plus repérable, moins de doute possible & la règle par défaut est que ce soit le sens du paradigme & non celui | habituel & moins précis | du même mot (sauf si par chance ce mot ne possède pas d’autre sens là c’est encore mieux)·
    J’ignore si je suis claire mais avec ˣnormopensanceˣ on sait direct @ quoi ça fait référence alors qu’avec ˣpensée [ceci ou cela]ˣ le sens peut varier selon le contexte de la phrase·

    ‟si tu retrouves le lien, je prends”
    Il y a une probabilité sur deux que je retrouve·

    ‟c’est aussi mon avis mais je ne suis pas sûre qu’il soit partagé par tous, quand je vois le bazar que c’est”

    De mémoire, pour désigner le même phénomène (donc hauts quotients intellectuels) il y a eu par ordre chronologique pour cause de dénigrements successifs :
    ˣsurdoué[e]ˣ, puis ˣprécoce intellectuel[le]ˣ, puis ˣhaut potentielˣ, puis ˣZ – zèbreˣ·
    Maintenant j’ai l’impression que certains groupes se définissent zèbres en profitant du flou de ce terme seulement pour dire qu’ils sont ”différents de la norme‟ ou encore ”non-normopensants‟, quelquechose comme ça… Je ne les ai pas spécialement étudiés, je trouve pas claire leur démarche qui — me semble-t-il — consiste @ ne pas chercher plus loin après avoir compris ne pas être purement surdoués donc se cacher derrière un terme pour avoir une contenance plutôt que d’approfondir…

    Aucun terme n’est parfait & ne le sera jamais. Moi je rentre pas dans le jeu d’en rechercher toujours un mieux qui aboutit @ de la confusion donc je reste sur ˣsurdoué[e]ˣ qui n’est pas si mal que ça.·
    Au collège (:IIIème époque) j’avais inventé le terme ˜testeur [invariable]˜, ça désignait plutôt des surdoué[e]s complexe ou des autistes @ intelligence élevée, là où la frontière n’est pas toujours très claire…
    On peut aussi parler d’enfants ou d’adolescent[e]s d’EgardLande, c’est la version poétique, mais il n’existe pas d’adultes d’EgardLande car les adultes perdent ce qui aurait pu les rendre EgardLandien[ne]s & ne comprennent pas leurs enfants donc je n’ai pas de solution à vous proposer. En plus ces enfants sont presque magicien[ne]s & on ne sait pas si elles – ils sont tou[te]s complexes ou s’il y a aussi des laminaires·

    ‟je cherche à préciser ma définition”
    En fait il peut y avoir plusieurs définitions suivant le point de vue… Si tu demandes au département IRM & @ celui psy- si tu es surdouée ils ne se baseront pas sur les mêmes critères pour te répondre·
    Normalement c’est le bilan neuropsychologique [avec test officiel] qui prévaut pour l’instant donc pour l’être tu dois avoir un quotient global d’au-moins 130 au test ou alors un peu moins si tu as des caractéristiques cognitives très marquées qui ressortent lors du bilan qui évoquent le fonctionnement surdoué complexe & justifient aussi une perte de points (Troubles dys-, TDA[H], logique élaborée d’une manière spécifique au détriment de la rapidité…), mais c’est tout·

    ‟le rapprochement HPE/complexe et HPI/laminaire”
    Ça c’est pas très important pour définir la surdouance, ce qui compte c’est que ce soit ”HP‟ dans les deux cas·˙

    ‟là je vois deux propositions qui se contredisent”
    non du tout : neurodiversité ≠ neuroatypicité
    justement la réponse est ‟il y a d’autres formes de neurodiversité que l’autisme & le surdon” alors que ‟Si tu n’es ni surdouée ni autiste (diagnostiquée) tu es neurotypique.”
    Par exemple une personne otherkin (qui ne s’identifie pas @ l’espèce humaine ni une espèce animale) fait partie de la neurodiversité…
    Les personnes TDI aussi s’identifient @ la neurodiversité — ce sont celles qui sont plusieurs personnalités en un corps·
    C’est très vaste la neurodiversité·˙·

    ‟on peut être autre chose que neurotypique ou neuro atypique”
    Si tu es neuroatypique tu es issue de la neurodiversité ; si tu es neurotypique tu peux être issue de la neurodiversité ou non.
    ˣNeurotypiqueˣ signifie seulement ‾ni autiste ni surdoué[e]‾ sans définir le reste·

    ‟Pourquoi ne le serait-elle pas ?”
    Car le propre du sujet laminaire est d’être près de la normopensance & que le propre du sujet complexe est d’être loin de la normopensance.
    & si je dois ne pas penser la normopensance sous forme de spectre mais de manière logique binaire (dedans ou dehors) alors je dirai que le laminaire soit normopensant & que le complexe soit non-normopensant. Mais je n’aimerais pas en arriver là car ce serait carricatural, ça ne prendrait pas en compte la variabilité personnelle du système de pensée mais par contre serait probablement @ l’image de la structure cérébrale & – ou des circuits cérébraux principaux·

    ‟Je pensais qu’un neurotypisme produisait une pensée neurotypique […], et inversement.”

    Moui, je crois qu’on a enfin mis le doigt sur le problème : on ne parle pas de la même chose. Je le craignais…
    Pour moi ˣpensée neurotypiqueˣ & ˣnormopensanceˣ désignent deux considérations différentes !
    Une pensée neurotypique c’est plutôt un type souvent vrai du genre ˜les neuroatypiques sont bizarres & incompréhensibles˜ ou du genre ˜on se moque des neuroatypiques car faut bien leur faire sentir comme elles – ils sont bizarres˜ ou du genre ˜si en troisième t’as pas encore embrassé ça craint˜· Mais ça s’inscrit toujours dans une opposition ˜la – le neuroatypique ne penserait pas ça elle – lui car sa différence l’amène @ penser différemment˜·
    Mais qualifier la pensée du neurotype qui n’est pas le nôtre c’est toujours au-moins un peu subjectif… Tout dépend du degré de discernement de la personne qui se penche là-dessus.

    Alors que la normopensance s’inscrit en-dehors de ces deux pôles, c’est tout ce qui définit la pensée majoritaire du peuple, comment il se comporte & comment il vit genre ˜moi j’ai fait des bébés, je gagne des sous & ma vie est rangée & celles – ceux qui pensent pas comme moi elles – ils ont un vrai problème˜.
    Mais même les neuroatypiques sont au-moins en petite partie normopensant[e]s, il faudrait une évolution psychique considérable pour ne plus l’être du tout comme Laô Ts(e) par exemple…
    Ainsi la normopensance est liée au psychisme commun de l’espèce (même s’il ne se réduit pas @ elle) ; c’est des opinions, des valeurs, des croyances, des schémas, des représentations mentales que personne de normopensant ne remet en question (par définition) ; alors qu’une pensée neurotypique est plutôt une croyance | avérée ou supposée | chez les neurotypiques de la part des neuroatypiques (y compris des croyances côté neuroatypiques concernant les schémas côté neurotypiques, du genre ˜les neurotypiques se comporteront toujours comme ça avec nous car on leur évoque […]˜) & c’est tout·
    Donc il y a corrélation élevée entre pensée neurotypique & normopensance, les deux peuvent se recouper mais ça ne se correspond pas toujours loin de là˙ & la pensée neurotypique est encore plus subjective que la normopensance. Plus tu adhères @ des idées communes & plus ton degré de normopensance est haut·

    Alors peux-tu me préciser de quoi toi tu veux parler avant que nous continuïons ?
    ‟que penses-tu de ‘pensée typique’ au lieu de ‘normo-pensance’ au fait ? Allez, on peut même inventer ‘typico-pensance’ si tu préfères !”
    Eh bien je ne sais pas, ça dépend de ce dont tu veux parler. Typique de qui – quoi – quand – comment ?
    Si tu veux simplement un synonyme de ˣnormopensanceˣ telle que je la définis le problème est que j’ai déjà un site personnel avec une politique précise concernant les associations ˜sens – mots˜ donc si je commence @ virer comme une girouette sur mes règles on n’y comprendra plus rien…

    ‟je ne vois pas en quoi cela contredit l’idée que même un laminaire a un mode de pensée atypique. […] mais ça ne l’empêche pas de procéder par imitation (d’un fonctionnement qui n’est pas le sien au départ). Ou alors je t’ai mal comprise ?”

    Alors déjà la pensée (expression de l’information dans le temps), le mode de pensée (type d’informations exprimées & d’interactions entre elles) & la voie de construction du système de pensée (que j’avais expliquée @ Norbert : comment & avec quoi la base de données désservant la pensée se remplit au début de la vie) sont trois dimensions différentes donc indépendantes… Ce qui détermine le caractère normatif ou non de la pensée habituelle est le contenu du système de pensée. Tu vas me préciser dans ton prochain message ce dont tu veux parler.

    Pour la suite ça ne correspond pas @ l’observation : dans les faits le sujet laminaire a quelques opinions qui diffèrent de la norme, pas d’originalité & s’évertue @ s’intégrer. Ses capacités ne font presque que dormir, son objectif est d’être normal pas de s’en servir. Au point qu’il rejette souvent cette différence. Le sous-profil effacé va plutôt essayer de l’oublier & de vivre normalement, d’ailleurs j’ai connu au-moins une exe- qui me disait le considérer comme un handicap ; tandis-que le sous-profil arrogant le vivra pas si mal, il va le mettre en veille & le ressortir quand ça l’arrangera socialement, comme pour sortir une répartie tueuse & asseoir sa suprêmatie, ou glisser de temps en temps qu’il est surdoué quand il voudra briller… L’effacé & l’arrogant sont @ l’opposé dans l’expression de leur intelligence mais tout le reste est identique. (& chez les complexes il y a aussi deux sous-profils sur un modèle assez similaire. C’est moi qui ai créé les sous-profils pour aller plus loin – étudier plus profondément.)
    Tout cela est de la normopensance car son adhésion va @ ce qui domine dans la société & non @ ce que la logique impose. Le sujet complexe est tout le contraire de cela.

    ‟Là c’est sûr, j’ai du mal : tu as tapé un peu vite ? Je saisis pas le sens.”
    J’aurais dû mettre des délimitateurs EECU.
    ‟ces écarts dépendent | du degré d’usage de son potentiel | soit de son effectif”
    C’est mieux ? C’est pour dire qu’en fonction de l’usage du potentiel intellectuel se crée l’intellect effectif, qui est un concept de ma création·
    L’intellect effectif est ce qui explique la différence de compétences entre deux sujets ayant un quotient intellectuel identique ou similaire·

    ‟pas de correspondance exacte entre typisme/atypisme cérébral et formes typiques/atypiques de pensée”
    Car la pensée n’est pas directement liée @ la structure du cerveau, @ la connectivité trop globale entre régions telle qu’on peut l’observer chez les surdoué[e]s ni au quotient intellectuel·
    Pour la correspondance avec le cerveau si : l’autisme est bien lié @ des régions atrophiées comme souvent le système limbique, une zone dans le lobe pariétal qui sert @ la planification ou encore le cervelet ; la surdouance serait liée au-moins @ une myélinisation très élevée dans le cortex pré-frontal + je ne sais plus trop quoi & ce que l’équipe de Lyon a mis en évidence·

    ‟Sait-on en quoi la configuration neuronale autiste diffère de celle de la douance ?”
    Trop différent pour être comparé·
    Il y a aussi le non-vieillissement cérébral, qui ne perd pas ses connections en grand nombre comme si on restait toute sa vie en l’état de petite-enfance, c’est propre @ l’autisme mais pas que je sache @ la surdouance, & ce qui est intérêssant est que c’était le cas du cerveau d’Einstein…

    ‟Et qu’en est-il pour les autistes surdoués ?”
    Je suppose que les régions atrophiées voisinent celles sur-développées, ce dont rendent compte les dents de scie de la courbe de résultat au test de quotient intellectuel ainsi que les compétences effectives elles aussi en dents de scie (image populaire @ peu près juste : incapable de lacer son lacet & mémorisant des centaines de chiffres de pi̱)·
    Je me suis proposée @ la science lors de mon diagnostic mais l’hôpital de Marseille ne fait pas d’études·

    ‟Un hypersensible sans HP est-il quand même neuro atypique ?”
    Non par définition si non-autiste, mais on peut le considérer neurodivergent (= issu de la neurodiversité) si cette hypersensibilité impacte beaucoup sa personnalité ou sa vie·

    ‟Euh… ça c’est quoi ? Je comprends pas.”
    Une forme d’intelligence de la carte heuristique qui en reconnaît plus que le test officiel qui lui ne reconnaît qu’intelligence logique (verbale) & intelligence associative (visuelle)·
    L’intelligence intrapersonnelle est l’aptitude @ se comprendre en profondeur (ses propres fonctionnements) & @ s’améliorer soi-même ou améliorer son quotidien au travers de cette compréhension·

    ‟Tu parles de quelque chose de factuel ? ou de spéculatif pour le moment ?”
    Certains ont été prouvés scientifiquement, au-moins la télépathie & un autre. Ça dépend aussi sûrement de ce qu’on classe dedans, mais pour moi il n’y a rien de spéculatif car j’ai eu accès @ [ce dont je ne puis parler]·

    ‟Je l’ai probablement mal posée cette question : un câblage neurotypique permet-il un rapport au monde neuro atypique ?”
    Le rapport au monde est très subjectif, c’est presque impossible de savoir. Moi j’ai bien des pistes mais je me heurte @ savoir ce qu’éprouve vraiment le sujet neurotypique pour en estimer l’écart· Les témoignages des vécus individuels fins ne sont pas fiables· En fait il y a un ou deux moyen[s], mais… Je peux pas trop en parler. Ça fera peut-être l’objet d’un futur travail de ma part·