Répondre à: Intelligence individuelle et intelligence collective

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    2 janvier 2022 à 21 h 08 min

    @matty

    ‟Serais-tu sur la voie de : l’intelligence collective n’existe pas ?”

    Pas forcément. Si l’intelligence collective existe je la pense avec des exponentielles & des logarithmes. Je m’explique : 100 ce n’est ni plus que la base ni moins que la base donc c’est 0 — c’est à dire une absence de décallage. Ajouter multitudes de zéro donne toujours zéro soit toujours pas de décallage. Mais plus on s’éloigne du zéro plus rajouter & rajouter & rajouter encore fait s’éloigner encore plus vite de la base : ce n’est pas linéaire mais exponentiel (& non pas logarithmique scrogneugneu, ˣlogarithmiqueˣ veut dire ‾qui ralentit‾ & non ‾qui accélère‾ (je déteste les scientifiques qui n’ont pas de rigueur sémantique) mais du coup il faudrait prendre une valeur logarithme pour savoir de combien on avance de manière exploitable @ échelle linéaire) ce qui fait que plus on s’éloigne de 100 au niveau individuel & plus il y a de chance qu’une intelligence collective se mette en place en regroupant.

    Autrement dit en théorie avec beaucoup de gens peu malines on ne fait rien qui sorte de l’ordinaire & inversement. Mais en pratique si on veut faire beaucoup avec des gens très malines il faut les coordonner de la bonne manière, que leurs formes d’intelligence soient compatibles pour une tâche donnée etc… On ne branche pas la phase sur la terre & le neutre sur la pince @ épiler du voisin. Sinon ça pourrait donner une cacophonie potentiellement pire que pour des sujets @ intelligence moyenne·

    ‟en fait dans la pratique, laminaire/complexe n’est que le rendu d’une étude qui tendrait à suggérer”
    Ça a d’abord été descriptif par la psychologie & pour cause : les deux profils correspondent @ des vécus si différents que les voir comme deux formes de ”surdouance‟ devient obsolète, ce sont vraiment deux neuroatypicités distinctes @ part entière· & maintenant c’est étudié par la neuroscience avec de grandes différences·

    ‟qu’il pourrait y avoir ces 2 catégories”
    J’en distingue même deux par chaque — donc quatre au total·

    ‟nous savons bien nous surdoué que les choses ne sont pas marquées ainsi. Nous sommes chacun un ensemble de traits complexes ET laminaires”

    Je ne suis pas d’accord & l’ai déjà assez bien discuté sur mon blog (billet ˜D’une frontière entre autisme & surdouance ?˜). Apparemment vous êtes d’accord entre adultes pour n’être ni pleinement l’un ni pleinement l’autre mais chez les enfants & adolescents ça a toujours été extrêmement marqué sans doute possible au point que j’en invente deux concepts synonymes bien avant de connaître ceux-ci (j’étudie les profils neuroatypiques & altériens depuis extrêmement longtemps)·

    On pourrait penser qu’en grandissant notre pureté de profil se floute au fil des interactions de la vie mais il y a un grand mais… C’est que la distinction primordiale enrte ces deux profils n’en est pas moins l’homogénéïté des sous-tests avec haut ou très haut quotient global ou l’hétérogénéïté des sous-tests avec moyen @ haut quotient global (ou ‘pas de). & cela ne peut pas disparaître en grandissant puisque le quotient intellectuel atteint son état définitif @ (si je ne m’abuse) douze ans ou même un peu avant… & cela (donc la forme de la courbe) reste un indicateur primordial du fonctionnement cognitif… De plus maintenant on connaît les différences cérébrales structurelles & fonctionnelles entre ces deux profils (très intérêssant) donc on devrait pouvoir par le futur savoir qui est quoi.
    Mais j’ignore ce qui fait que les adultes ne s’identifient jamais clairement (ou presque) laminaires ou complexes. Donc pas de distinction entre ces profils @ l’âge adulte : réalité ou illusion ¿ Là est la question.

    Ça pourrait fonctionner comme la non-binarité de genre : il y a toujours une composante binaire, qui est définie par le PTSD dans l’hypothalamus (n’en déplaise @ qui pense que la nature ne crée que des cerveaux & des sexes binaires & n’a pour but que la sur-sur-sur-reproduction & voudraient pourfendre les LGBT+ pour ces raisons), mais ce sont d’autres régions du cerveau CARACTÉRISENT le genre non-binaire du sujet & déterminent le degré (ou intensité) de sa non-binarité, & dans certains cas elles sont si fortes qu’elles occultent le positionnement binaire & font que le sujet s’identifie d’un genre extérieur @ toute binarité — @ l’autre extrême le sujet est simplement binaire féminin ou masculin.

    ‟HP E/I”
    Il me semble justement qu’ˣHPEˣ se confonde avec surdoué[e] complexe & ˣHPIˣ avec surdoué[e] laminaire (pour les personnes qui débarqueraient ici sans comprendre je rappelle qu’ˣHPEˣ est une version d’‾HP‾ & n’a rien à voir avec ˣHQEˣ malgré de mauvais usages)·

    Cela dit j’aime bien tes idées, je suis rarement en désaccord avec.
    J’espère que tu me liras entière car ça m’a pris du temps @ rédiger·