[shan]

Bon saperlipopette – j’ai hésité avec bor*** de me*** mais c’est le printemps, douceur oblige – je n’arrive plus à poster de photo dans les messages, ça plante – oui c’est le printemps – il y a une dimension maximum à respecter ou bien ? C’est en train de me gaver. ^^

[Membre Inconnu]

De diou ! Tu attends bien que la barre de chargement se termine avant de cliquer sur publier ?

[bagayaga]

Hey Pulsi @pulsar

Merci^^ Je n’ai pas pu avoir mon petit bouquet de Jonquille de naissance cette année, alors tes belles photos font un ersatz sympatoche^^

[shan]

Hop, je crois que c’est good, thanks les amis.

Fleur de bourrache version salade, petit gout épicé sympa, et en plus, c’est beau !

[Membre Inconnu]

@shan impatiente va ! Elle va nous planter Internet en plein confinement !

[shan]

looool @baf j’en serais bien capable mais c’est pas ma faute, en ce moment tout le monde doit geeker à gogo, ça galère plus à la base déjà.

[Membre Inconnu]

Certains bossent en télétravail aussi hein

OK, pour moi, là, ça ne se voit pas mais en bon zèbre, je fais du multitasking

[shan]

Bon beh je viens d’aller chercher ce qu’était le “multitasking” me voilà plus riche d’un mot ! 🙂

[shan]

Ah oui oui !! C’était avant hier et je suis en vie. Tu veux que je t’en poste ? ^^

[bagayaga]

Petits clichés des trucs que mes yeux ont aimés voir sur la route du bureau de poste de la ville d’à côté !

Quinze minutes de marche aller et quinze retour.

J’ai croisé quelques humanoïdes, beaucoup de pigeons, et pleins de magnifiques plantes qui se disputent la place sur les trottoirs^^

Citadine de longue date, je ressens toujours beaucoup de joie et d’humour dans ces petites verdures militantes du macadam^^

Le ciel présentait rêveur, bleu tendre emprunt de gros nuages crémeux et paresseux.

Le fond de l’air frais mais la brise légère et affriolante.

Le silence ahurissant de la ville était étiolé de part et d’autre d’écho de musiques.

l’Isère semblait large et grassouillette,indolemment elle filait vers le sud.

Peut être l’air plus soucieuse,ayant perdu son vert habituel et sa superbe par la même occasion.

Les pigeons prennent la confiance.

Je crains qu’au terme de cette aubaine pour eux,il n’y ait à déplorer quelques dépressions dans leur rang.

J’espère qu’ils se serreront les jointures d’ailes.

Je les connais peu je me rend compte.

Pourtant la maison à côté de la mienne et abandonnée,le vasistas a été pété au printemps dernier durant un épisode de grêle infernal.

Du coup y a tout un crew de pigeon qui squatte.

C’est des voisins qui roucoulent en moyenne quatorze heures durant.

Ils font un peu de bordel des fois ,mais somme toute je n’ai pas à déplorer leur hygiène de vie.

Je n’ai pas croisé la moustafette, pourtant enroulé dans mon grand manteau beige,mon écharpe réséda,mon bonnet moutarde et mes mitaines bariolées, je m’étais assermentée d’une pochette bleu ciel, battant le pavé énergiquement, Mano solo comme compagnon d’oreille.

Les femmes du bureau de postes étaient plutôt détendues.

Il y avait un officier en faction devant l’édifice martial, à l’architecture nazi des années trente.

Ma carte bleu n’est toujours pas arrivée, c’est la quatrième que je commande depuis le sept février.

Je dois écrire un mail à présent.

Pour en quemander une cinquième.

Au fond je crois qu’il y a une personne au centre de tri qui ne dois pas m’apprecier. Ou est ce l’amoncellement de consonnes de mon noms de famille Catalan qui déroute l’administration française.

Personne n’en sera rien.

Bon ça me donne une bonne occasion de faire trente minutes de marche, quand le porte monnaie perd trop de leste et qu’il est temps de voguer pour un renflouage en règle^^