nos textes, nos écrits etc …


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  • hanae

    Membre
    5 septembre 2020 à 18 h 44 min

    Merci, c’est gentil @toc , rien de grave je te rassure. J’accuse juste le coup, faut que je me dise que dans la vie, même si on est obligé de faire marche arrière, ça ne veut pas dire qu’on n’y arrivera pas, ça prend plus de temps c’est tout.

    Et je suis d’accord avec toi pour la transfiguration de la situation, j’ai lu un article il y peu « Ecrire pour ne pas sombrer » et c’est tout à fait ça.

    Je ne me laisse plus submerger par l’émotion qui m’anéanti, je la canalise pour ne pas la refouler intérieurement et j’exprime mon ressenti à travers les mots, afin que ça s’étiole. Depuis toujours j’ai retenu les émotions, je ne me donnais pas le droit de pleurer ou de prendre le temps d’accuser le coup comme on dit. Aujourd’hui je sais qu’il est important d’évacuer son chagrin, les larmes ne me permettant pas de me sentir mieux alors j’écris.

    Voici une partie de cet article :

    « […] La chanteuse Anne Sylvestre écrit en 1985 Ecrire pour ne pas mourir, l’un de ses textes les plus bouleversants « Ecrire pour ne pas sombrer/Ecrire, au lieu de tournoyer, écrire et ne jamais pleurer rien que des larmes de stylo/Qui viennent se changer en mots… »

    […] L’écriture comme d’ailleurs la musique, le dessin, le rap ou le théâtre, recèle une vertu. L’activité créatrice permet de « recréer » son malheur, c’est-à-dire d’en reprendre le contrôle en lui donnant une forme nouvelle, mais aussi au sens plus littéral, d’y faire souffler un air revivifiant et réconfortant. Ce qui apaise, selon B. Cyrulnik, ce n’est pas de crier son malheur à la face du monde, mais plutôt de lui donner une autre forme que celle de l’expérience vécue. Par l’écriture, la victime devient auteure, prend la main sur son expérience, qu’elle remodèle par l’organisation textuelle, l’agencement prosodique, la recherche d’une musicalité poétique. La sensualité des mots, leur résonnance affective permet d’accéder à une vérité intime, tandis que la composition verbale donne sens et matérialité à l’absurdité, à l’injustice, à la perte ou à la douleur.

    Grâce à la neuro-imagerie, nous savons aujourd’hui que ce sont les mêmes neurones préfrontaux, qui permettent l’élaboration de scénario et la régulation émotionnelle ; ils peuvent se retrouver anesthésiés par un malheur trop grand et re-stimulés par une activité créative. »


    Voici le texte d’Anne Sylvestre qui est vraiment très beau :

    Que je sois née d’hier ou d’avant le déluge

    <i style=”font-family: inherit; font-size: inherit;”>J’ai souvent l’impression de tout recommencer

    Que j’ai pris ma revanche ou bien trouvé refuge

    Dans mes chansons, toujours, j’ai voulu exister

    Que vous sachiez de moi ce que j’en veux bien dire

    Que vous soyez fidèles ou bien simples passants

    Et que nous en soyons justes au premier sourire

    Sachez ce qui, pour moi, est le plus important

    Oui le plus important


    Écrire pour ne pas mourir

    Écrire, sagesse ou délire, écrire pour tenter de dire, dire

    Tout ce qui m’a blessé, dire tout ce qui m’a sauvé

    Écrire et me débarrasser

    Écrire pour ne pas sombrer

    Écrire, au lieu de tournoyer, écrire et ne jamais pleurer rien que des larmes de stylo

    Qui viennent se changer en mots pour me tenir le cœur au chaud


    Que je vive cent ans ou bien quelques décades

    Je ne supporte pas de voir le temps passer

    On arpente sa vie au pas de promenade

    Et puis on s’aperçoit qu’il faudra se presser

    Que vous soyez tranquilles ou plein d’inquiétude

    Ce que je vais vous dire, vous le comprendrez

    En mettant bout à bout toutes nos solitudes

    On pourrait se sentir un peu moins effrayés

    Un peu moins effrayés


    Écrire pour ne pas mourir

    Écrire, tendresse ou plaisir, écrire pour tenter de dire, dire

    Tout ce que j’ai compris, dire l’amour et le mépris, écrire, me sauver de l’oubli

    Ecrire pour tout raconter

    Écrire au lieu de regretter

    Écrire et ne rien oublier

    Et même inventer quelques rêves de ceux qui empêchent qu’on crève

    Quand l’écriture, un jour, s’achève


    Qu’on m’écoute en passant, d’une oreille distraite

    Ou qu’on ait l’impression de trop me ressembler

    Je voudrais que ces mots qui me sont une fête

    On ne se dépêche pas d’aller les oublier

    Et que vous soyez critiques ou plein de bienveillance

    Je ne recherche pas toujours ce qui vous plait

    Quand je soigne mes mots, c’est à moi que je pense

    Je veux me regarder sans honte et sans regrets

    Sans honte et sans regrets


    Écrire pour ne pas mourir

    Écrire, grimacer, sourire, écrire et ne pas me dédire, dire

    Ce que je n’ai su faire

    Dire pour ne pas me défaire, écrire, habiller ma colère

    Écrire pour être égoïste

    Écrire ce qui me résiste

    Écrire et ne pas vivre triste et me dissoudre dans les mots

    Qui soient ma joie et mon repos

    Écrire et ne pas me foutre à l’eau

    Et me dissoudre dans les mots

    Qui soient ma joie et mon repos

    Écrire et pas me foutre à l’eau

    Écrire pour ne pas mourir

    Pour ne pas mourir

  • toc

    Membre
    6 septembre 2020 à 23 h 08 min

    En effet, c est un très beau texte. Je trouve ça toujours émouvant de pouvoir par moment sonder la profondeur du penseur.

  • peche

    Membre
    14 octobre 2020 à 6 h 41 min

    Bonjour,

    (je ne sais pas si je suis dans le bon fil !)

    J’écris depuis peu de la non-fiction (récit – témoignage notamment) pour des éditeurs. Qui serait dans une démarche d’écriture semblable (ou pas) et aurait envie d’échanger en MP sur nos projets respectifs, donner notre avis sur le travail de l’autre, aider à prendre du recul… ?

    Merci pour vos retours
    Pêche

  • hanae

    Membre
    17 novembre 2020 à 9 h 33 min

    -Amour toujours…-


    Douceur d’un instant sécure, enveloppé de soleil, mêlé à la senteur de havane qui embaume les lieux, le temps de la détente.

    Quelques gazouillis et cri-cri dans la haie, un moteur de tondeuse au loin, le bonheur partagé d’une journée rayonnante et la joie à s’élancer sur ces quatre roues.

    Visage souriant et rassurant d’une mère pour son enfant.

    Juste le plaisir de vivre ce moment hors du temps.

    Mon cœur palpite à l’idée de te revoir, le soleil semble briller plus intensément depuis quelques temps.

    La musique résonne en moi comme si tout mon être s’enflammait avec elle.

    L’odeur de ta peau me manque, je songe à nous et à nos retrouvailles.

    A tes mains dans les miennes, le besoin de me fondre en toi, de ne plus te lâcher.

    Il y a comme une évidence à cette passion qui nous unie.

    Il y a comme une soif de toi qui n’est jamais assouvie.

    J’aimerais que cet instant se fige pour toujours.

    Le temps est si long que les jours se confondent avec la nuit.

    Parfois la seule présence de ton souvenir ne me suffit pas.

    Je te regarde alors posant sur ce rocher et je me sens déjà plus proche de toi,

    de ce passé qui ne semble pourtant pas si lointain.

    Mon cœur est lourd et fatigué mais je dois encore patienter.

    Qu’attendre de la vie si ce n’est un foyer rempli d’amour.

    J’ai été comblé à tes côtés, je n’ai plus qu’un souhait, c’est te retrouver.

    -Sept 20-

  • eno

    Membre
    5 février 2021 à 0 h 34 min

    !!!!!!!!!!! Un tireur travaillé travaillant trop !!!!!!!!!!!


    Un tireur tenta tout tir très touffus de trois tirs
    donc trois trous traversant trois folioles d’un trèfle tri-feuillus a
    trente-trois-mètres.<div>

    Il tira et trima tout en se triturant à trouver des trèfles à trouer tant et si
    bien que tout tireurs travaillants tout autour se trouvaient des tireurs
    travaillants trop tranquillement.</div><div>

    Attirés par tant de travail, tout tireurs tenta ce tir très touffus de trois
    tirs donc trois trous traversant trois folioles d’un trèfle tri-feuillus à
    trente-trois-mètres tout tranquillement.</div><div>

    Le tireur trop atterré par tant d’attirés trop tranquille se trouva très traumatisé
    par ses trois tirs donc trois trous traversant trois folioles d’un trèfle tri-feuillus
    a trente-trois-mètres.</div><div>

    Très vite ce tireur s’entraina trente-trois heures en trois jours pour tirer ce
    tir très touffus de trois tirs donc trois trous traversant trois folioles d’un
    trèfle tri-feuillus à trente-trois-mètres.</div><div>

    La folie fit son trou à travers tant de tirs de trois tirs donc trois trous
    traversant trois folioles d’un trèfle tri-feuillus à trente-trois-mètres chez
    ce tireur travaillant trop.</div><div>

    Tout autour, tout tireurs travaillant tranquillement cette tentative tirèrent
    trois tirs donc trois trous traversant trois folioles d’un trèfle tri-feuillus
    a trente-trois-mètres très facilement.</div><div>

    Le tireur troublé en traduit que travailler trente-trois heures en trois jours
    était trop traumatisant et que tout tireur voulant travailler tranquillement
    travaillerait en trouvant quelques trêves très temporisées.</div><div>

    Tout tireur trouvant un entrainement très touffus tel que tirer trois tirs donc
    trois trous traversant trois folioles d’un trèfles tri-feuillus à
    trente-trois-mètres tirerai tranquillement.</div>

    Eno


    trefle1

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