nos textes, nos écrits etc …


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  • Membre Inconnu

    Membre
    3 avril 2020 à 10 h 08 min

    texte écrit il y a presque 20 ans, en pleine période de burn out, état dépressif si il en est mais avec la volonté de résilience .. 😉 🙂

    Laissez-moi…
    Laissez-moi sombrer, j’en ai besoin. Laissez-moi descendre dans le fond de mes ténèbres.. J’ai des démons à affronter.
    Laissez-moi aller auprès d’eux, je les connais, ce n’est pas la première fois qu’ils m’envahissent. J’ai déjà chercher à les
    dompter mais c’est un combat vain…. Parce qu’en fait, ces démons, c’est moi, c’est l’enfant qui est en moi, c’est les
    ressentis qu’il a vécu… la peur, l’insécurité.
    Je ne vais pas chercher à les combattre, à les dompter, à les battre.. Non, je vais les consoler, les cajoler, les
    apprivoiser… je veux tenter de les rassurer, leur dire qu’ils ne doivent plus se montrer de cette façon là, qu’ils
    n’emploient pas le bon moyen..
    Laissez-moi y aller, jusque tout au fond…. Ne me dites pas « bats-toi, secoue-toi, bouge, sors »… si je fais cela, ils
    reviendront, et n’auront pas été apaisés….
    Laissez-moi me cajoler, me chouchouter, prendre soin de moi et de mon moi enfant…
    Bien sur, je sais que lorsque vous me dites cela, votre intention est extrêmement louable.. Mais laissez-moi y aller…
    Je ne vous demande pas de m’abandonner mais juste de me permettre de vivre ma souffrance et de l’apprivoiser, de
    l’aider, de l’entourer, de la prendre dans mes bras…
    J’y ai déjà été confrontée, je crois savoir ce qu’il faut faire, il me faut juste du temps…
    Pas facile pour l’entourage de vivre ça, pas facile de me voir dans cette bulle et de me voir sombrer… c’est pourtant
    nécessaire…

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 avril 2020 à 9 h 40 min

    il est de ces textes que l’on a écrit il y a longtemps et quand on les relit .. euh ..

    texte que j’ai donc écrit il y a je pense environ 25 ans et je ne l’aime plus du tout ^^ (bon, quelques phrases sont pas mal, le titre “conte” est approprié ^^ mais le fond ne me correspond plus du tout, le côté positif de garder ses écrits : voir sa propre évolution ! 😉 )

    CONTE SUR UNE RENCONTRE …
    2 minutes ! 2 minutes et il savait !!!!
    Il savait que c’était ELLE !!!
    Un regard ! Un regard et elle savait !!!!
    Elle savait que c’était un Homme !!!
    Il a débarqué dans sa vie un vendredi.
    Ce jour-là, ils se sont garés sur un parking, seuls, dans la quiétude d’une nuit étoilée.
    Le premier baiser fut comme un soulagement, comme une évidence, comme un « toujours » d’hier et de
    demain…
    Dès lors, ils ne se quittèrent plus.
    Elle voyait en lui la puissance, la sécurité, l’assurance et le respect.
    Elle aimait s’appuyer sur son épaule, se blottir dans ses bras, puiser en lui un peu de cette force.
    Elle se sentait si fragile, si vulnérable et parfois même si meurtrie au fond d’elle-même… que parfois, la peur
    du bonheur la submergeait, la plongeant dans des questions d’incertitude.
    Mais lui était toujours là, pour l’écouter, la cajoler et lui tendre ses bras.
    Elle savait au fond d’elle combien les attentions tendres de cet Homme guériraient petit à petit ses blessures.
    Ses certitudes à lui agissaient directement sur son petit cœur tout mou, l’enveloppant de douceur et de
    réconfort.
    Elle savait au fond d’elle qu’il était CELUI QUI …la ferait enfin VIVRE…
    Il voyait en elle un tremplin pour le changement, son déclencheur pour une nouvelle vie.
    Il aimait sa douceur, sa tendresse, ses gestes délicats.
    Il se sentait seul, ressentant le besoin d’être aimé sincèrement pour pouvoir aimer profondément.
    Mais elle était toujours là, pour lui dire qu’elle avait besoin de lui, le dorloter et se blottir contre son épaule.
    Il savait au fond de lui combien la tendresse de cette femme guérirait petit à petit son agressivité. Sa fragilité
    à elle agissait directement sur son orgueil, l’apaisant et l’enveloppant d’un besoin de la protéger.
    Il savait au fond de lui qu’elle était CELLE QUI … le ferait enfin SE CALMER…
    Leur cœur dut alors prendre un rythme différent. Pour lui, plus lent; pour elle, plus rapide; pour les deux,
    plus intense…
    Leurs poumons durent alors apprendre à respirer différemment, d’un autre air, plus serein, plus vivifiant, plus
    oxygénant…
    Leur vie devint alors plus mouvementée, leur quotidien plus agité, leur âme parfois plus tourmentée… mais
    leur amour jamais ne s’atténua, enraciné dans un présent, en vue d’un avenir solide.
    Rien de tout cela n’était pourtant prévu, surtout pour elle.
    Elle, avait pris la décision de vivre seule, de faire de sa vie une ligne presque plate, une survie de défense
    contre la douleur jusqu’alors tant subie. Elle ne désirait plus s’investir dans un avenir, dans des projets et
    surtout pas dans l’amour. Cet amour auquel elle ne croyait pas, qu’elle pensait incertain et source de peine.
    Cet amour où pratiquement tout est pardonnable. Cet amour que rien ne peut ébranler. Cet amour
    inconditionnel…
    Lui, espérait un jour LA rencontrer, espérait un jour vivre un amour tel que celui-là. Il savait que cet amour
    existait, il savait qu’il LA reconnaîtrait tout de suite…
    Il désirait aimer et être aimer. Il en avait besoin.
    Il désirait construire son avenir autrement que son présent. Il LA désirait…
    L’apprentissage d’une vie à deux devint un échange. Chacun pris conscience de ce que l’autre pouvait lui
    apporter… chacun pris conscience que l’autre l’épanouissait…chacun pris conscience de ce qui devait
    changer chez lui… chacun apprit de l’autre ses défauts et ses qualités.
    Elle, entendit que la certitude existait, qu’elle faisait avancer. Elle entendit qu’elle pouvait être aimée plus
    que tout, quelle pouvait avoir une place première, qu’elle pouvait en valoir la peine, qu’elle le méritait. Elle
    entendit qu’elle était belle, qu’elle était douce.
    Elle entendit que ses angoisses pouvaient s’atténuer, qu’elles pouvaient être acceptées, qu’elles pouvaient
    être entendues.
    Elle sentit que chaque parcelle de son corps et de son âme était aimée.
    Lui, entendit qu’il était un Homme, un Homme bien, que sa douceur existait. Il entendit que, tel un chêne, sa
    puissance et sa prestance méritaient le respect. Il entendit que même sans argent, il pouvait être aimé.
    Il entendit qu’il était beau, qu’il était tendre.
    Il entendit que son orgueil, bien utilisé, pouvait être aussi un réconfort, qu’il pouvait apaiser des angoisses,
    qu’il pouvait soulager des craintes.
    Il entendit qu’il était devenu un besoin, une nécessité pour la faire vivre.
    Il sentit que chaque parcelle de son corps et de son âme était aimée.
    Eux deux, sentirent alors l’envie de ne jamais trahir l’autre…
    Eux deux, sentirent alors l’envie de vieillir ensemble…
    Eux deux, sentirent alors l’envie d’être époux et épouse…
    C’est dans le respect mutuel que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore…
    C’est dans la bienveillance que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore…
    C’est dans la non envie d’une séparation que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore …
    C’est dans la faiblesse et la force que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore…
    C’est dans la certitude et la crainte que chaque jour il s’aiment, se disputent et s’aiment encore …
    C’est dans la douceur et la colère que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment Encore…
    C’est dans les mots durs et les mots tendres que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore…
    C’est dans les rires et les pleurs que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment
    Encore…
    C’est dans la blessure et le pardon que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore …
    C’est dans la construction d’une famille que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore…
    C’est dans la découverte de l’autre que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore…
    C’est dans le corps l’un de l’autre que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore…
    C’est dans la perspective de vieux jours à deux que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment
    encore…
    C’est dans l’amour profond et sincère que chaque jour ils s’aiment, se disputent et s’aiment encore…

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2020 à 2 h 46 min

    L’illusionniste

    <h1>Scène 1 – Manhattan, 1960 </h1><div>
    </div>

    Mettre la musique (vidéo) à 35:54 minutes


    https://www.youtube.com/watch?v=OO5bTG4nebA



    Elle marche sur Broadway Avenue, sa fine silhouette à moitié dissimulée sous son grand parapluie. Sous la lumière jaune des grands réverbères et des enseignes lumineuses clignotantes, elle déambule doucement sur la longue avenue. Elle aime cela. Cette atmosphère fantomatique, ces rues vides, cette odeur froide de la ville, que la pluie a lavé de sa saleté.

    Plongée dans ses pensées, ses sensations, cherchant parfois le reflet fugace de ses jambes dans les grandes flaques d’eau, elle ne laisse derrière elle que l’écho étouffé de ses talons sur les pavés mouillés.

    Elle ne réalise qu’elle approche du numéro 1678 que par le son familier et grandissant du saxophone. Arrivée devant le Birdland, elle salue d’un air entendu le videur avant de se faufiler dans les escaliers, le jazz, tel un vêtement, l’enveloppant déjà doucement.

    Dans l’ambiance tamisée, les habitués confortablement installés dans de grands fauteuils molletonnés, se laissent captiver par la musique. Il n’y a aucun bruit parasite. Devant de lourds rideaux de velours rouge, les musiciens ne sont plus qu’une unité de costumes au blanc immaculé, destinés à faire résonner ces beaux instruments magnifiquement éclairés.

    Un frisson parcourt tout son corps. Elle s’imprègne de cet endroit, qui ne contient que de belles choses, temple sacré de sons et de parfums. Elle inspire, l’odeur chaude des bons cigares, des fines tentures, des belles boiseries et des excellents whisky. L’odeur des hommes, aussi, de leurs corps chauds et de leur peau fraîchement rasée et adoucie.

    Débarrassée de ses vêtements d’extérieur, elle offre la peau de ses bras et de son dos à ce nouvel intérieur, comme si l’air sensuel de la salle pouvait s’infiltrer sous sa peau. Elle se dirige vers le bar, de sa démarche confiante, assurance gagnée auparavant par plusieurs heures d’apprêtement. Elle connaît sa beauté de ce soir: de ses formes sublimées par sa robe noire, de l’éclat de sa peau, du brillant de ses lèvres et du kohl intense sublimant ses grands yeux verts. Ses cheveux épais, lourds, ondulant, venant compléter son profil fort élégamment.

    Lui, il la regarde, à l’autre bout du bar. Cette charmante apparition.

    Un sourire espiègle au coin des lèvres, il y voit là quelque cadeau à son intention.

    Puisque c’est son anniversaire, il décide qu’elle s’est faite aussi belle rien que pour lui. Qu’elle lui est destinée. Comment, à cela, pourrait-il se refuser ?

    Lui même est fort bien apprêté. Dans son nouveau costume, gris clair, taillé sur mesure. Les boutons de manchette et le mouchoir de poche en soie argentés venant le sublimer. II ne doute aucunement de son aura, de sa stature. Ses longs doigts fins tels ceux d’un musicien, portant le verre en cristal à sa bouche, tandis que de ses yeux, déjà il la touche.

    Ce très bel homme, il ne lui faut pas longtemps non plus pour qu’elle le remarque. Il dégage quelque chose de particulier, dans cette ambiance tamisée…Elle cherche à mettre un mot, une impression pour comprendre sur elle son effet. Quelque chose dans les fossettes, dans son sourire ? De légères dents du bonheur…cela voudrait-il, comme dans la chanson, tout dire… ? Elle lui rends son sourire, car elle veut qu’il l’aborde.

    D’un petit hochement de tête, renvoie un signal fort.

    Celui-ci, se feignant quelque peu nonchalant….s’en vient alors …



    [LA SCENE CHANGE BRUSQUEMENT, EMPORTANT LES PROTAGONISTES qui se retrouvent en ]…


    <h1>Scène 2 – Tango – Rosario (Argentine) </h1>

    (publication 7 avril 22h)

    Scène 3 – La Canopée – Amazonie (publication le 8 avril)

    Scène 4 – L’’illusionniste – France (publication le 9 avril)

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2020 à 15 h 18 min

    Deux tasses de café sur une table …

    Deux chaises vides autour de cette table …

    Deux petits pots de lait sur la table …

    Mais…

    Une seule table

    Un seul petit pot de lait utilisé

    Une seule anse de tasse apparente

    Un seul accoudoir de chaise visible

    Deux personnes qui étaient présentes il y a un instant …

    Deux personnes qui n’y sont plus à cet instant …

    Deux personnes qui ont dû discuter il y a un moment …

    Deux personnes qui ont dû boire un café depuis un certain temps…

    Une seule a mis du lait dans son café…

    Une seule est peut-être partie en premier…

    Deux ont peut-être ri ensemble autour de cette table …

    Deux ont peut-être pleuré ensemble en buvant leur café …

    Deux…

    Un…

    L’histoire de ce cliché se résume à cela… deux ou un…

    Deux si l’histoire reflète une rencontre, une harmonie

    Un si l’histoire reflète une séparation, une rupture

    Deux si le moment était un instant de complicité

    Un si le moment était un instant de déchirure

    Deux si ils ont partagé…

    Un si ils sont séparés…

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 avril 2020 à 11 h 59 min

    Désolé pour la redite, passez votre chemin si vous l’avez déjà lu quelque part sur ce forum…

    Au vue de la définition de l’Homme de notre époque
    Et au risque de paraitre totalement loufoque
    Je considère être l’opposé de cet archétype, un homme en toc
    Celui que l’on créé en nombre réduit
    Comme pour tester la qualité d’un produit
    Une expérience ratée dont je serais le fruit

    Un Homme en marge des définitions de la société
    Qui ne voit pas la Femme comme du gibier
    Qui ne voit pas l’Homme comme un carnassier
    Un être fuyant l’orgueil et les préjugés
    Pour qui les stéréotypes donne envie de gerber

    Un genre de prototype, non complété
    Une sorte de perfection ratée,
    Un être aux antipodes du cliché
    Celui qui prouve l’exception à la règle
    Qui est ni menteur ni espiègle

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 avril 2020 à 23 h 41 min

    Ai déplacé ce texte que j’avais déjà posé sur le forum ; écrit pendant mon effondrement…

    Le Silence ; l’âme des mots qui pensent ?

    « Le Silence couronne l’absence de mots, en les déshabillant de toute forme de laideur ou de déguisement ; le Silence devient le langage de la pensée des mots auxquels il rend toute leur noblesse. » ?
    Entendez- vous la symphonie de l’Âme des mots qui pensent ?

    Vous arrive-t-il parfois de percevoir, ses notes muettes dont le son absent pourtant vous fouette ? Corde frappée, jetée, pliées ou éthérée ?

    Silence, seriez-vous le pilier des espoirs que l’on cache, des mots que l’on tue par nos pensées qui les mâchent ? Cousu de tuiles ou toit sous bâche ?

    Nous nous sommes entretenus si souvent vous et moi et pourtant, le lent pas de votre voix, surgit d’émoi ; lambeaux de broderie que vous tissez au fil du Soi ?
    Points de suture de nos ratures ou rupture sans point pour coudre les fissures ?

    Peut-être, couronnez- vous les mots, pendus par la conscience pour les libérer du manque de sens ? Les faites-vous valser, hors portée, au lever de rideau par transparence ?
    On vous nomme Roi, on vous peint d’or, certains vous croient mort ; dites-moi mon Ami, êtes-vous accord ou désaccord ?

    Mettez vous en lumière nos pensées, nues et grelottantes, tapies au coin du feu, telles des mendiantes ? Précieuses aveugles errantes ou absorbantes clairvoyantes ?

    Mélodies inaudibles, secrètes, vibrantes, symphonie sans gammes, en si pesantes en ré veilleuse ; des dos de mots jetés du lit, mal réveillés, somnambules ou endormis ?

    Vous nous suspendez au temps, le Vent ne ment ; caresses apaisantes, parfois blessantes d’attentes criantes bercées par votre étreinte.

    Seriez- vous un bouquet de pleurs que vous offrez à nos pensées meurtries de peur ? Une offrande de présence par l’absence ou bien un parfum aux arômes de sens ?

    Magicien ? Sorcier ? Sortilège ou sacrilège ? Les pensées tombées du nid, les ailez-vous de nos oublis ?, Valsaient-elles dans l’air ou cendraient-elles sous taire ?

    Essayez- vous de nous faire entendre le son de votre lumière en nous aveuglant de mots non dits, que vous ramenez à la vie d’un souffle par buée sans bruit ?

    Abolissez- vous nos émotions de l’esclavage des mots ? Les rendez vous libres en brisant les pensées qui les enchaînent d’interprétations ou d’illusions ?

    Peut-être n’êtes-vous rien de tout cela ; peut-être bien êtes-vous solitaire, votre présence m’apparaît, dans le noir, telle un ruban blanc que vous dénouez pour me plaire.

    Je vous avoue que mon ignorance aurait pu être réduite au silence ; mais j’y pense… plongée dans votre magnificence…sans questions ni réponses… ce ne sont que des pensées, sans lacets, ni souliers dont j’entends les notes s’élever d’un piano sans clavier.

  • max

    Modérateur
    13 avril 2020 à 0 h 24 min

    Voici le texte que j’ai utilisé pour me présenter ici…

    Je n’ai pas peur de la mort, je me fous de la vie

    La vie qui est comme un vêtement trop petit, mal taillé mal fagoté
    Ça coince sous les bras, ça gêne pour respirer

    Je veux gonfler, devenir tout vert, faire sauter les coutures
    Qu’il n’en reste qu’un pauvre short tout déchiré

    Mais je suis pas fou, j’ai des enfants…

    Je n’ai pas peur de mourir, j’ai juste peur de vivre,
    De vivre pour rien, de vivre triste, de vivre comme tout un chacun

    Je ne suis pas tout un chacun, je ne veux pas de cette vie-là

    Je veux rire et souffrir, je veux avoir peur et je veux jouir

    Je veux une vraie vie, sans faire semblant,
    Mais je ne suis pas fou, je protège les enfants.

    Je ne veux pas crever, je veux juste m’abîmer,

    Je veux me saouler et me faire casser la gueule,

    Je veux draguer des femmes mariées et me faire casser la gueule,

    Je m’ennuie, je suis triste, triste à en crever…

    Mais je ne suis pas fou hein, j’ai confié les enfants

  • marco

    Membre
    13 avril 2020 à 15 h 51 min

    L’amour de sa Prochaine.

    Ai-je une définition de l’amour ? Peut-être… Comment être sûr et de plus, comment avoir la certitude que ces mots reflètent bien ce sentiment ?

    C’est plutôt paradoxal pour quelqu’un d’empathique, d’altruiste et de compatissant. Je peux ressentir les émotions des autres, les exprimer pour les aider à en parler mais en aucun cas je ne peux parler d’amour. C’est absurde !

    Est-ce comme tous ces autres mimétismes, un savoir hérité dès le plus jeune âge ? Si tel est le cas, je crains ne pas avoir été des plus instruits à ce sujet. J’ai dû entendre la théorie sans jamais n’avoir aperçu la pratique. L’Amour parental pour sa progéniture ne compte pas. On décrit par ces termes l’attachement familial de personnes unies par le sang. Même s’il n’est parfois présent, il relève d’un comportement animal primaire.

    Je veux évidemment parler du lien immatériel entre deux êtres cherchant la symbiose affective qui les portent mutuellement vers l’accomplissement de chacun. Une formule digne des Romantiques du 19ème siècle, et si vide de chaleur humaine. Cette émotion ne doit pas répondre à une équation chimique, seulement à une alchimie.

    Alors comment reformuler mes mots ? Je ne sais pas ! Mes connaissances me sont là toutes plus futiles les unes que les autres. Quant à l’expérience, celle-ci est maigre et véhicule même plus de contraires que de synonymes.

    Cela à t-il avoir avec le plaisir ? Celui d’offrir et de recevoir ?

    C’est évident !

    Quel est l’objet de cet échange ?

    À priori, je dirais le désir. Celui de partager et se partager, celui physique de plaire et d’être attiré, celui d’être et de rendre heureux et meilleur. Par extension, la volonté de ce don doit être inintéressée. En se sens, je préciserai que l’on ne s’offre pas en attendant un retour. On le fait pour de bonnes intentions. Ainsi les émotions positives que cela procurent seraient alors la raison de la confiance de l’être aimé.

    Si tel est le cas, pourquoi attendre ? Depuis peu, j’ai le goût de la vie et de l’aventure. Qu’est ce qui pourra m’apporter plus de plénitude que ce sentiment de douceur ? Rien, absolument rien d’autre !

  • marco

    Membre
    16 avril 2020 à 22 h 48 min

    Punkaroo

    Ma dissidence

    N’a pas d’influence

    Sur votre liberté.

    Quant à la mienne

    Elle est chasse gardée

    Elle est ma reine

    Ma bien-aimée.

    Et pour rien au monde

    Je ne la laisserai

    Sous le joug de vos frondes

    À découvert et désarmée.

    Chaque jour je me lèverai

    Le torse bombé

    Pour faire valoir sa légitimité.

    Mon bonheur y est intimement lie

    Son expression est ma fierté.

  • marco

    Membre
    18 avril 2020 à 10 h 14 min

    T’aiDer

    Un an maintenant que tu es parti

    Un an que ta famille est de nouveau uni

    Dans la douleur et la mélancolie

    Encore un cerveau droit mort d’ennui.

    Un frère qui s’est abandonné

    Qui s’est oublié et sociabilisé

    Car l’indifférence l’avait ébranlé

    Et les jugements gravement touché.

    Tu as joué sur tous les tableaux

    Avec tes personnalités, être finaud

    Mais jamais tu ne m’as trompé

    Seul ton sourire m’a berné.

    Je n’ai pas vu ton mal être

    Malgré toutes les voies utilisées

    J’étais dans le brouillard peut être

    Pour ne pas les interpréter.

    Je te dis franc comme je l’ai toujours été

    Même si nos chemins se sont distancés

    Nous étions des copies, des sérigraphiés

    Chacun sa couleur, partageant les même traits

    Toute ta vie fut une pièce de théâtre

    Dans le rôle du bellâtre

    Ta mort une pièce de musée

    Le point d’orgue de ton art, ton apogée

    Car punk tu as été

    Et vide tu t’en es allé.

    Rassure toi nous nous reverrons

    Un jour ou l’autre nous nous attablerons

    Pour refaire le monde comme toujours

    Et rire des dialogues de sourd

    Que les moralisateurs imposaient

    A un être libre comme tu étais.

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