Ecriture
Groupe public
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Ecriture diffĂ©rente, crĂ©ative, passion des poèmes… Vous aimez Ă©crire un roman, une nouvelle ou quelques lignes le dimanche ? Partageons nos crĂ©ations d’Ă©crivain Ă rayures ✒
nos textes, nos Ă©crits etc …
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vu que Olbius a ouvert ce groupe, je lance cette discussion pour continuer celle commencée par @melodie21
A vos écrits 🙂
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Anonyme
Membre1 avril 2020 Ă 19 h 18 minJ’ai dĂ©jĂ mis ce texte quelque part sur le forum, je ne sais oĂą… DĂ©solĂ© pour la redite…
Le point final de ce texte est sur mon bras.
Elle embellie toutes mes journées
S´accommodant de mes humeurs, de mes pensées
M´accompagnant à chaque instant de la vie
S´adaptant à mes besoins, à mes envies
Et sans jamais rien demander en retour
Quand elle me manque, elle accoure.
–
Les heures passées à ses côtés chaque jour,
Sont des moments que je savoure.
Avec elle, le temps s’arrête.
Cette relation est sans fin, c’est sûr, j’ai pris perpète.
–
Elle est la médecine de mon esprit,
Mon carburant, la source de mon énergie,
Autour d’elle, les mots et les sentiments sont enrichis
Les épreuves et les difficultés se retrouvent amoindries.
–
Dans la partition de ma vie,
Elle est la clé de mon harmonie.
Je me dois d’avouer que je lui dois énormément,
Usant de tout son panel d’instruments,
Sortant du silence pour démarrer crescendo
Variant le rythme, le tempo
Se servant de toutes ses gammes, de ses tonalités,
Forcé de constater qu’elle est toujours en mesure, en mesure de m’apaiser.
–
Alternant couplets, refrains,
M’entrainant toujours avec le même entrain,
Me surprenant dans l’utilisation de tant de nuances
Je le sais, c’est certain, nous formons une parfaite alliance.
–
Si elle sait que mon diapason lui donnera toujours le La
Et que souvent je lui apporte la reconnaissance qu’ailleurs elle n’a pas
L’amour que je lui porte est insignifiant comparé à ses effets sur moi
Elle me le rend au centuple, c’est notre arrangement
Pour cela, je lui dois un respect total, un amour platonique, qui irrémédiablement
M’apporte sérénité et joie, dans une vie qui sans elle en manquerait cruellement
–
Dans le combat de l’existence, elle est le radeau du naufragé
Le dispositif freinant la chute du parachuté
Un panneau « Sortie » dans le labyrinthe de la vie
Bref, une sorte de garantie de survie
Alors c’est en toute simplicité et de façon symbolique
Que je t’avoue mon amour à toi, musique.
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<div>LA COLERE DES DIEUX</div><div>
</div><div>
La colère des Dieux s’est déchaînée
Rien n’a pu la maîtriser
La colère des Dieux s’est enflammée
Hurlant des torrents envenimés
En rage, les Dieux ont vociféré
Leur fureur par des mots amers
Des coups cinglants ont déferlé
Suscitant un tremblement de terre
La force des Titans était décuplée
Stimulée par un orgueil austère
Du cataclysme le monde fut secoué
Et plongea dans une ère glaciaire
Le cœur naïf et amoureux d’une princesse
Alors subitement se figea
Gelé par le froid et la tristesse
Stupéfié par un tel éclat
Des flèches ne provenant pas de Cupidon
La transpercèrent jusqu’à son âme
Par une ombre noire surgie des Démons
Son cœur, de rouge devint pâle
Ayant perdu toute perspicacité
Les Dieux ne percevaient point
Que la princesse, pourtant d’eux aimée
S’affaiblissait seule dans un coin
La période de tempête des Dieux
Lui sembla ne jamais finir
Elle en arriva Ă prier les cieux
Pour croire encore en l’à -venir
Le temps finit pourtant par s’écouler
Et un matin la princesse s’éveilla
Encore dans la peur de ce passé
Mais toujours ancrée par sa foi
Les Dieux, d’un sourire, l’apaisèrent
Ils étaient beaux, comme autrefois
Ils lui dirent combien ils l’aimèrent
Un regret perceptible dans leur voix
La princesse sentit cependant en elle
Une once de colère envers les Dieux aimés
Les plaies laissent parfois des séquelles
Que seul le pardon peut panser
Elle puisa alors dans son cœur
Des sentiments toujours présents
Et pardonna, sans garder rancœur
Ce qu’elle savait un égarement
Les Dieux, redevenus sereins
Jusqu’au soir la choyèrent
Ils savent eux, qu’un lendemain
Ne ressemble jamais Ă un hier
Mais la princesse garde en elle
Une appréhension bien fondée
Celle qui fait que le lendemain
N’est pas toujours fondé
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il y a certains textes de chansons qui sont intemporels . Cette chanson de Pierre Perret “le monde change” date de 1979 …
ok, post pour “nos” Ă©crits mais après tout, certains chansons valent, Ă mes yeux, plus le coup d’ĂŞtre lues pour leur Ă©criture qu’entendues
Le monde change
Comme c’est Ă©trange
Nous avons vu un capitaine
Portant sa valise
Et un Arabe
Un gros nabab
Manquant de glaçon
Pour son whisky
Acheter la banquise
Les hommes vont jouer aux pollueurs
Sur d’autres planètes
Et les femmes déjà bercent leurs
Bébés-éprouvettesLe monde change
Comme c’est Ă©trange
Les pauvres phoques
Enlèvent leur froc
Pour courir plus vite
L’usine dĂ©pose
Son écume rose
Les pétroliers déroulent aux mouettes
Une drĂ´le de moquette
On manque de sous pour la recherche
Contre le cancer
Heureusement qu’on en a pour les
Centrales nucléairesLe monde change
Comme c’est Ă©trange
Les députes les cardinaux
Ont tous leur sono
MĂŞme chez les rouges
On dit que ça bouge
ParaĂ®t qu’y vont faire du goulag
Un grand Disneyland
On dit que Nixon prenait
Des cours de sténo
ParaĂ®t qu’Amin Dada est mort
Pauvres asticotsLe monde change
Comme c’est Ă©trange
Certains régimes pour la santé
Sont très contestés
En Argentine
La nicotine
Tue plus qu’Ă Londres ou Ă Lima
Question de climat
Le joueur de foot vend ses mollets
Au pris du filet
Mai soixante-huit laisse des barbus
Qui pointent au chomduLe monde change
Comme c’est Ă©trange
On voit des purs
Avec des durs
S’accorder gaiement
Chacun fabrique
Sa bombe unique
Tout en prĂŞchant
Naturellement
Le désarmement
Plus je les vois de mon balcon
Plus je pense Ă regret
Que ces colombes et ces faucons
M’ont l’air de vrais… -
Anonyme
Membre2 avril 2020 à 13 h 19 minEros, un nom prédestiné, sans doute …
Celui du cheval qui m’ accompagna pendant quelques annĂ©es
Tout de suite, je l’ ai aimĂ©, ce petit trotteur rĂ©formĂ©, avec son chanfrein blanc, son regard
interrogateur, sa robe couleur d’ automne et ses crins poivrĂ©s ; un peu comme mes cheveux Ă
présent.
Il avait trois ans, quand il est arrivĂ© Ă la maison, et moi j’ Ă©tais une jeune femme, mais aussi une
jeune cavalière inexpĂ©rimentĂ©e, mais cela m’ importait peu.
J’ avais reçu un enseignement Ă©questre, l’ annĂ©e de mes quinze ans. Et quel enseignement ! C’ Ă©tait
un ancien militaire de carrière qui dispensait les cours, de quoi vous dégoûter à tout jamais.
Toutes mes économies y étaient passées, et malgré ma peur de monter à cheval et ce détestable
moniteur, ma passion transcenda ces aspects difficiles pour moi.
Je me souviens encore de cet imperceptible parfum cheval, encré dans mon unique jean, malgré le
lavage. J’ aimais le respirer pendant les cours. Je pense que si cela n’ avait tenu qu’ Ă moi, je ne l’
aurai pas lavé mon pantalon, non, pas tout de suite, pas déjà …
Je ne savais pas Ă cette Ă©poque, qu’ un jour un tel animal vivrait Ă mes cĂ´tĂ©s.
Il m’ honorait de sa prĂ©sence, et moi je prenais soin de lui. A vrai dire, je pense, qu’ il a pris soin de
moi aussi.
Il me fallu beaucoup d’ amour et une bonne dose de patience, pour le dĂ©conditionner. D’ ailleurs, je
n’ y suis jamais totalement arrivĂ©e.
On mettait Ă peine le pied Ă l’ Ă©triller, qu’ il partait dĂ©jĂ au galop !
Donc, pendant de longs mois, j’ ai eu besoin qu’on me tienne les rennes pour me mettre en selle.
Ensuite, il Ă©tait hors de question pour lui d’ attendre sur place, sans bouger.
Il galopait vite, très vite, il trottait vite, il marchait vite. J’ ai du composer avec.
Mais, je n’ ai jamais connu la moindre hostilitĂ© Ă mon Ă©gard, mĂŞme s’ il m’ est arrivĂ© de très rares
fois, fort heureusement, de me retrouver sur son encolure, Ă la suite d’ un stop au galop.
Lors de notre premier contact de la journée, je le laissais venir à moi, me renifler avec ses naseaux
dilatés. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage.
Alors, seulement, je le humais à mon tour, lentement, paisiblement, et je déposais un baiser entre
ses deux orifices. C’ est si doux Ă cet endroit…
Parfois ma main s’ attardait sous ses crins. C’ est si chaud Ă cet endroit … mĂŞme en plein hiver.
Et souvent je le gratouillais ensuite, à un de ses endroits favoris. Alors, son corps me disait : « oui
lĂ , encore un peu, s’ il te plaĂ®t, ça fait du bien »
Quand le moment de la balade arrivait, je le préparais, et nous partions tous les deux en pleine forêt,
sans mĂŞme savoir oĂą nous allions.
Une confiance rĂ©ciproque s’ Ă©tait Ă©tablie dès le dĂ©but, mais pour la conserver, je savais que je devais
faire attention aux endroits glissants, qu’ il redoutait. C’ est donc perchĂ©e sur le dos Eros, que j’
évaluais les passages délicats.
Petit Ă petit, une communication non gestuelle, non verbale, s’ installa davantage entre nous.
Il me suffisait parfois, de simplement penser ; c’ Ă©tait aussi simple que ça.
C’ est incroyable, comme notre point de vue diffère, dès qu’ on prend de la hauteur.
On perçoit mieux tous les changements d’ Ă©tat, paradoxalement.
Je garde de ces promenades, des souvenirs inoubliables, notamment quand nous galopions.
A ces instants, j’ Ă©tais cheval, c’ Ă©tait moi qui galopais.
Le temps s’ arrĂŞtait. Nous Ă©tions en dehors du temps, en dehors de tout, tout se mĂ©langeait …
Et puis un jour, il est parti.
Mais, je garde en moi son indicible essence.
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Merci @omkara^^
^^Plaisir partagé.
Il y a dans vos mots quelque chose d’un diapason cosmique , accordĂ© avec ma pensĂ©e et mes sens.
Vous dĂ©tenez une magie. Personne n’a jamais sucitĂ© autant d’Ă©mois scripturaux.
Vos mots me manquent ,je suis orpheline de lecture, et chaques jours ternis sans l’Ă©cho poĂ©tique de vos missives.
J’ai le sentiment d’ĂŞtre une infortunĂ©e fille de souverains, prisonnière d’un tournoi, se devant de patienter que chaques chevaliers fassent montre de sa force. Que le meilleurs gagne.
Je suis comme bloquée dans un cruel second tour, entre Carybde et Scylla.
C’est navrant. Comme le jour oĂą croquant dans un biscuit dynosaurus j’ai constatĂ© qu’ils en avaient changĂ©s la recette.
Je sais qu’il est vain d’attendre de relire une telle suavitĂ© littĂ©raire. Je le sais bien.
Il y a bien un alter quelque part, qui viendra s’embaumer du parfum de mon renouveau.
Je sais que ce ne sera pas vous.
Mais il n’empĂŞche que ma cognition vous pleure inlassablement. Elle vous cherche, passant en revue les lettres et les mots des XY de passages.
Quand le temps sera de nouveau propice. J’irais seule Ă travers bois, pieds nus sur l’humus, et au plus profond de la forĂŞt j’irai enterrer mon petit Robert.
Vous serez ainsi pour toujours lĂ oĂą j’aime. Et cela me signifiera que vous devez quitter mes rayonnages.
Je vous ai aimĂ© mon chair, plus que de raison, sans que vous ne m’eĂ»tes aimĂ© en retour.
C’est ainsi.
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Anonyme
Membre2 avril 2020 Ă 22 h 05 minMerci chère @bagayaga, heureuse que ce petit texte t’ ait plu, mais je n’ ai rien d’ autre en rĂ©serve …il te faudra attendre, si l’ envie me prend, entre mon tricot, mon jardin, le chant etc ….
Quel dommage que je ne sois pas un homme, et que toutes les deux nous ayons des prĂ©fĂ©rences amoureuses pour ces messieurs, sinon, je t’ aurai dĂ©jĂ enlevĂ©e (en douceur)
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Anonyme
Membre2 avril 2020 Ă 22 h 52 minIl est certain que si j’ avais Ă©tĂ© un homme, j’ aurai Ă©tĂ© de la trempe des chevaliers.
Donc, oui ma belle, sur mon fidèle destrier …
Je t’ aurai tendu le bras et soulevĂ© de terre, pour te tenir fermement contre moi et sentir la caresse de tes cheveux, la chaleur de ton corps, ton suave parfum …et les palpitations de ton coeur …si près du mien …
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