Un Français sur trois en couple continue de chercher un partenaire sur internet

  • Un Français sur trois en couple continue de chercher un partenaire sur internet

    Publié par olbius le 31 mai 2018 à 21 h 42 min

    Un Français sur trois avoue continuer à chercher l’amour sur un site internet ou une application de rencontre alors qu’il est en couple. C’est en tout cas de que révèle une enquête Ifop menée pour un comparateur de sites de rencontres publiée le 30 janvier dernier. […] Une pratique qui varie en revanche selon le sexe et l’âge des personnes interrogées, comme le rapporte Madame Figaro. 41% des hommes reconnaissent continuer à chercher un partenaire sur internet contre 22% des femmes. En revanche, entre 30 et 39 ans, ce sont les femmes qui sont plus nombreuses avec 36% concernées contre 29% pour les hommes.

    Un Français sur trois en couple continue de chercher un partenaire sur internet

    oroboros a répondu il y a 5 années, 9 mois 11 Membres · 10 Réponses
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  • hope45

    Membre
    31 mai 2018 à 22 h 28 min

    Rhooo….

  • jaipur31

    Membre
    31 mai 2018 à 23 h 20 min

    “continuer à chercher l’amour sur un site internet” … est-ce bien d’amour ou d’autre chose dont on parle ? …
    Si c’est vraiment l’amour qu’ils cherchent … cela veut dire qu’ils ne sont pas prêt de “Lâcher la proie pour l’ombre” et ne s’investissent pas vraiment dans la démarche … souvent le début de la fin d’une histoire qui n’a pas encore commencée !!!! et le début des emmerdes … lol
    Sur ce tiers, je serais intéressé de savoir combien se disent “célibataires” ou “disponibles” …

  • helico23

    Membre
    15 juin 2018 à 14 h 05 min

    Par rapport au message de base extrait de l’article j’ai deux pensées à partager.
    Tout d’abord lorsqu’il est dit qu’entre 30 et 39 ans les femmes recherchent plus que les hommes un autre partenaire alors qu’elles sont dans une relation, je pense que c’est parce que c’est un peu le moment de leur vie où elles cherchent le bon candidat pour fonder une famille et construire quelque chose de durable. Pourquoi cherchent elles en étant engagées dans une relation où elles ne sont plus comblées? Ici deux réponses une spécifique aux femmes et une plus générale. Tout d’abord les besoins des femmes impliquent d’après moi un besoin de protection, s’afficher au bras d’un homme éloigne des malotrus dans la rue par exemple mais également en message, sms etc. Vous avez compris l’essentiel, je ne développerais pas ce point pour ne pas faire de débordement car c’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur.
    Les hommes n’ont pas le même besoin anthropologiquement, il y a ce besoin primaire d’avoir le plus de conquêtes possible parce que ça implique un désir grand venant de la gente féminine envers eux et de plus grandes chances d’avoir son patrimoine génétique transmit. On cherche à laisser une trace, à survivre. Ca pourrait expliquer les réactions extrêmes de rejet quand une jeune femme décline une “invitation” en pleine rue mais également la peur face aux femmes de certains hommes.
    De nos jours nous priviligions le plaisir, femmes comme hommes, les protections comme les préservatifs et la pillule changent la donne surtout au niveau de l’influence de la pillule sur les hormones féminines.
    Comme exemple des besoins différents pensez au profil facebook de certains couples, vous verrez la jeune fille aux bras de son homme poster des descriptions amoureuses alors que le profil masculin est digne d’un célibataire, aucune mention de la jeune fille, parfois après un an de relation.
    C’est bien sûr seulement une tendance pas une généralité si ça l’était les pourcentages seraient plus élevés. Tout les hommes ne rentrent pas dans ce schéma. Je tente juste de donner des pistes d’après mes connaissances pour expliquer cette tendance.

    Le deuxieme point que je cherche à soulever est en lien avec le plaisir. Nous vivons de plus en plus dans une société consumériste, le tout tout de suite. Une fois un jeune homme m’a demandé de lui lister la première nuit tout les gestes intimes que j’apprécie, un sorte de cheat code, on perd toute une dimension de découverte au profit du plaisir immédiat. Les relations qui rencontrent un couac sont plus rapidemment jetées à la poubelle, à la recherche de quelque chose de nouveau, de mieux. L’image vendu d’un amour utopiste dés notre plus jeune âge dans les livres, les films et les séries ne doit pas aider. Je pense que dans le temps on prenait plus le temps de réparer, pensons à nos grand-parents pour qui tout n’était pas forcément rose mais qui restaient ensemble et étaient animés par une force pour surmonter les obstacles qui de nos jours nous fait rêver. Bien sûr la pression de la société dont le rejet du divorce entre en jeu, il faut donc mettre le tout en perspective.

    La modernité nous a donné le choix (ce qui en soit n’est pas mauvais) nous avons cette envie de bonheur, d’atteindre un idéal qui nous est vendu. Je pense que chacun devrait réfléchir à ce qu’il souhaite vraiment, mettant de côtés l’influence certaine des éléments extérieurs comme les médias ou la société, parce qu’au final c’est nous même qui savons le mieux ce qui nous convient et qu’un juste milieu est à trouver.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 juin 2018 à 0 h 12 min

    je confirme que les sites internet ne sont pas fiables du tout,nous le savons tous plus ou moins.Le problème aujourd hui est que les gens ne sont plus en accord avec la rèalitè,la vrai rencontre.les gens s adaptent au virtuel,et malheureusement se font avoir,souvent.les sites ne sont pas fait pour la vrai histoire,mais pour l histoire d un soir,ou tout n est que fable,niaiseries et cul.DSL mon impertinence.

  • stubborness

    Membre
    17 juin 2018 à 23 h 53 min

    @Helico23

    Je suis tout à fait d’accord sur le fait que malheureusement, nos “prédécesseurs” avaient certainement des relations plus fortes. C’est dans l’adversité et dans le partage d’épreuves que une relation se renforce, en principe, et pas seulement dans les bons moments partagés.
    Une sorte de cercle vertueux, “Nous avons surmonté ça, ce n’est pas pour abandonné maintenant”, ou le poids des épreuves passés, de manière idéaliste, devient une force pour affronter les désagréments futurs.

    Maintenant, combien de ces relations de nos aïeux auraient été brisées si la facilité de retrouver un(e) partenaire était la même qu’aujourd’hui?

    Après, personnellement, je pense que d’autres facteurs entrent en jeu. Notamment la peur de parler des sujets qui peuvent fâcher, justement par crainte que l’autre personne n’aille voir ailleurs… et au final c’est toi qui va voir ailleurs. (ou l’inverse). Une espèce de cercle vicieux, je suppose. Ou l’on a peur de s’ouvrir totalement à la personne qui est supposée être le plus proche de soi.

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 juin 2018 à 15 h 02 min

    Je pense que dans l’ensemble, tes intuitions sont très justes @helico23.
    Je ne suis pas certain cependant que les femmes aient besoin de protection, mais plutôt de sécurité. Tu pourras estimer que je chipote, mais l’idée de sécurité va un peu plus loin je trouve. Elle implique la nécessité de se sentir dans un environnement particulier – propice à la nidification.
    Je pense à tort ou à raison que la protection est davantage liée à l’intervention d’autrui ; c’est à mon sens quelque chose de plus physique alors que la sécurité me semble être une notion plus large (moins carcéral).

    Le cocon et l’abolition du temps à travers la routine procurent cette illusion de sécurité. Je crois qu’une bonne partie des femmes surdouées souffrent d’un paradoxe cruel à savoir, le besoin de sécurité et l’envie perpétuelle de “l’ailleurs”.
    La sécurité renferme en elle-même quelque chose de mortifère qui n’est pas compatible avec la soif de sensations et découvertes des surdoués.

    Tu soulignes la différence entre le modèle familial d’antan et la jouissance individuelle qui fait loi actuellement.
    Nous sommes passés en fait d’une cellule à une autre, sauf que les briques de la dernière sont cimentées avec l’illusion de la liberté. Le livre que je recommande à la fin de mon message fait état de cela…

    Dans ton dernier paragraphe tu parles sans le savoir d’un concept élaboré par René Girard. Il s’agit du désir mimétique. La plupart des gens calent leur désir sur celui des autres ou sur un modèle véhiculé par la société. C’est une façon de s’inscrire dans le récit collectif ou si tu préfères, d’être en phase avec la collectivité.
    Le récit collectif actuel prône paradoxalement l’individualisation parce qu’il y a derrière cela des enjeux commerciaux. L’individu préoccupé par sa seule personne, par sa propre jouissance, consomme et compense sans arrêt.

    Pour les surdoués plus que pour n’importe-qui, l’absurdité de la chose est particulièrement difficile à vivre. Notre quête étant (pour la plupart d’entre-nous) celle du sens.

    Or comment pouvons-nous nous trouver, dans un monde qui brouille autant le réel?

    Voici une lecture enrichissante qui permet d’amorcer une réflexion profonde à toutes ces questions :

  • berenice

    Membre
    19 juin 2018 à 1 h 24 min

    Merci pour la référence.
    Et chipotons.

    Besoin féminin de protection versus besoin de sécurité: je suivrais plutôt helico23. En depit de ma grande taille et de ma constitution solide, auxquelles je dois probablement le privilège d’être rarement importunée (concommitant à mon superpouvoir d’invisibilité après d’une bonne moitié découragée, voire apeurée, de la population masculine), je confirme ce besoin d’un garde du corps (herculéen, donc, et avec de la conversation: bonjour, oiseau rare!), et pas seulement parce qu’il est temps que j’aille visiter quelques cités perdues dans les déserts du Moyen Orient.

    Quant à, jabberwocky, ce paradoxe cruel de besoin de sécurité mâtiné d’envie perpétuelle d’ailleurs dont souffriraient les femmes surdouées, mes narines seraient plutôt chatouillées par une allergie immémoriale à la routine, induite par ledit besoin éternel d’ailleurs et faisant sérieusement obstacle à la construction d’un couple durable (même l’écrire me glace l’échine). Et les mêmes narines reniflent que ce paradoxe, même s’il est très bien senti, n’est peut-être pas l’apanage des femmes surdouées, mais touche également les hommes surdoués, voire toute la galaxie…

  • cocotte

    Membre
    19 juin 2018 à 8 h 36 min

    cc @jabberwocky ce besoin de sécurité, femme ou homme en avons besoin et je te rejoins sur le fait que nous avons (et peut être plus encore que les autres du fait d’une hostilité au monde ressentie plus âprement) besoin d’un environnement sécurisant pour s’épanouir.
    Cet environnement, ce monde à soi, cette cellule, cette “boîte” 😉 ou seuls rentrent ceux qu’on aura choisis n’est pas né d’un désir mimétique mais bien d’un besoin de survie pour certain(e)s…
    Croire qu’un autre que soi-même pourrait nous l’apporter, là est l’erreur.

  • desirata

    Membre
    25 juin 2018 à 0 h 51 min

    Perversion des sens et déliquescence des sentiments propre à notre époque prônant le culte de la médiocrité et de la bassesse.
    Point de surprises alors que certains non content de se mentir à eux-mêmes cherchent à s’extirper lâchement de leurs errements amoureux par la recherche de portes de sortie extra conjugales :
    Tellement plus simple de fuir ou de substituer, plutôt que d’affronter le manque de dopamine lié à la rupture.
    L’Homme (notez la majuscule) est un animal sordide et pleutre, et la relation amoureuse n’exclue pas ce principe.
    Cependant au milieu de ce désert réside une oasis peuplés d’êtres symbolisant l’exception qui confirme la règle, et c’est peut-être la l’essentiel!
    En espérant que ces derniers ne soit pas consumés par ce mal grandissant…

  • oroboros

    Membre
    29 juin 2018 à 18 h 09 min

    bonjour,
    je vais prendre un autre point vue ! un autre angle

    je l’ai fait : j”étais en couple et je cherchais d’autre partenaire (sexuelle)
    pourquoi ?
    parce que j’aimais ma femme et au plus je l’aimais au plus je la trompais !
    les sites de rencontres étaient simplement l’outil facile, sous la mains !

    pouvez vous imaginer le chemin qu’il y a entre : parce que j’aime ma femme et je la trompe ?

    juste une question pour vous montrer que beaucoup de chemin conduisent a Rome … même le web !

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