Triangle de Karpman

  • Publié par maximus-maxence le 26 juin 2018 à 13 h 31 min

    Je me suis dis que cela serait intéressant de débattre de ce sujet.
    Dans cette théorie, je pense que nous identifierons assez rapidement quel personnage nous jouons lors de conflits directs ou indirects.

    J’ai eu une formation la semaine dernière sur la gestion des conflits.
    Très intéressant au passage car on passe en moyenne 3 à 4 heures à gérer des conflits au travail.
    Une des configurations de conflit qui revient souvent est celle du triangle de KARPMAN.
    Dans ce triangle on retrouve 3 antagonistes :
    Une victime
    Un persécuteur
    et Un sauveur.
    Dans ce triangle, les places se potentialisent et s’interchangent constamment jusqu’à ce que les antagonistes se quittent. Le triangle est très vicieux.
    Le triangle peut fonctionner juste avec 2 personnes et lorsque c’est la cas, c’est très destructeur.

    Le triangle de Karpman : Victime, sauveteur, persécuteur, comment sortir du triangle infernal ?

    Je pense qu’avec notre altruisme et notre humanisme, les HP font souvent l’erreur de se positionner en tant que sauveur et moi le premier.
    Ce triangle vicieux est applicable aux relations amoureuses.
    Par fois même des relations se créaient juste pour avoir un rôle.
    Soit pour se sentir utile soit pour se déresponsabiliser.
    Et bien évidement, ça finit toujours mal.

    Voila les loulous, je me suis dis que cela serait intéressant de partager cette théorie avec vous.

    Celui qui élève son âme élève celles des autres. Gandhi

    oroboros a répondu il y a 5 années, 9 mois 5 Membres · 6 Réponses
  • 6 Réponses
  • cocotte

    Membre
    27 juin 2018 à 10 h 15 min

    Le sauveur qui bien souvent de victime passera à bourreau, qu’est ce qui le motive ?
    L’empathie et la culpabilité, si souvent associées et dont se revendiquent certains sont-elles vraiment des vertus ?
    Pas si elles amènent avec elles victimisation, contrôle de l’autre et chantage affectif…
    L’enfer est pavé de bonnes intentions.
    les sauveurs et autres altruistes devraient se poser la question de savoir pourquoi ils le sont ?

  • ver1976

    Membre
    28 juin 2018 à 16 h 13 min

    Ah oui j’ai aussi eu çà lors d’une formation pour formateurs. ^^

    @cocotte : les “sauveurs” et les “altruistes” savent-ils(elles) seulement qu’ils ou elles le sont ?
    En fait ta remarque me semble valable si la personne en a conscience. Car oui : si je sais que j’agis en “sauveur” pourquoi agir de la sorte au fond ? (on peut raisonnablement douter de l’acte désintéressé et clairement dire que j’attends quelque chose en retour)
    Pour avoir fait quelque fois le sauveur je crois que c’était juste pour satisfaire mon égo (genre : “ah ouais : je l’ai aidé à faire ce truc qu’il ne sait pas faire alors que MOI JE SAIS AH AH AH COMMENT JE SUIS TROP BON VOUS AVEZ VU LES AUTRES COMMENT JE SUIS BALAISE ???”)
    Mais certains agissent comme des “sauveurs” mais ne se perçoivent pas comme tel mais plutôt comme un comportement “normal” qu’ils ont appris de part leur éducation.

    L’empathie est-elle une vertu ? J’ai un a priori que : oui parce que nous sommes un animal social.
    (Pour un animal solitaire, un aigle par exemple 😀 , bon ben l’empathie n’est pas franchement utile surtout que, lui, doit tuer pour manger. Donc s’il fallait que l’aigle chiale à chaque fois qu’il tue un rongeur il aurait un peu de mal à vivre son statut de prédateur ^^)

    Mais l’expression “l’enfer est pavé de bonnes intentions” est tout à fait vrai.
    Je me méfie beaucoup des personnes qui disent savoir ce qui “est bon pour nous”. (au hasard : les GAFA qui nous l’affirment régulièrement)
    En effet, je crois qu’il y doit avoir autant de vision du “Bien” et du “Mal” que d’êtres humains sur Terre.
    Donc Eric Berne a raison du parler de “mythe” par exemple “j’ai le pouvoir de rendre les gens heureux”.
    Hors : c’est impossible !
    Déjà il faudrait que mon “Bien” soit strictement identique au “Bien” de l’autre.
    Et surtout il y a tout un tas d’évènements impossibles à contrôler et à anticiper.
    Imaginez : vous donnez de l’argent à un sans-abri. Il veut aller au café acheter une boisson avec… et se fait écraser par une voiture en traversant la rue. Et ben rétrospectivement on peut se dire qu’il fallait mieux ne rien lui donner.

    Ceci étant dit savoir que je ne peux pas rendre quelqu’un heureux me va très bien (et inversement)

    PS : Euh… désolé pour ma digression Maximus je suis limite HS ^^’

  • miettedelune

    Membre
    29 juin 2018 à 15 h 26 min

    Très intéressant ce post, c’est vrai qu’en me remettant en question je réalise que ce triangle a fait partie intégrante pour mes anciennes relations je creuserais un peu plus.

    Merci du coup !

  • oroboros

    Membre
    29 juin 2018 à 17 h 01 min

    nous sommes joué par le triangle …. plutôt que nous jouons dedans !
    pour preuve : nous savons tous ce qui serait bon de faire pour nous !
    pourquoi ne le faisons nous pas ?
    pourquoi n’arrivons nous pas a maitriser non pas la relation (c’est une illusion) mais nous même dans cette relation ?
    sommes nous joué par des force qui nous dépassent ?
    mon expérience n’arrête pas de me que OUI OUI OUI !!!
    c’est aussi pour ça que je suis et ici et a faire tourner inlassablement le rubik’s cube !
    si pas trouver la solution… au moins a retourner la question a plusieurs !
    se sentir moins seul face a ce P… de rubik’s cube

  • oroboros

    Membre
    29 juin 2018 à 17 h 16 min

    je vis, viens de vivre une relation ou je me me suis retrouvé sauveur et bourreau !
    parce que je l’aime parce que je “sens” sa souffrance (dans le sens de comprendre)
    c’est une femme qui a vécu des abus sexuelles répétés enfant…. qui vit dissocié en permanence… j’ai lu, retourné tous les forums, bouquin, rencontrer des témoins … pour la comprendre pour ne pas faire de bourdes … mais l’autre vient aussi toucher nos points aveugles … poussé a bout par ses “un pas en avant… un en arrière” (que je comprends intellectuellement très bien ) j’ai eu une réaction malheureuse …. UNE … et je suis devenu bourreau avant même d’avoir compris que j’étais sauveur !
    hé pourtant je le connais ce P… de triangle !

  • oroboros

    Membre
    29 juin 2018 à 17 h 25 min

    en gros … on croit qu’on se positionne librement dans une relation… mais il ne faut pas oublié que l’autre nous positionne aussi et ce malgré nous (notre conscience du jeu)
    comment peut il en être autrement ? nous ne pouvons pas être investit dans une relation (avec des sentiments et tout le tin toin) et la regarder du dehors… même avec un esprit éclairer….
    nous sommes joué par la relation !
    c’est désespérant !

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