Que pensent les hommes des femmes intelligentes ?

  • emm333

    Membre
    11 décembre 2019 à 22 h 29 min

    j’avoue ne pas avoir lu tous les posts sur le sujet.

    Juste un bout d’expérience:oui au début les h sont attirés par moi: intelligence, perspicacité, sujets de conversation, culture… mais rapidement je leur fais peur et ils prennent de la distance voire me rejettent: trop bizarre, trop sensible, trop directe, trop 1 dire ce qu’elle pense, trop spontanée, trop décalée… le problème n’est pas que l’intelligence, mais aussi les autres spécificités du HP. En + souvent ces messieurs veulent avoir raison et le dernier mot, n’aiment pas qu’on leur tienne tête ou leur suggère quelque chose qui les pousseraient à devoir sortir de leur zone de confort.

  • psychopompe

    Membre
    11 décembre 2019 à 22 h 42 min

    Je n’écrirai pas de pavé :

    Sexy ! Ça m’excite ! Quoi ? C’est réducteur ? Aucune importance.

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 décembre 2019 à 4 h 54 min

    @psychopompe : “Sexy”, ça peut oui… Et je suis d’accord, ça compte vraiment… Mais bon, entre une bécasse canon et un thon HP, je n’hésiterais certainement pas souvent ^^

  • bagayaga

    Membre
    12 décembre 2019 à 19 h 13 min

    Honnêtement pour avoir des rapports sexuels avec un homme pas besoin d’être intellectuelle…

    C’est plutôt l’inverse…C’est  plus difficile pour un homme.

    Dans mon cas il est impossible de m’offrir au premier homme plaisant physiquement venus…

    Déjà ma conception de la beauté n’est franchement pas celle détenue par le plus grand nombre.

    Puis si l’homme est plaisant à voir et que c’est un abrutis… Impossible.

    Même si il est très intelligent et cultivé mais qu’il n’a pas de coeur… Impossible.

    Après il y a encore un milliards de petits détails qui comptent.

    Et seulement après toute cette observation, je ne suis pas là à me dire vite,vite du sexe!

    Franchement le désir sexuel nait au détour d’une conversation,dans le coin d’une bouche qui sourit, un grain de malice dans le regard,une parole douce et tendre, un tremblement dans la voix,la caresse d’une main,un souffle dans la nuque.

    Le désir nait de la rencontre et de son intensité. Des intentions oui. De la bienveillance. Et oui l’intellect.

    La poésie bordel de merde^^ Le savoir vivre! Le respect.

    Une image ça ne reflète rien…

    C’est tellement difficile de trouver un autre pour accorder ce violon.

    Peut être que chez les hommes en général de ce que j’ai pu constater. C’est que leurd désirs est très visuel et les submergent.
    Alors que chez moi admettons, il faut le susciter,le faire naître et l’entretenir.

    Des vêtements, une séance de sport ,ou un passage chez le barbier ne seront sûrement pas nécessaire ou suffisant….

  • elha

    Membre
    12 décembre 2019 à 23 h 45 min

    @bagayaga,

    Je te rejoins en deux nombreux points ici et c’est peu dire tellement ces subtilités font un tout dans cette fameuse ‘rencontre’ ou pour que cette rencontre devienne ‘fameuse’, éveille de mon cerveau, mon coeur, ma curiosité… puis de mes autres sens…un tout indissociable à entretenir!

  • bagayaga

    Membre
    13 décembre 2019 à 0 h 16 min

    https://link.smule.com/yvIZ1iw0m2

    Ca me fait penser à cette chanson^^

    Moi je crois que je suis amoureuse comme une enfant^^ Des fois juste qu’on me prenne la main ça me fait plus d’émotion qu’une manifestation de désir sexuel. Pas que je sois insensible non plus à la gaudriole. Mais y a tout de même pleins d’autres manifestations. Que dans notre 21 ème siècle bien insensible ont place au fond de nos poches avec un mouchoir dessus.

    https://m.youtube.com/watch?v=eQivH0dS87E

    https://m.youtube.com/watch?v=jNyES13ZshQ

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 décembre 2019 à 0 h 57 min

    Pour ma part, l’intellect est un critère réel dans l’absolu mais évidemment (en tant que mâle peut être plus que si cela concernait une femelle de notre espèce (je l’ignore)), il m’importe plus dans le cadre d’une recherche “sérieuse” (d’une compagne-partenaire régulière) que dans l’optique d’un “simple” rapport sexuel (même répété (s’il serait apprécié mutuellement)) dont je ne néglige jamais le caractère potentiellement précieux qu’il peut à lui seul recouvrir au demeurant… C’est le cas actuellement pour moi avec la relation que j’entretiens avec une “sex-friend” avec laquelle je partage d’apprécier conversations futiles et ébats physiques (1 à 2 x par mois). Avec elle, c’est simple ; Malgré son esprit me semblant limité, j’apprécie sa compagnie sporadique et surtout, qu’elle admette qu’elle n’a pas à en savoir beaucoup sur moi au-delà de ce qui se rapporte à notre entente charnelle, seul lien concret qui nous unit. Cela n’empêche pas que nous nous apprécions et que nous nous montrons empathique, attentionné et tendre l’un envers l’autre lorsque nous nous voyons ainsi qu’au travers des quelques lignes que nous échangeons entre chaque retrouvaille.

    Je reviens d’une nuit passée chez elle et nous avons (comme toujours) ressentis agréablement ces quelques heures ensemble.

    Il me semble que nous nous apportons assez foncièrement et cet apport ne relève pas que de l’aspect sexuel (pourtant essentiel) qui nous a réuni originellement.

    En parallèle, j’ai eu d’autres expériences où j’ai démontré pouvoir m’exonérer du manque d’attrait physique éprouvé pour privilégier la satisfaction de mon seul besoin physico-sensitif réduit à son caractère le plus primaire ; Ma faim sexuelle. En ces 2 ou 3 occasions, il m’a été utile de contre-balancer mon appréciation déplaisante des contours extérieurs d’une partenaire en (si elle l’accepte) exprimant plus manifestement mon désir d’exploiter littéralement son corps selon ma volonté vindicative et propre à la réduire (dans un rapport dominé-soumise) pour susciter mon excitation… Elle qui serait absente sans ce type de comportement.

    Je sais que “ce n’est pas gentil” comme attitude mais c’est donc admis par l’autre et j’ai beau avoir conscience que cela pourrait atteindre cette femme dans son amour-propre, je reconnais que cela ne me dérange pas vraiment… En ces circonstances, leur niveaux intellectuels n’est pas essentiel bien entendu.

    Il ne m’est arrivé qu’à une occasion franche de ne vraiment pouvoir rien envisager confronté que j’ai été à un physique trop ingrat selon moi et alors que je retrouvais cette femme dans son appartement aux fins de “conclure” en pratique ce que nos discussions exprimaient “virtuellement”… Les autres fois, des rencards préalables “autours d’un verre” m’avaient permis de me désengager moins brutalement (mais non moins clairement) face à l’inexistence d’affinité-séduction.

    Mais pour revenir au fil de ce sujet, à titre personnel il me paraît hautement improbable qu’autre chose qu’un équilibre (variable) entre physique-entente sexuelle et connivence d’intellect-personnalité-sensibilité pourrait susciter mon intérêt assidu jusqu’à faire que je développe des sentiments pour une femme.

    Je ne crois pas être en capacité (comme beaucoup il me semble) de ne retenir qu’une enveloppe charnelle (quelque soit son sex-appeal) ou un unique éveil (fut-il très stimulant) pour envisager une relation viable dans le temps en substance.

  • jasper

    Membre
    13 décembre 2019 à 18 h 38 min

    merci @momosse et @bagayaga pour vos interventions, où l’on voit deux intelligences fonctionnant dans des directions opposées.

    Elles illustrent tellement bien la distance qui sépare, d’un côté, la dégustation de la montée du désir et, de l’autre côté,  une rationalisation plus égotique du besoin de jouissance.

    Deux faces du miroir de la séduction qui s’accordent sans doute rarement. .

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 décembre 2019 à 20 h 53 min

    @jasper :

    Certes, je suis très d’accord avec toi ; Il y a effectivement là un grand décalage apparent (presque manichéen s’il n’était sincère des deux côtés) entre les expressions féminine et masculine du désir charnel.

    Je ne crois toutefois pas que ces deux approches distinctes seraient systématiquement incompatibles malgré tout ce qui les séparent (que tu as bien décrit en peu de mot) ; Nous ne sommes en effet pas tous et toutes des monolithes émotionnels et au contraire, plutôt très complexe comme doué de sensibilité qui nous autorise à un grand panel d’attitudes naturelles (pour prédisposés que nous sommes à en privilégier certaines). Partant de là et toujours sur la base de mes observations personnelles, je sais que des conceptions très éloignées peuvent se rejoindre pour peu que chacun soit motivé à “aller vers l’autre” dans le cadre d’une affinité assez puissante mutuellement éprouvée. L’une trouverait probablement d’emblée la force et la virilité qu’elle attend aussi de son partenaire tout en sachant discerner en lui un pan moins évident et tout aussi réel qui le rendrait plus ouvert aux marques d’affection et de tendresse tandis que l’autre se montrerait aisément plus apte à l’écoute et désireux de satisfaire aux besoins d’attouchements délicats d’une compagne de couche qu’il l’apprécierait à sa juste valeur… (par exemple).

  • jasper

    Membre
    13 décembre 2019 à 22 h 08 min

    bien sur @momosse, nous ne sommes pas monolithiques, et même plus, je pense qu’il y a des hommes qui apprécient de cultiver le désir, et des femmes qui apprécient de se soumettre passivement à la jouissance . Ce n’est donc pas simplement une question d’homme et de femme, mais une question de proportion entre ce qu’on assimile à une ‘composante masculine’ et une ‘composante féminine’, avec les mêmes clichés que la notion de yin et de yang qui, elle, repose sur pas mal de stéréotypes d’un autre âge.

    Par contre, je ne pense pas que ce soit compatible. Il manque un supplément d’âme d’un coté, et une certaine acceptation des conventions de l’autre. Mais on peut toujours faire semblant, pour des raisons pragmatiques. Ca arrive à tout le monde de simuler, ceci ou cela.

    C’est du moins ce que je ressens.

     

     

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