[stickers]

Chez nous, on se marie et avons des enfants très tôt. Cet été, mon grand-père a dit à mon frère qu’il ne cautionnait pas mon mode de vie en tant que femme célibataire.

je rejoins cette façon de penser qu’enfanter est égoïste. En effet, à l’heure actuelle ou les problèmes écologiques et économiques prennent pas sur notre évolution, notre étude stagne, et nous proliférons au grès des jours qui passent. Notre avancée sur le monde est une cuillère cherchant à vider un océan et nous nous multiplions pourtant d’avantage.

L’avancée technologique prend la main mise sur celle de l’homme au point où une centaines d’emplois seront annihilé d’ici une dizaine années.

En réalité, élever un enfant dans de telles conditions me fait peur mais ça serait en même temps un défi à relever car même si aujourd’hui tout ne semble pas rose, on peut toujours faire de notre mieux 🙂 et aimer cet enfant de manière inconditionnelle c’est surtout ça le plus important, je pense 🙂 afin qu’il puisse s’accomplir en tant qu’adulte, peu importe les moyens financiers et les bien matériels mis à disposition, un enfant a besoin d’être entouré d’amour.

[Membre Inconnu]

Merci @stickers pour ta réponse. Je pense qu’il ne faut pas prendre personnellement ce qu’a dit ton grand-père, les époques n’étaient pas les mêmes. Le célibat est loin d’être une mauvaise chose, il faut faut prendre le temps de déconstruire cette pression sociale qui dit être seul = t’as raté ta vie.

Oui, j’ai longtemps dépeint le monde de cette manière, très sombre, et dans cette optique, inutile d’enfanter. C’est surtout quand j’étais dans mes badtrips que je focalisais là-dessus.

Même si je change peu à peu d’axe, le constat catastrophique de “où va le monde” reste là. Mais je sais aussi que les belles choses (il y en a tellement!), j’aimerai pouvoir le partager, les inculquer. Prouver qu’il est possible d’être heureux, même dans ce chaos. Je veux continuer dans cette voie d’auto-amour rayonnant sur autrui !

Aussi, avoir un enfant, c’est tirer un trait définitif sur cette notion de perfection, c’est accepter d’être imparfait,car même si nous y mettons toutes nos tripes, notre amour, il y aura des couacs !

[stickers]

Effectivement, il y a aujourd’hui, cette pression sociale, comme la pression du nouvel an, ou celle de la st valentin, l’important est de voir ce qui est le plus important.

Qu’est ce qui t’a fait changer d’avis sur les enfants ? 😉

[Membre Inconnu]

je crois que c’est le regard sur moi-même qui est en train de changer, de s’améliorer.

Après, comme je le dis, je ne suis pas encore fondamentalement positionné, mais je remets ma position en question dirons-nous. Je pense que c’est un choix à deux, donc la personne avec qui on décide de mettre le p’tiot en route doit influencer énormément!

[talli]

Hello 🙂
Suis aussi passé par tout ce questionnement… 37 ans, pas d’enfants… pour les mêmes raisons…
Je ne vais pas revenir sur tout ce que vous avez déjà dit @jeanmichmuch @stickers… ce serait redondant lol
Un constat que je fais tout de même… (et en partie aussi car j’ai travaillé dans l’endeignement tout un temps…) et pour y avoir vu beaucoup d’enfants/ados en souffrance mais aussi et heureusement des enfants heureux, éveillés, épanouis… et ce grâce à des parents conscients, dévoués à l’education de leurs enfants et les aimant d’un amour inconditionnel…
Donc, j’en vient à mon constat: si ce n’est pas justement les personnes telles que vous qui vous décider pour la paternité/maternité… je me demande jusqu’à quel point la société va « dépérir » (mot un peu fort et quoi que… lol)
Ce monde a besoin de « lumière » et d’être réquilibré avec des enfants éveillés… mais alors vous me direz: Oui mais ćest mettre un enfant au monde et ce malgré cette société malade »?… (c’est vrai… ) mais, cette société ne pourra que s’ameliorer ainsi je pense… et je rejoins @jeanmichmuch qu’il y a tout de même beaucoup de parents formidables et je veux aussi croire en de « belles choses » car il y en a!!!!!
Voilà, au plaisir de vous relire 😊

[Membre Inconnu]

Merci @Talli !
Je me dis que oui, il y a une carte à jouer, un challenge, car c’est pas parce que les autres sont inconscients que ça devrait me priver de ce droit d’être père.

Mais en même temps, n’est ce pas une pression colossale qui se mettrait inconsciemment sur les épaules de l’enfant?! Celui de redorer le blason de l’humanité ?!!!

[kasia]

Hello, c’est la maman que parle 😉
J’ai une ancienneté dans ce rôle de 16 mois à peine…
Je comprends tout à fait vos points de vue. Ces questions m’ont traversé l’esprit également. Pour moi tout dépend de la vision du monde qu’on a nous même (positive, négative, … intermédiaire XD) pour savoir si on aimerai mettre au monde un nouvel être. Puis j’ai des phases comme ça où je prend une décision “très difficile-importante” sans avoir toutes les réponses avant ! Je me jette à l’eau et puis on verra… XD C’est plutôt stimulant mais en même temps cela me permet de me canaliser mieux car un enfant est une belle motivation je trouve. Je ne peux pas changer le monde (si je peux- tout le monde peut mais c’est juste pour l’expression…) mais je peux essayer d’offrir une belle aventure dans ce monde à mon enfant – ce que je compte faire. Et certes ce n’est pas facile et ça ne sera jamais parfait. On fait de notre mieux. Mais souvent on se marre bien quand même – il me passionne et m’impressionne (mon fils) !
Certes on peut considérer ça égoïste vue les circonstances, mais on a le droit de penser aussi à soi…
Puis c’est une expérience très enrichissante ! De voir son bébé évoluer… c’est fou et très intéressant sur des nombreux axes !
C’est une prise de risque voulue de ma part. Un enfant est une belle passion avec des grandes responsabilités et sans garantie de résultat souhaité. Ça peux (et est…) parfois anxiogène, mais un être humain en vaut le coup 😉

Mes pensées à l’instant “t” bien sûr XD

Bref, selon moi c’est en agissant sur nous mêmes (et nos vies) qu’on influence (change) le monde. On ne va pas l’améliorer en lui demandant gentiment de le devenir XD
Donc si on veut partager du “bon” – partageons.

De l’autre côté il y a aussi le fait d’intégrer la “normalité” via construction d’une famille…
Un enfant peux apporter tellement de bonheur à tellement des gens. Après en effet, c’est un choix très personnel. en cas où je tiens à vous rassurer que je connais quelques rares personnes qui ne souhaitent pas fonder de famille et ils sont très bien comme ça, car pour eux ce serai une contrainte pour réaliser d’autres passions. Surtout ils l’assument et je les respecte et apprécie énormément pour leur franchise.

Je ne suis pas sûre de m’avoir bien exprimé… je l’espère.

🙂

[kasia]

ça dépend comment tu lui présentes le monde. Si en effet tu lui mets la pression fait comme si ou comme ça ce n’est pas une bonne chose selon moi – de réaliser nos souhaits à travers l’enfant. Mais s’il est libre et considéré comme un être unique il le fera de lui même sans qu’on lui demande. Juste l’accompagner dans cette aventure.

[talli]

@jeanmichmuch
Je me suis peut-être mal exprimée et comme mon cerveau me joue parfois des tours, pas evident… je ne parlais absolument pas de laisser un enfant endosser cette pression colossale et encore moins de redorer le blason de l’humanité… loin de là…
Partir du principe qu’avoir un enfant est un acte d’amour inconditionnel et le guider, l’eveiller au monde de la lumière…

[Membre Inconnu]

Merci @kasia. Effectivement, je suis convaincu que la manière dont nous nous voyons influe sur la manière dont nous voyons le monde. Et donc des enjeux que représente un enfant. J’apprends aussi, doucement mais sûrement, à prendre des décisions sans avoir toutes les réponses, mais j’avoue que j’ai encore du taff là-dessus! que tout soit à comme toi, Merci aussi pour ton partage d’expérience, c’est très agréable à lire, très encourageant pour ceux qui veulent être parents. Et ton compagnon, était-il motivé d’entrée de jeu ? Ce sont des discussions qui l’ont convaincu ?… Quel a été votre déclic du “allez, on tente le coup!” ?

@Talli, tu t’es très bien exprimée, ne t’inquiètes pas! Je parlais pas de coacher son gosse à devenir le meilleur et tutti cuanti, mais plutôt d’une mouvance inconsciente, comme par exemple quand on croit aimer profondément une personne, et qu’en fait, c’est une dépendance affective qui est nourrie. Faire une sorte de transfert du coup, de tenter de le parer à toutes les éventualités, d’avoir cette sensation d’échec s’il choisit l’ignorance volontaire…