HP et relation amoureuse avec un borderline non HP

  • HP et relation amoureuse avec un borderline non HP

    Publié par Membre Inconnu le 9 juillet 2018 à 0 h 52 min

    Bonsoir:)

    Une relation amoureuse est elle possible entre un HP et une personnalité borderline non HP ?

    Si quelqu’un ici a déjà expérimenté ce genre de relation, qu’il/elle se manifeste 🤗

    Merci ~

    Membre Inconnu a répondu il y a 5 années, 9 mois 3 Membres · 10 Réponses
  • 10 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2018 à 10 h 46 min

    Tout est évidemment possible, mais de ce que j’ai pu voir la personnalité borderline peut être amenée à développer des stratégies (de survie?) super compliquées à vivre … déni (de responsabilité notamment : tout est de la faute des autres en général, et de l’autre en particulier), mensonges (inimaginables et fréquents…une seconde peau…), manipulation (mensonges et calculs), …et sentiment que tout est permis/légitime car question de survie … en lisant des bouquins je me rends compte que la seule différences avec les pervers narcissiques c’est l’intention…là où les pervers agissent pour faire mal, le borderline pense agir pour le bien, pour son bien…une question de survie…se pense juste pragmatique et a bonne conscience (le pervers ne se posant pas de question de conscience, à mon avis); mais dans les faits, on peut les confondre.
    Alors HP ou pas … je ne crois pas que ce soit simple…mais je ne suis pas psy …ce que j’en dis…juste un témoignage subjectif 🙂
    Pourquoi te poses tu la question et comment as tu identifié ce terme ?? Pour ma part, je l’ai découvert en cherchant le profil psychologique dans des bouquins, et en trouvant que quelque chose ne collait pas avec pervers narcissique…

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2018 à 13 h 12 min

    Je pense que le borderline est différent du pervers narcissique,
    Il est certes impulsif et ses émotions ne sont toujours pas judicieuses,
    Mais ça reste un grand émotif avec une hypersensibilité et une hyper empathie qui le dépasse.
    ll a de véritables sentiments contrairement au pervers narcissique.
    C’est aussi un dépendant affectif qui a constamment peur de l’abandon, il met donc en place des stratégies pour éviter cette “fatalité”.
    Il peut être très violent mais ne souhaite pas jouir du mal qu’il fait.

    J’ai trouvé une comparaison sur le net très juste
    Je partage :

    La personnalité borderline (Borderline Personality Disorder) est caractérisée par de nombreuses choses tels que:

    une difficulté à gérer la colère

    une capacité réduite à prévoir les conséquences de ses actes

    une perturbation de l’identité (remise en question de projets ou de sentiments certains, questionnement sur soi, difficultés à analyser son ressenti)

    une tendance à idéaliser puis à dévaloriser l’autre

    une instabilité dans les relations interpersonnelles (changements fréquents d’amis, de partenaire, de milieux professionnels, tendance à la manipulation, etc.)

    des efforts effrénés pour éviter les abandons (crainte excessive des ruptures, de l’éloignement)

    des symptômes dissociatifs et une idéation persécutoire (impression de sortir de son corps, d’être victime d’un complot)

    des comportements impulsifs, dangereux, d’auto-mutilation (crises de boulimie, tendance au jeu, consommation abusive d’alcool ou de drogues)

    des idées et des gestes suicidaires

    Vous voyez le genre un peu? Maintenant, voyons pour la personnalité narcissique

    Il a une idée très élevée de sa propre importance. Il a tendance à surestimer ses compétences, ses réalisations. Il pense devoir être reconnu comme supérieur même sans en avoir fait la preuve.

    Il fantasme sur des idées de succès illimité, de pouvoir, de splendeur ou d’amour idéal.

    Il se juge unique, spécial et estime ne pouvoir être compris que par des personnes comme lui, spéciales et de haut niveau.

    Il a un besoin excessif d’être admiré.

    Il pense que tout lui est dû. S’estimant quelqu’un de spécial, il juge qu’on lui doit un traitement particulièrement favorable et ses désirs doivent être automatiquement satisfaits.

    Il a une vision utilitaire des autres. Il les exploite, les utilise pour parvenir à ses fins.

    Il manque d’empathie. Il ne s’intéresse pas, ne reconnaît pas les sentiments ni les besoins d’autrui.

    Il est envieux envers les autres et pense que les autres l’envient.

    Il est arrogant et hautain.

    Bien sûr, ils y a des points communs entre les deux pathologies, comme la manipulation et un certain égocentrisme, mais n’auront pour autant pas les mêmes raisons.

    Le narcissique aura envie que vous l’aimiez, que vous le mettiez sur le trône qu’il mérité (oui, oui), qu’il passe avant tout, et tout le monde dans votre vie. Il sera parfait, et se considère comme parfait, et fera tout pour vous que le perceviez ainsi.

    Le borderline lui aura principalement besoin de votre amour inconditionnel. Il veut se sentir rassuré, que vous vous occupiez de lui en parvenant à ses besoins, aux choses qu’il a pu manquer pendant sa petite enfance

    Voilà 🙂

    Pour répondre à ta question “pourquoi te poses tu la question et comment as tu identifié ce terme ?”

    J’ai rencontré un borderline au travail, c’est fou mais je pensais qu’il était HP (curieux de tout, ultra intéressant, hypersensible, empathique … et j’en passe).
    Puis j’ai rapidement compris qu’il avait une personnalité “abandonnique”.

    J’ai fait quelques recherches, pour comprendre ses maux, et je suis tombée sur les personnalités borderlines.
    Le choc, c’était tellement “lui,
    J’ai acheté des livres (merci la Fnac), j’ai beaucoup lu sur le sujet, et je peux le confirmer : il est borderline

    J’ai toujours envie de l’aider, mais c’est extrêmement difficile en ce moment, son mutisme bloque tout échange.

    Merci encore Jbar ~

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2018 à 13 h 40 min

    1- il peut etre borderline ET hp
    2- on veut les aider; ils sont attachants…on pense pouvoir y arriver…à force de patience et d attention…mais c est vain…au final on n est plus soi meme car on marche sur des oeufs en permanence, alors on fait attention à ce qu on fait, ce qu on dit,ce qu on parait, ce qu on pense…pour ne pas risquer de les agacer car ils surinterpretent tout…et sont hyper susceptibles, hyper sensibles…et eux…ne voient rien de vos efforts…ils sont centrés sur eux sur leurs emotions…et pour se supporter essaient d externaliser leur mal etre…le projetent sur vous…vous devenez la cause de leurs maux…ils en sont convaincus…vous en veulent…la raison est d aucun secours.
    Bref; tu fais ce que tu veux…mais perso…à la limite je prefere encore un pervers narcissique car on sait à quoi s en tenir alors qu eux…on a tendance à les voir comme des victimes…vouloir les aider…tout leur excuser…encore et encore…les defendre …encaisser…prendre sur soi…un cercle vicieux dans lequel on s enfonce et on se perd.
    A mon sens ce sont des victimes qui se comportent en bourreaux…en pensant qu elles agissent pour leur salut et se voient comme des anges.
    Experience compliquee en perspective pour toi…

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2018 à 14 h 04 min

    Oui on peut être borderline et HP,
    Mais son manque de nuances (parfois à l’extrême) et d’autres facettes me poussent à douter.

    Aïe, j’ai eu une relation amicale avec une nana PN, plus jamais
    Les détraqueurs (poke Harry Potter) sont sympas à côté.

    Les PN sont dans la destruction de l’autre, avec l’envie de nuire, ils établissent des plans pour ça

    Après je comprends ton point de vue
    Vivre avec un borderline c’est extrêmement difficile,
    Mais de comparer leurs maux et préférer un PN
    Ça me depasse un peu

    Un borderline qui souffre peut demander de l’aide et être suivi psychologiquement (avec un traitement médicamenteux)
    Il peut apprendre à gérer ses émotions, prendre conscience et accepter.

    Un PN ne se remet jamais en question.

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2018 à 14 h 24 min

    Apres, chacun son expérience; ce que j’en ai vu c’est que le borderline a sans doute plus conscience de son état mais ne se met pas en question pour autant…ne demande pas d’aide…il colmate la réalité par des mensonges … car il se sait incompris; croit qu’il ne peut s’en remettre aux autres…il préfère compter sur lui, et se crée une réalité mentale qu’il essaie de projeter dans la vie…il finit par y croire …il ne semble jamais mentir car donne l’impression de sincèrement croire à cette “réalité inventée pour colmater sa vie”.
    C’est volontairement provocateur quand je dis préférer un PN à un borderline, mais au moins, la situation à le mérite d’être à peu près clair quand il s’est révélé…pas facile…mais clair pour soi du moins…alors qu’avec le borderline, on passe notre vie à lui trouver des excuses à pardonner absolument tous les excès, toutes les traîtrises, les humiliations …c’est encore plus vicieux je trouve…car tu défends ton bourreau, et quand dans un sursaut de lucidité, tu décides enfin de baisser les bras, tu t’en veux d’ avoir abandonné…c’est vicieux…ils sont malades et on ne peut rien y faire s’ils restent dans le déni…on se perd à espérer; je trouve ça triste ..très triste.
    Alors que pour le PN, c’est rageant… chacun choisit sa peine… 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2018 à 14 h 47 min

    Je comprends,
    Tu peins les maux du borderline,
    C’est une réalité,
    C’est clair que c’est une stratégie mentale qu’il met en place, pour se protéger et que c’est extrêmement difficile pour l’entourage,

    Mais ça reste un trouble complexe,
    Un borderline peut apprendre à vivre mieux, il y a de nombreux témoignages,
    En apprenant à penser différemment, avec une approche cognitive des émotions, de sortir de ses pensées automatiques (faussées), apprendre à sortir de ses erreurs d’interprétation etc
    Dans le but de travailler sur des schémas et stratégies (travailler sur les souvenirs traumatiques).

    C’est trop complexe pour eux, de faire le tri

    L’accompagnement reste indispensable,

    C’est clair qu’un borderline sans accompagnement restera toujours dans un déni

    Mais je parle d’un borderline qui veut changer,

    Oui c’est triste,
    Mais j’ai toujours envie de l’aider,

    Parfois son incapacité à gérer ses émotions me fait penser à une amie Asperger, c’est trop et ça explose, sans comprendre pourquoi et sans savoir l’expliquer.

    Je veux l’aider à comprendre

    Merci à toi

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2018 à 15 h 12 min

    Je te comprends parfaitement; mais ce que j’ai aussi compris, c’est que qu’elle que soit ta volonté, ta patience, et tes compétences, tu ne pourras l’aider que s’il souhaite réellement être aidé ET pense qu’une aide efficace provenant d’un tiers est possible (incompatible avec un désir de contrôle absolu – que j’ai constaté).
    Pas simple à évaluer, mais j’espère que ca fonctionnera !!
    Tiens, j’avais lu un bouquin qui donnait une technique super pour éviter les crises (mais j’ai découvert tout ça bien trop tard dans mon cas)…et qui à mon avis doit fonctionner avec 90% des femmes aussi (rire) – :
    Ecoute active:
    1. Assess: ask what has happened.
    2. Listen actively; don’t contradict, judge, or say your loved one is overreacting.
    3. Validate: find something in what happened that makes sense and is understandable, that you can relate to; say what that it is.
    4. Ask if you can help, not to solve the problem but to get through the moment.
    5. If your loved one says no, give him or her space and remember the emotions of emotionally vulnerable people last longer.”

    Bonne chance!

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2018 à 15 h 18 min

    “Et qui à mon avis doit fonctionner avec 90% des femmes aussi”
    Omg funny 😂

    Merci à toi pour cet échange, ça m’aide beaucoup!

    Excellente journée à toi ~

  • deepfunpact

    Membre
    10 juillet 2018 à 19 h 40 min

    Je n’ai pas eu le courage de lire l’intégralité de ce fil, ai été directement vers les derniers messages, n’ai aucune contribution à faire sur le sujet annoncé, désolé!

    En revanche: @jbar , MERCI pour cette technique que j’avais vue quelque part mais qu’il est bon de rappeler. Ce n’est pas trop ma tasse de thé normalement, ces décompositions en x pas (ça rappelle bien souvent “Prendre la parole en public en 10 leçons” etc.)…
    Mais ici, ça parle directement aux émotions, on comprend intuitivement que c’est un vrai exercice de don d’espace et de liberté d’expression à l’autre.

    Je me le garde, le relirai… *SI JAMAIS* tu devais retrouver *LE TITRE DU BOUQUIN* en question, je serais très intéressé!!!

    Meilleures choses à tous les deux!

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 juillet 2018 à 9 h 39 min

    Le titre du bouquin: “loving someone with borderline personality disorder” (@deepfunpact).
    Perso serais interessé par la theorie et la declinaison pratique de ton pacte 😉

Connectez-vous pour répondre.