[chafaitdubien]

Bonjour à tous,

Merci beaucoup pour vos avis et vos réponses. Merci aussi pour vos confidences. L’amour est bien compliqué !

Je sais qu’il est difficile d’apporter des conseils ou avis objectifs mais ce qui me turlupine (et parfois des regards extérieurs permettent de mieux déceler cela) c’est la sensation d’une petite forme de ‘manipulation’ de mon ex à la fin qui biaise aussi ma façon de réagir, de voir et vivre les choses.

Avoir fuit la communication puis me dire au bout d’un an (compliqué certes) qu’il a du mal à s’engager à long terme à cause de nos conflits et de l’instabilité et qu’il ne peut pas me donner ce que je veux (?!) (mais uniquement quand je lui pose la question), puis m’écrire une lettre où il soulève nos différences, ses doutes quant à ma jalousie et la non acceptation de son ex (mais sans moi chercher à me comprendre par contre). Ensuite demander du temps quand je réponds à cette lettre dans laquelle je me remets totalement en question (évoquant pour la seconde fois les possibles origines de mes réactions et mon envie d’y travailler – puisqu’il m’avait déjà quittée une fois en novembre car je l’avais un peu poussé à bout et je lui avais écrit une lettre à ce moment là -) et accepte ses demandes en m’ouvrant totalement sur mes vulnérabilités et proposant même d’éventuelle solutions. Puis qu’il me propose de me voir une semaine plus tard (en arrivant avec mes plats préférés) “juste” pour en discuter et car je lui manquais (n’ayant en fait lui rien à dire mais attendant de juste voir où je me situais par rapport à ma lettre), qu’il trouve alors que je n’étais pas très cohérente (car je ne semblais pas aussi bien que ça accepter son ex et leur lien : mais en même temps moi aussi j’avais besoin d’être un peu rassurée et ça me paraissait déjà être un grand pas que de reconnaitre mes failles, lui partager mon envie d’y travailler. Et je trouve ca aussi un peu ‘maladroit’ de sa part que de me reprocher ma jalousie tout en demandant d’accepter son ex dans le paragraphe suivant), qu’il reste dormir mais sans moi me rassurer sur rien; que finalement on se dispute, qu’il me quitte par message (l’escalade finissant à priori par provoquer une rupture definitive mais me disant qu’il “saurait revenir ramper s’il avait des regrets” tout en me proposant quelques heures plus tard de m’accompagner dans cette rupture(!)), puis revenir m’écrire quelques jours plus tard pour me dire qu’il pensait qu’il ne fallait pas revenir sur sa décision tout en me proposant 2 ou 3 fois qu’on se voit pour en parler et que cela ne signifiait pas qu’il ne tenait pas à moi. Et finalement; quand je le recontacte 2 semaines plus tard (je n’avais plus aucune nouvelle entre temps) pour lui partager ma peine car je venais d’apprendre la maladie de ma mère… il en soit alors à me proposer de m’épauler si besoin dans cette épeuve mais en gros en tant qu’ami (!), me disant (j’ai publié ses messages dans mon post précédent pour un peu plus d’objectivité) quand je lui ai reparlé de nous qu’il fallait qu’on avance (comme si des mois étaient alors passés alors que cela faisait juste 2 semaines), que je rencontrerai quelqu’un qui me conviendra mieux mais que j’étais géniale… puis quand je lui réponds que tout cela fait mal et que je ne peux pas être amie et que je lui dis donc adieu… il m’a aussi reparlé de ma peluche, puis il me répond alors qu’il ne peut pas me dire adieu, que c’est trop difficile et finalement m’envoie 2 emails le lendemain – après que je l’ai bloqué – pour me dire qu’il ne peut pas me dire adieu, que tout cela le fait pleurer, que je vais énormément lui manquer, que l’amour qu’il a pour moi est sincère, qu’il espère que le temps fera son oeuvre et que je donnerai des nouvelles (cf emails de mon message précédent… contenu que je trouve donc assez paradoxal)…

Et…. plus rien après ça depuis presque 3 semaines.

Donc je me demande si l’introversion ou la gentillesse peuvent expliquer cette attitude ou bien si ca ne ressemble pas plutot à un ‘jeu’ : “regarde comme je suis parfait. Je te dis que tu es merveilleuse, je montre que je reste là pour toi, je te dis que je t’aime, que tu me manques mais que notre histoire est impossible … mais je ne veux pas que tu m’oublies”.

Et c’est un peu tout ça qui me tue. Car avant lui j’ai passé un an et demi avec un “PN” (berk ce mot) que j’avais quitté (à contre coeur) mais qui m’avait ensuite gardée sous une forme d’emprise pendant presque 2 ans (alternant les souvenirs de nous, les reproches sur des choses que je ne pouvais pas changer, les gentillesses, les culpabilisations, les suspicions mais les ‘impossibilité d’en parler car “je devais avoir vu des mecs”. Bref un enfer psychologique dont je me suis définitivement sortie que peu de temps avant de rencontrer mon copain et qui a détruit beaucoup de choses en moi).

Et la, alors que je croyais mon (ex) copain être le plus adorable des hommes, son attitude depuis quelques semaines m’apparaît un peu incompréhensible. J’avais vraiment envie de me recentrer sur moi quelques temps pour accompagner ma mère, travailler sur mes failles, remettre de l’ordre dans ma vie, retrouver un boulot qui me plait vraiment… et peut-etre ensuite reprendre contact avec lui… mais là ce qu’il fait me fait beaucoup douter et toute cette histoire m’obsède car je vacille entre les regrets/la sensation d’un terrible gâchis car nous nous aimons et nous manquons et la possibilité que tout cela n’était en fait qu’une forme de jeu/manipulation. Merci encore

[amonk]

Bonjour, tous les traceurs semblent là. Le copain semble du profil “Évitant” et je dirais que pour toi, fortes probabilités que ce soit le profil “Anxieux”. À vérifier, avec ces notions, en première approche par des vidéos YouTube “une psy à la maison” ou “Antoine Peytavin”, et le mieux, c’est de vérifier avec un professionnel.

Toute la question est: pourquoi courir après quelqu’un qui ne fait pas d’actes concrets? Quelqu’un d’instable, qui souffle le chaud et le froid, c’est quand même difficile à gérer. Et même, on est responsable de soi, pas des autres, conjoint(e) inclus. 😊

[chafaitdubien]

Rebonjour à toutes et tous,

Bon et bien retournement total de situation… je viens de rentrer chez moi et de trouver dans ma boite aux lettres une lettre de mon ex copain, accompagnée d’un album photos de nous, légendé… .

Dans sa lettre, il m’explique à quel point je lui manque, qu’il m’avait fait des reproches mais qu’il n’avait pas non plus su me rassurer, qu’il voulait qu’on reprenne et qu’il était vraiment prêt à communiquer et ne plus partir… . Dans l’album, il a repris tout ce que nous avions vécu ensemble puis propose aussi d’être plus proactif (lui qui ne voulait pas faire de projets, voyager….) en mettant notamment une photo d’un concert d’artistes que j’aime et qui passe au mois d’octobre et un dessin de billet d’avion comme pour un “voyage au choix”.

Je ne m’y attendais tellement pas… j’en ai pleuré… bien sur que ca me touche profondément mais je suis aussi tellement étonnée que je m’interroge… j’ai énormément souffert depuis 1 mois et souffre toujours et je ne veux pas qu’il joue avec moi… je ne sais donc pas comment réagir…

[amonk]

«j’ai énormément souffert depuis 1 mois et souffre toujours et je ne veux pas qu’il joue avec moi…» La réponse n’est-elle pas évidente? Si la souffrance t’est agréable, cela te convient-il? Comment te sens-tu depuis tout ce temps? Pourquoi courir après cette personne? Les bonnes questions permettent de voir la suite. Quel est le but de ces messages copiés dans au moins deux sujets? Victimisation? Se complaire dans cet état? Ou déni des questions et des expériences partagées par différents intervenants sur ces sujets? Se plaindre, c’est compréhensible. Mais quand ça dure, n’est-ce pas problématique? Quel résultat, aujourd’hui, pour quelles actions de ta part? C’est ton choix qui amène à cet état. Peu importe si la personne est instable, le pourquoi du comment: c’est sa responsabilité, n’est-ce pas? Et la tienne, elle tient dans quoi? Est-ce cool d’avoir une personne sous la main, pour la tourmenter à volonté, un coup oui, un coup non, un coup de chaud, un coup de froid? Pourquoi ne pas ouvrir les yeux?

[chafaitdubien]

Bonjour Amonk,

Et…merci pour ta réponse.

Je ne me complais(ais) pas mais je crois que je cherchais juste des réponses car j’avais du mal à évaluer ce qui était ma part de responsabilité (en me disant bien que même les gens bien pouvaient finir par perdre patience et que ca pouvait donc être le cas de mon ex) et quelle était la sienne.

Etant déjà tombée sur un PN, je me méfie aussi désormais énormément de mes émotions car je sais que je suis hypersensible et donc surement manipulable.

Et là je ne sais pas…. je ne sais pas que faire ni que penser car je sais que j’ai poussé le bouchon un peu loin en tirant beaucoup sur la corde, en provoquant, sabordant un peu l’histoire (tout en lui “courant après” à chaque recul de sa part. Fichue dependance affective)… j’ai sincèrement eu un sentiment d’evidence avec lui, mais de l’autre, son attitude depuis 2 mois me laisse très perplexe…. il a su le mal qu’il me faisait, m’a dit qu’il ne pouvait pas revenir… et même s’il me manque horriblement je ne sais pas si je peux ‘pardonner’, et ne sais absolument pas que penser de ce départ/retour.

J’ai du mal à l’imaginer manipulateur et ne voudrais pas passer à côté de l’homme de ma vie… mais certains actes me laissent vraiment perplexe.

—-

Voici ce qu’il m’a écrit (lettre manuscrite) : “Charlotte,

Mes premiers mots de cette lettre seront pour ta maman, pour qui j’espère les derniers résultats d’examen n’ont pas été trop négatifs. Je pesne à elle et à vous tous les jours depuis mardi soir où tu m’as appris cette triste nouvelle. Mon père m’a dit qu’en fonction des résultats, c’est un cancer avec lequel on peut vivre pendant des années. J’espère que ce sera le cas pour ta maman et que tu sauras m’apporter de bonnes nouvelles.

Je voulais aussi te dire que… tu me manques terriblement. Toi, ton rire (oh ton rire…), ton humour, tes regards, cet oeil qui brille, ta passion, ta folie, tes rêves et tant d’autres choses. Ton “tu me manques beaucoup” raisonne en moi inlassablement. Il était, et est, tellement réciproque. J’avais envie de te crier que toi aussi tu me manquais énormément, mais je n’ai pas réussi à y répondre car j’essayais de me convaincre qu’on avait plus à perdre qu’à gagner à essayer de nouveau.

Je comprendrai que tu n’aies plus envie de me voir mais ton absence m’ouvre une nouvelle fois les yeux sur le terrible manque dans ma vie quand tu n’es pas là, et je n’en peux plus de me freiner à te le dire. Les raisons qui m’ont poussé à prendre cette insupportables décision n’étaient pas les bonnes.

Tu n’as jamais été seule à voir l’évidence du lien qui existe entre nous. C’est juste que certains épisodes de notre relation m’ont fait tellement peur, que j’ai eu la lacheté d’opter pour la voie du renoncement, du retrait, pendant que cela allait me préserver de nouvelles douleurs. Mais que sont ces douleurs face à ce manque qui me ronge de l’intérieur…

Tu es ingérable, incontrôlable, dure à apprivoiser et parfois à suivre. Mais j’ai le sentiment qu’au cours de cette année passée ensemble, j’ai un peu réussi à te comprendre, à mieux appréhender ces traits de caractère et à surtout t’aimer pour ce que tu es. Je ne présents pas être le seul qui peut te comprendre, mais je sais que je fais partie de ceux qui y arrivent. Car, j’aime profondément la personne que tu es. Et même si parfois cela peut être compliqué, tes inombrables qualités l’emportent 1000 fois sur tout le reste. Je relis souvent encore la première description que tu as faite de toi. Un an et demi plus tard, je continue de me rendre compte que tu débordais de sincérité et que tu n’aurais pas pu mieux te décrire.

Les jours passent et je réfléchis beaucoup chaque jour en pensant à toi. Je me rends comtpe que je n’ai cessé de te dire que tu étais parfois compliquée, alors que j’étais moi-même loin d’être un copain exemplaire. Que si tu (ré)agissais d’une certaine façon, c’est aussi parce-que je ne prenais pas/plus la peine de te rassurer.

Oui, il y a des choses que nous devons changer. Toi comme moi. Mais il serait peut-être temps que moi aussi je réagisse différemment, que j’arrête de me braquer quand tu fais quelque-chose qui ne me plait pas. Ce n’est pas constructif et te blâmer ne servait à rien. Après ces longues semaines passées loin de l’autre, je veux te dire que je suis prêt à ne plus refaire les mêmes erreurs, à avoir des vraies discussions, à faire mille nouveaux projets, à prendre la main que tu m’as tendue (en espérant qu’il ne soit pas trop tard) et à t’aider aussi dans ce que je te reproche, plutôt qu’à partir comme je l’ai fait.

Oh oui tu mérites d’être aimée…

[info : il reprend dans le paragraphe suivant des passages de nos chansons dans son texte] Tu es ma fille du sud, mon idôle. Quand je pense à toi mon coeur fait “bam” et si ce n’est pas de l’amour, alors je ne sais pas ce que c’est. Tu as un charme fou et pas seulement le dimanche soir. J’aimerais que tu me prennes la main et que tu me dises que tout s’danse, qu’on va “rfr” le monde, qu’on se dirige à deux vers un jour meilleur…. parce que c’est toi… parce que c’est nous. Je veux t’offrir des roses et qu’on sublime ce ce qu’il y a entre nous. Pourvu que tu nous donnes une nouvelle cha,ce, car il suffirait vraiment de presque rien pour qu’on vive enfin notre histoire. A laquelle j’ai malheureusement cessé de croire pendant quelques semaines…. alors que toi et moi, c’est définitivement évident.

Ne refaisons plus les mêmes erreurs qui ont failli tout gâcher. J’aime la vie que nous pourrions avoir tous les deux et regrette que nous l’ayons simplement effleurée par moment. Il y a des millions de filles, mais pour autant tu es la seule que je veux porter, et j’espère qu’il n’est pas trop tard pour pouvoir faire “revivre ton coeur” à nouveau. Ton “petit coeur à la traîne”… si tu savais comme je l’aime.

Si jamais tu continues de penser un peu à moi quand tu vois, dans un film, un vieux couple danser… Je me rends compte que tu seras toujours celle que je cherche dans la foule, et que j’aime beaucoup trop la personne que tu es pour ne pas te présenter mes excuses aujourd’hui et te demander une dernière chance.

C’est en tout cas à mon tour de courir à l’aéroport avant que tu ne prennes un avion sans moi…

J’espère à bientôt car tu me manques beaucoup…

Ton E, si une partie de toi le souhaite encore un peu”

[amonk]

«Etant déjà tombée sur un PN, je me méfie aussi désormais énormément de mes émotions car je sais que je suis hypersensible et donc surement manipulable.»

Est-ce un PN? Est-ce un Évitant?

Quand on étudie ces sujets, c’est ‘simple’ de déterminer la réponse. Ce qui prend du temps, c’est l’étude. C’est comprendre avec précision.

Il y a des gens, ils sont dans cette compréhension. D’autres, ils sont dans le ressenti. Chacun sa méthode. Du moment que le résultat soit fiable. Et que la méthode ne fasse pas un biais cognitif envers soi-même.

«car je sais que j’ai poussé le bouchon un peu loin»

Il doit y avoir plein d’infos dans cette phrase, et difficile de percevoir exactement quoi, de la fenêtre qu’on a, en tant que “lecteur”.

«Fichue dependance affective»

Un point qui existe en conscience et qui semble à travailler, non? 😉

«même s’il me manque horriblement je ne sais pas si je peux ‘pardonner’, et ne sais absolument pas que penser de ce départ/retour»

Comment, si toi tu ne vois pas clairement, peut-on dire ce qui est, à partir d’événements que toi seule a vécu?

Compliqué, pour nous, non?

«et ne voudrais pas passer à côté de l’homme de ma vie… mais certains actes me laissent vraiment perplexe»

As-tu vu des vidéos sur le sujet que j’avais mentionné?

Je n’ai pas l’impression: mon hypothèse est que si c’était le cas, je pense qu’il y aurait la réponse pour toi, et que l’on ne lirait pas ce genre de phrase. Je m’explique: c’est que tu vis “dans le conditionnel” et tu ne vis pas “dans le présent”. À force de vivre dans le “et si…”, on s’enferme dans son monde d’illusions qu’on se crée….!

Pourtant, j’ai lu «Je ne me complais(ais) pas mais je crois que je cherchais juste des réponses». Est-ce que tu as creusé des pistes qui te permettent justement de comprendre «évaluer ce qui était ma part de responsabilité (…) et quelle était la sienne»?

Qu’est-ce que tu as entrepris comme actions pour faire “la part des choses”?

Je réitère mes questions, puisque je n’ai pas vu de réponse claires:

Si la souffrance t’est agréable, cela te convient-il? Comment te sens-tu depuis tout ce temps?

Pour “Pourquoi courir après cette personne?”, je comprends que cela a un lien avec la dépendance affective…

Mais…! Tu cours après une personne qui s’est positionnée clairement envers toi?

Une personne qui veut construire une relation, c’est un Oui sans ambiguïtés, on est bien d’accord? Sinon, c’est que la personne n’est pas prête, on est d’accord aussi?

Tu veux donc lui forcer la main??? 😱 (oui, je pousse, exprès, l’interprétation!)

On est responsable de soi-même. C’est hyper simple à comprendre. Et hyper difficile pour certaines personnes à accepter.

[amonk]

(j’ai coupé la réponse en deux, sinon le cadre de réponse ne permets plus l’envoi, le bouton a une mise en page catastrophique… et donc je ne peux plus appuyer sur ‘publier’)

«Tu es ingérable, incontrôlable, dure à apprivoiser et parfois à suivre» en vision pas CNV, ça fait très agressif et très jugeant 🤣 “tu, tu, tu…”. ”Je te trouve ingérable pour moi” est une formule tellement plus juste, qui permet de dire à l’interlocuteur que l’on échoue à deux à se mettre au même niveau. Là, c’est des reproches gratuites. Après, je n’ai pas le contexte pour analyser plus en profondeur.

«Oui, il y a des choses que nous devons changer. Toi comme moi.» Clairement, mes limites à moi sont telles que si je reçois un truc comme ça, ça dégage vite fait!!! Merde, à la fin… Qui est-il pour demander à te changer? On peut inviter à s’améliorer, mais là, le ‘toi comme moi’, ça passe pas du tout chez moi, ce genre de formule! 😆 Ça, ce n’est que ma réaction personnelle, dans un tel cas.

«Mais il serait peut-être temps que moi aussi je réagisse différemment». Conditionnel.

En fait, lire tout ça, ça ne fait que confirmer mes hypothèses… Les paroles, l’écriture, les messages… Put*in, comme c’est la solution de facilité! 😆 Ils sont les actes? Il est où le discours au présent, plutôt que des hypothèses en conditionnel?

Je n’ai vraiment aucun conseil à donner dans un sens ou dans un autre.

Juste, à mon niveau, je peux partager ce que je relève: c’est joli, c’est plein d’espoir. Mais… est-ce réel? Est-ce suivi d’actions? Est-ce concret? À lire, je ne vois que des projections. Que des promesses. Elle est où la réalisation?

Je reprends ma question, très centrale: «Si la souffrance t’est agréable, cela te convient-il?». Es-tu prête à endurer des situations floues? Te projettes-tu avec toi entièreté dans une telle relation? Et quid si tu es seule à porter la relation, quelles conséquences?

Dans mon parcours, j’ai croisé tellement de personnes indécises, à tel point, que ça m’a bouffé mon énergie… Mais… pourquoi je n’ai plus eu d’énergie?

J’ai blâmé ces gens, puisque ce sont eux qui font des actes envers moi!

Et… je n’ai pas vu ma propre responsabilité. On est des miroirs, les uns pour les autres.

Je ne me positionnais pas trop, non plus. Alors… J’ai pris des décisions. Pour moi. Envers et contre l’avis de certaines personnes. Surtout des proches. J’ai arrêté de vivre sans responsabilités. Ma Vie, Mes Choix. Et par effet de ricochet, je demande aux autres de se positionner. Ce que j’acceptais par sacrifice, je ne l’accepte plus. Ça dérange ceux qui en profitaient 😅

Veux-tu construire? Es-tu présent(e)?

Je ramène à des questions élémentaires. Oui/Non. Une position. Pas d’entre-deux. C’est “Oui”, alors let’s go. C’est autre chose que oui, alors ça sera non. Je répète en général que “Le Non-Choix est un Choix”. J’impose des choix par défaut. Comme une déclaration d’impôts. Je vis dans le concret et c’est tout ce qui m’intéresse. Le reste, ça n’a pas de valeur, pour moi. Et ça ne m’appartient pas: si des gens, ça les rassure, ou ils préfèrent, ou ils n’ont pas de capacité pour être dans le concret, en occultant ma confiance tel un soutien, alors, ça ne m’apporte rien et aucun de mes actes n’aidera (pas de profil “Sauveur”, cf Karpman). Ça appartient aux gens et je ne juge pas si c’est bien ou pas: en revanche, je n’accepte pas cela pour moi. Je ne vis plus dans ce genre d’attentes. Je me recentre. Je laisse les responsabilités là où elles sont. Si quelque chose doit bouger, c’est ma responsabilité et je bouge mon gros c** pour faire des actions pour moi.

Pour moi, j’ai arrêté de courir après des fantômes, du vent, tout ce qui m’a fait perdre du temps avec des faux espoirs. Je porte autant que je peux la responsabilité sur mes propres épaules, avant toute chose, et avant de blâmer quelqu’un, j’essaie de comprendre pourquoi. Et je regarde les actes. Ça parle énormément. Ça valide promesses et paroles. Sinon, c’est du vent. En tout cas, c’est ma vision.