[paradigm]

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[Membre Inconnu]

Ah! C’est bon j’ai tout compris @paradigm.
Tu sais,tu n’es pas le seul. Personne ne connait qui nous sommes vraiment. Mais tu aimerais tomber sur la bonne personne et qu’elle puisse connaitre ta “réelle” personne et les multiples facettes de ton identité.
Je l’entends bien. Je crois que nous étions tous un jour à la recherche ou/en attente de telle relation. Mais qu’avec le temps, l’expérience et la découverte de la réalité humaine et sociale, certains se sont résiliés et d’autres continuent d’y croire.
Cependant, Grâce à toi et à travers ces échanges, je viens d’avoir un premier élément de réponse pour les questions qui m’ont emmenée ici sur ce site. Je viens de voir clairement l’avantage pour ceux qui ne sont pas diagnostiqué HP dès le bas âge par rapport à ceux qui l’ont été. En effet, le décalage et la bizarrerie qui nous questionnent, nous montrent bien que nous sommes différents et complètement en décalage dans les rapports humains et sociaux. Mais sans diagnostic, on ne sait de quoi nous sommes frappés. Alors, on fait des efforts d’intégration et on travaille durement sur nous-mêmes pour s’adapter au mieux. En se disant, j’ai du zappé quelque chose, pourquoi l’autre réussi à le faire et pas moi et on recommence….(perso, j’ai même été jusqu’à faire des études de sociologie alors que je suis scientifique de base!)…
L’avantage de ne pas caractériser qui nous sommes par rapport aux autres (mettre un nom=nous mettre dans une case) dès le bas âge, de qualifier légitimement notre différence comme une différence sociale, fait qu’on ne trouve pas d’excuse pour se voir à côté de la société (hors case spécifique HPI= intégrer la société et ses cases normées). On se voit certes, “à part” (pour nous et ceux avec qui on interagisse) mais aussi “dedans” la société (on te dit, je comprends pas quel ton problème, regarde l’autre, à toi faire en sorte que ça fonctionne…mais ce n’est pas une machine!) Avoir un mot qui nomme notre différence (perso, je ne savais pas que ce que je suis avait une nomination.
Et, je me demande tjs est ce important de passer le test, donc, d’être en demande de la légitimité du titre!) car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Enfin, pour ne pas ouvrir sur un autre sujet qu’il serait intéressant d’exposer dans le forum adulte zèbre ou enfant zèbre….

Je vois le volume qu’occupe ta diffèrence d’être HPI dans ton existence, mais surtout à quel point elle te sépare des autres. Les autres qui sont comme moi. Tu as peur que l’on soit pas capable de comprendre ta différence.

Je vais te rassurer (ou alors pas du tout), les normopensants savent très bien faire la différence et reconnaître les différences même quand ils se trouvent face à un “différent socialement =HPI” comme je viens d’apprendre lol. Ils savent le renvoyer délicatement à sa différence, genre, :”tiens toi tu ne serais pas une surdouée par hasard! Tu penses à des choses qui ne le passeraient pas par la tête…. Enfin, de ceux que je connaisse….

Mais, toujours est-il que je comprends maintenant pourquoi parler de soi “objectivement”, serait très dur pour un HP qui se connaît et à grandi en tant que tel…on part pas des mêmes schémas.

Quand on sait pas qu’on est HP, malgré le fait qu’on a une bonne estime de nous même. On cherche toujours à faire mieux pour apprendre les codes sociaux même si on n’en voit pas l’utilité, ni la finalité d’usage. On ne se voit supérieur mais inférieur de l’autre (si on doit faire des efforts d’intégration pour rattraper l’autre qui n’en a besoin)… On cherche à repousser nos limites (dans mon cas) de le dire c’est question d’apprentissage sinon quel est le secret! ….
Or, qu’on a un diagnostic,et bien on fait tjs des efforts certes, mais dans la même logique….il y a tjs dans la tête une idée qui revient “oui, mais c’est normal, ti es différent”….chose que je n’étais jamais dis avant ses derniers temps (et je commence à voir son influence). Je sais que je suis différente, les autres aussi le sont à leurs façons. Et, si je suis si intelligente ou ayant une intelligence différente c’est qu’elle ne doit pas m’empêcher de réussir difficilement ce que les autres font par instinct…..

En bref, c’est une question du rapport à soi entant que HPI par rapport aux autres. Et là, qu’en pense les diagnostiqués HPI dès leur bas âge? Voyez-vous votre différence (le fait d’être HPI) comme un handicap à faire accepter par la société?! Si oui, dans quelles situations? Et comment faites vous pour s’y prendre?

[Membre Inconnu]

hum même réponse pour les deux choses
ce qui est important c’est d’écouter les autres et a un moment de la discution il y a un truc que tu peux ajouter j’ai dit juste ajouter hein !!! je te vois venir avec tes rayures, si on parle météo pas la peine de rentrer dans les explications sur les subtilités entre les Cumulonimbus calvus, Cumulonimbus capillatus, Cumulonimbus pileus, Cumulonimbus altocumulogenitus et Pyrocumulonimbus!
moi je reste avec un
– ça a rien plus toud’même !
Je caricature mais pas trop
“dis moi qui tu suis” c’est une bouteille à la mer, tu sais pas ce qui va se passer mais ce n’est pas très important de toute façon c’est hors de ton contrôle tu ne peut pas agir sur le retour

[Membre Inconnu]

Bonsoir tout le monde !

Bon, je me couche après … c’ est ça, les vieux du forum !

@paradigm : je suis d’ accord avec floko69, à propos du morceau de musique à poster sur le site.
J’ y ai pensé cet après-midi et j’ ai complètement oublié de te le suggérer.

@fabo : merci d’évoquer si simplement, et si joliment, ce qui te définit …
En plus, j’ ai beaucoup apprécié ta touche d’ humour à la fin

@filledelair (ou mère Fatima, pour les intimes …)
Merci pour ton partage et ton humour aujourd’hui ( surtout dans ton message sur le sujet “avis de zèbrettes” alors là, c’ était excellent !)

Merci à @na-za et @whiteflag.

Bonne nuit à tous !

[paradigm]

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[paradigm]

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[Membre Inconnu]

Merci @paradigm pour ton retour d’expérience. Je vois que le point commun est la douleur du vécu qui est la même. La différence principale, pour les non diagnostiqués, le sentiment d'”étrangeté” même pour notre entourage proche (c’est encore plus douloureux je trouve, car plus souvent ils ne comprennent pas et deviennent exigeants, surtout si le contexte social est très normé).

Pour les diagnostiqués HP, il y a au moins l’entourage qui le sait et qui accompagne (une première compréhension même si elle reste incomplète), on se sent moins seul dans sa galère, même si on la mène seul!
En commun, c’est qu’on est pas indifférent quant à cette étrangeté au monde social qui nous entoure, que l’on ressent que l’on vit et que l’on fuit par moment. Toutefois, un diagnostiqué sait le pourquoi du comment (il a son passeport, son titre, il est avisé des symptômes…), le non diagnostiqué se lance comme le débutant et apprend à “se greffer et à se faire rejeter” dans la vie sociale sur le ta.
D’où ma fameuse expression essai/erreur….
Sur ce, je pense que @filledelair a repris et dit l’essentiel voire les maîtres mots. Je te souhaite, tout comme elle, beaucoup de chance et de courage, car tu ne manques guerre de volonté pour te mettre en avant ” à la manière qui t’enchante le plus” et que ça marche pour de bon.

[paradigm]

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[Membre Inconnu]

Hum, @paradigm, le dernier “””🙂”””” rassure….ou camoufle…. Mais je préfère croire qu’il rassure!
Tu as raison, qu’il faudrait laisser mûrir les idées….

[Membre Inconnu]

@paradigm Hier j’ai arrêté de répondre pour suivre le fil.

Je t’invite à relire tes 3 derniers messages avant moi. Finalement … je ne suis pas si loin de ce que je te dis depuis le début. Manque de confiance en soi, peur du regard des autres, incapacité à se définir, peur de décevoir …

Je répète juste synthétiquement tes mots mais finalement je ne m’étais pas trompé … Je te laisse méditer là dessus 🙂