Comment aborder une fille ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 décembre 2017 à 17 h 53 min

    @tyrell quelle belle analyse. Cela décrit la vie simplement, j’aime beaucoup.
    Si cela n’aboutit que sur une belle conversation, et bien c’est déjà un joli moment de vie, non ?

    Après pour la connexion, le coup de coeur … Là c’est la beauté de la vie qui décide. Je ne connais pas encore de recette pour contrôler cet effet de séduction, encore moins pour qu’il soit réciproque… Et cela se produit… Quoi… 1 fois sur 1000? Ou suis-je pessimiste?

    @aeonkraken malheureusement la sélection physique est nécessaire, l’attirance physique est impérative. Ayant vécue via une attirance intellectuelle et de cœur, c’est a dire ne voyant que “la fameuse beauté intérieure”… Et bien cela ne fonctionne pas sur tout les plans. La passion s’entretient au côté d’une passion physique… Mais là, j’ouvre les débats…

  • tyrell

    Membre
    25 décembre 2017 à 18 h 47 min

    @aeonkraken de ce que j ai pu observer la préférence par ethnotype est fonction d un certain conditionnement social. Quand j avais la 20aine nord africains et antillais avaient le vent en poupe (déferlante du rap et RnB en France). Aujourd’hui on nous bassins les côtes avec un soi disant islam radical et un élément de culture cool un jour peut l être moins la suite. Reste à trouver sa zone de confort, son espace où on se trouve à même de séduire.

    @happysly c est culturel de vouloir regrouper le désir de la chair, le lien d amitié amoureuse et le partenaire du quotidien qui va nous accompagner pour réaliser notre projet de vie. Et voir tout ceci dans une seule et même personne…
    La relation à l autre permet de se connaître mieux dans la mesure où elle nous confronté sans fard à ce que l on est au fond de soi.
    Par ex. La beauté intérieure d une personne n a pas suffit à me garder amoureux. Ou encore j ai besoin d estimer la personne et ses valeurs pour rester avec elle, son corps si désirable fut il ne est pas parvenu à me faire passer outre certaines choses.

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 décembre 2017 à 0 h 28 min

    @tyrell D’accord, je suis complètement d’accord. Mais c’est culturel dis tu ? Culturel, social et historique ! Par le passé les liens homme femmes étaient bien différents.

    En tout cas, oui les attentes sont probablement très (trop ?) fortes aujourd’hui au moment du premier contact.

  • ubik

    Membre
    26 décembre 2017 à 3 h 11 min

    Hello,
    Je tombe sur ce sujet ce soir, je suis assez fatigué et j’ai tendance à l’insomnie, aussi je n’ai pas lu toutes les réponses, mais j’ai des… idées ? Théories ? Sur la question. En tous cas, j’ai abondamment observé, j’en ai pris plein la figure aussi, et j’en ai tiré des… enseignements ?

    Je reviendrai en parler et si mes théories ne valent pas un clou, tant mieux, car je donnerais cher pour qu’on me détrompe : je n’aime pas les conclusions que j’en tire. Mais elles semblent s’imposer à moi.

    Juste, en attendant, une anecdote, pour rigoler un peu :

    J’ai le très net sentiment que dans l’univers de la drague, en fait, si on veut avoir une chance, il faut être le plus lambda, passe-partout, possible. Ce n’est pas un domaine où la différence soit payante. Bien au contraire. Il me semble que, même dans les milieux où on se dit ouvert, différent, etc… Les femmes cultivées, ouvertes d’esprit, le sont sans doute, mais deviennent très basiques dès qu’il s’agit de choisir un compagnon. Là, terminée l’ouverture, il y a des clichés incontournables. J’y reviendrai. Pas évident à développer. D’autant que ces sujets, et tout ce qui, de près comme de très loin, touche au désir, au sexe, aux relations calamiteuses entre les sexes, suscitent toujours des polémiques. Je n’en reviens pas. Presque toujours, on tombe sur un mec qui a des comptes à régler avec la gent féminine, ou l’inverse, et là, ça part en vrille et ça devient ingérable. Il semble impossible de pouvoir parler de tout ça et que ça reste serein. Je parle d’expérience. Sujet dangereux, quoi. Trop connecté à pas mal de tabous.

    Anecdote, donc :

    Un soir, avec mon ami Gino, on était sur la plage du Mourillon, à Toulon. La nuit tombait, on est restés à siroter sur la terrasse d’un bar. En contrebas, sur le sable, il y avait de la musique, ça dansait… On devait être en été, je crois. Gino et moi, on regardait les types aborder les femmes, c’est souvent assez instructif.

    On s’est rapidement rendus compte que ceux qui y arrivaient le mieux avaient ceci de particulier : ils étaient grands, se dandinaient, et arboraient un sourire stupide. Est-ce un signal, du type “je suis cool, j’ai confiance en moi” ? Tant il est vrai que ça parait important, de singer la confiance en soi, même si on ne l’a pas. J’aurai une autre anecdote, sur ce sujet.

    Quoi qu’il en soit, ça fonctionnait, à fond.

    Après, on s’est dit qu’il fallait qu’on apprenne à faire des sourires de crétins, nous aussi. Et on s’est mis à se tester mutuellement. On était là, l’un face à l’autre, et chacun testait ses sourires les plus crétins.

    On n’a dragué ni branché personne, mais on était tordus de rire, c’était déjà ça. C’était, finalement, une demi-bonne soirée. Pas aussi bonne que si nous avions fait connaissance de charmante compagnie.

    … Quand on est différent, c’est terrible. Pratiquement rédhibitoire. J’aurai hélas largement de quoi développer. Après, on peut ne pas être d’accord avec ce que je vais dire et encore une fois : je n’aime pas ce que je dis, je n’aime pas ce que je pense sur ce sujet. Mais c’est ce que j’ai TOUJOURS observé, pratiquement sans la moindre exception. Force est donc de constater que. Maintenant, j’adorerais me tromper. Et béni soit celui ou celle (je préfèrerais celle, surtout si elle vole à ma conquête après) qui me démontrerait que j’ai tort (en volant à ma conquête, elle montrerait, de plus, qu’elle va jusqu’au bout de sa pensée et son désir – et je prends sans doute les miens pour réalité). Cependant, mon expérience me montre que, le plus souvent, dans ce genre de sujets, ça finit en crêpage de chignons. Cela dit, je ne chignonne pas, donc, ma foi… Et puis, chez les zébrions, peut-être est-on capable de débattre de ce sujet sans se vautrer dans les travers (de porcs) habituels ? l’espoir faire vivre.

    Je vais donc me pieuter et là aussi, l’espoir faisant vivre, je vais attendre le sommeil.

    Dans mes rêves, j’aimerais pouvoir dire qu’il y a toujours une femme qui me comprend, qui vient vers moi, qui… Stop, sinon je vais trop flipper. En fait, dans mes rêves, il se passe des trucs débiles auxquels je ne comprends rien et auxquels, la plupart du temps, je me sens étranger.

    Qui a vu, parmi vous, ce merveilleux film, bouleversant, “Eternal sunshine of the spotless mind” ? Une de ces histoires d’amour…. ouffffffff……

    Tiens, peut-être que je devrais aller à Lourdes, moi, en dernier recours…

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 décembre 2017 à 12 h 35 min

    Pour un plan éphémère, en général y’a pas plus simple et efficace que rentrer dans les clichés couramment pratiqués et les sempiternels codes d’abordage appelés trucs ou techniques. Et pour les rencontres plus sérieuses c’est encore plus simple : se laisser aborder et ne rien faire d’autre que de rester soi-même et présent. Dans le cas d’une surdouée, ne pas hésiter à faire de la potentielle friendzone une situation alliée précieuse… Pas de soucis à avoir de ce côté car si c’est la bonne, il ne devrait pas y avoir friendzone bien longtemps… À l’abordage les gars 🙂 et dans tous les cas, n’oubliez pas l’humour de temps en temps !

  • tyrell

    Membre
    26 décembre 2017 à 15 h 50 min

    @ubik je me permets de te répondre sur ce sujet car j’ ai lu ce que as posté avec attention. Parfois quand le mental part dans la zone rouge et se replie sur lui même avec inquiétude je crois qu’il faut l apaiser par le corps. Je te conseille vivement la réflexologie. Tu pourras vraiment ressentir un apaisement de cette tension. C est très agréable au sens, surtout quand la frustration et la tristesse se sont accumulées.

    “L amour ne dit jamais non” c est une phrase que j aime beaucoup car elle m à fait comprendre que malheureusement nous résumons trop l amour à la relation intime avec un(e) partenaire. Ce n’ est qu une partie du spectre. Pense à toutes les choses qui peuvent te faire du bien et que tu sais donner et recevoir. Peut être que part chez toi il y a ce site “OVS” qui est actif et qui te permettra de rencontrer des gens. Comme c est des rencontres dans le cadre d activités (sorties loisirs) tu n auras pas l appréhension d aller vers des inconnues dans une démarche de séduction. Déjà de converser avec des femmes que tu ne connaissais pas ça peut apporter un mieux être.
    PS : ubik le roman c est un de mes livres favori ^^

  • bluemoon

    Membre
    26 décembre 2017 à 18 h 44 min

    Je ne pense pas avoir LA réponse à la grande question mais je me dis que si vous êtes bien dans votre tête, que vous aborder une femme avec tact et délicatesse, sans l’opresser, cela ne peux que bien se passer, vous ne croyez pas ?

    Joyeuses fêtes de fin d’année à toutes et tous,
    Amicalement,
    Jo.

  • ubik

    Membre
    27 décembre 2017 à 3 h 46 min

    Hello,

    Je ne crois pas réduire la relation à l’autre à la dimension physique, mais je l’assume aussi parfaitement, cette dimension, tant il est vrai que nous vivons dans une civilisation qui, par-delà une apparente libération sexuelle, en tolère les aspects les plus superficiels, mais dès qu’on gratte un peu, on voit que la notion de honte, de péché, de chose sale, est toujours aussi prégnante. Nous vivons une ère de bouleversement technologique, mais culturellement, on est toujours au temps des rois mages et du petit Jésus dans sa paille et moi ça me gonfle prodigieusement, j’ai eu une éducation qui m’a bien enfoncé le clou à ce niveau-là, j’ai du me mettre en danger, faire pas mal d’expériences – là où souvent les adultes mettent le sujet sur le tapis, ricanent, mais n’ont jamais rien fait, plus ils parlent, moins ils ont fait, moi, je la ferme et je n’en pense pas moins, je n’ai rien à prouver à personne et j’ai eu l’occasion de tester mes limites, et de me faire une idée assez particulière, en coulisses, de ce qu’est l’humain.

    Donc oui, je l’assume, ce désir, et je dis clairement merde à toute cette hypocrisie, et je dis : pourquoi devrait-on hiérarchiser et considérer certains aspects de la relation comme “nobles”, et d’autres, comme limite “sordides” ? Pour moi ça forme un tout, indissociable, et cette schize entre corps et esprit est typique de la pensée occidentale. Pour moi, plus je fais l’amour avec ma partenaire, plus ça renforce mes sentiments pour elle, il n’y a donc, en réalité, AUCUN PROBLEME, tout ça est NATUREL !

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 décembre 2017 à 12 h 56 min

    @ubik, à 3h43 du matin tu as toujours cette belle plume 🙂

    noble ou sordide… cela dépend du regard posé sur l’autre. Avec respect, le desir est noble.
    sans respect, le desir est sordide.
    ce n’est pas la chose qui est noble ou sordide, c’est la personne. Qu’en penses-tu?

  • ubik

    Membre
    27 décembre 2017 à 16 h 20 min

    Hello,

    J’en pense qu’avec respect, tout est noble, et sans, tout est sordide, ça n’a rien de spécifique au désir. Sans respect, même l’intellect est sordide, par exemple. Il n’y a qu’à voir comment les intellectuels du III° Reich ont justifié les choses les plus atroces pour voir que sans respect, sans empathie et compassion, l’intellect peut accoucher des pires monstres. Et j’en connais un rayon sur ce sujet, j’en ai lu tant et plus, j’ai fréquenté des historiens et j’ai fini par écrire un énorme roman sur ce sujet, il y a peu. Roman que pour l’instant, manifestement, on n’a pas encore voulu publier. Sujet dérangeant, au possible, et ô combien épineux.

    Le désir est comme tout le reste, il n’est pas à part de la vie, il en fait pleinement partie. S’il n’existait pas, nous ne serions pas en recherche les uns des autres, et les sentiments n’existeraient pas non plus. Le désir nous modèle, de la tête aux pieds, merci à Freud d’en avoir indiqué l’importance et montré jusqu’où il peut aller. Le désir agit sur la chimie du cerveau, il est aux commandes, comme d’autres instances, et l’ignorer, c’est se condamner à se méconnaitre et se faire beaucoup de mal. Du reste, certaines religions, en cultivant comme fonds de commerce la honte et la culpabilité, sont de véritables usines à produire, en quantités industrielles, des névrosés et des hystériques. Je trouve ça minable et malsain, je me demande comment il est possible, au 21° siècle, qu’on puisse encore trimballer pareils boulets.

    Bon, avec tout ça, toujours pas eu moyen de lire les commentaires précédents en entier, moi.

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