Les amours des surdoués sont-elles plus compliquées ?

  • Les amours des surdoués sont-elles plus compliquées ?

    Publié par olbius le 2 février 2018 à 18 h 15 min

    En France, 1 500 000 personnes sont dotées d’un haut potentiel intellectuel et bien souvent ces personnes peinent à s’intégrer à la société et surtout pendant l’adolescence. Hypersensibilité, précocité, décalage et regards des autres font bien souvent leur quotidien. Notre journaliste Elena Despatureaux a rencontré Juliette et Jean Baptiste, deux jeunes adultes dotés d’un fort potentiel intellectuel.

    Je t’aime etc

    https://youtu.be/zJK42zce4DU

    matty a répondu il y a 3 mois, 3 semaines 8 Membres · 12 Réponses
  • 12 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    2 février 2018 à 18 h 56 min

    Alors alors …. je suis en cours de visionnage hein.
    Mais la première phrase : “Etes-vous déjà sorti avec quelqu’un d’hyper intelligent ?”

    On leur explique qu’être haut potentiel ce n’est pas être plus intelligent mais être intelligent différemment ?

    Suite de visionnage … “si jamais ça pète ça peut être un cataclysme.” Oui, et ça l’est souvent parce que dans la vie d’adulte on n’est pas dans un cocon qui protège le fonctionnement zèbre.

    Alors là, “on peut dire qu’il existe des tests sérieux mais je crois qu’une personne à un mois d’intervalle peut donner des résultats différents et on arrive à les cataloguer.” J’aime pas cette “psy”. Elle confond haut potentiel et bon accompagnement des enfants. Elle pense qu’il ne faut pas dire aux enfants qu’ils sont HP … Pour elle on n’est pas surdoué, on est doué dans un domaine. Pfff c’est affligeant. Et quand elle se contredit concernant les autistes “ce sont des enfants intellectuellement très avancés mais qui ont des difficultés d’adaptation.” Alors qu’elle donne elle même la définition de l’intelligence qui est une faculté d’adaptation !!

    “Surdoué et hypersensible je ne suis pas persuadée que ça aille de paire”.

    Bref, 16 minutes sur 23 et j’arrête.
    @olbius, merci pour cette vidéo, qui traite effectivement des amours, mais dans un cadre bien précis de celui de jeunes adultes dans un centre pour zèbres.
    Et l’intervention de cette inculte des particularités zèbres me fait bondir.

    Qui a dit que les zèbres savent lâcher prise ? Pas moi, je me révolte encore contre ce genre de propos.

    Mais je vous laisse vous faire votre opinion, j’ai peur de ne pas être super objective. Désolée.

  • deepfunpact

    Membre
    2 février 2018 à 19 h 25 min

    @olbius Merci, il y a pas mal de matière, c’est passionnant de voir cette tentative, au demeurant pas honteuse, d’introduire le sujet dans une émission mainstream.
    Le couple est un peu un rêve que nous devons être beaucoup à avoir rêvé; c’est mon point de vue de mec mais, en fait, je serais plutôt la fille que le garçon dans cette histoire, m’étant interdit la plupart de ma vie de laisser éclore mon moi, alors que le garçon a les problèmes de surdoué extraverti (peu importe si ce sont les termes scientifiques, désolé); pas adapté, mais pas reclus. On les envie. Et on tremble un peu pour eux parce que personne ne sait où ils vont, s’ils confondent un peu, beaucoup, pas du tout le soulagement de se comprendre avec de l’amour ——— à supposer que se comprendre profondément ne soit pas de l’amour 😉 la question est traitée ailleurs sur ce site, je crois, mais bon l’amour est dans le titre de ce sujet, quand même!

    Un peu dommage: le format des ces émissions fait que chacun des invités se retrouve à défendre *un* avis/*une* position sur la question; si on les additionnait tous, on obtiendrait un tableau assez complet, mais la formule veut qu’ils soient en opposition plutôt qu’en dialogue et *défendent* des points de vue – si bien qu’aucun-e n’a le temps de *développer* de manière a, finalement inclure les positions des autres.
    L’impression restante est fragmentaire: la psy de service à la chevelure de lionne (je l’aime bien, j’avoue, mais elle n’écoute pas toujours ce qui se passe…) se focalise tellement sur les problèmes potentiels de révéler ou non sa surdouance à l’enfant (problématique oh combien légitime), qu’elle ne se rend pas compte qu’elle paraît mettre en doute la surdouance même alors que pas du tout: elle a simplement un pas d’avance sur les autres qui sont en train de définir ce que c’est qu’être HP – elle se met hors de la conversation, du coup, avec son inquiétude qu’il aurait été bon de mentionner mais qui est complètement distordue par la façon dont elle la présente.
    La communication est un grand mystère et quand ça marche, c’est un miracle.

    Au tout début, on se dit que la présentatrice est bien partie, et BOUM, elle lâche “précoce“, terme beaucoup plus problématique que HP et surdoué, parce que (je ne sais plus du tout qui l’a formulé ainsi, sur ce site ou ailleurs) “précoce” laisse supposer que ça se nivelle, “guérit”, avec l’âge… ils parlent d’adultes précoces aussi, donc on est dans le délire total, mais commun; la terminologie grand public a mis le grappin là-dessus et l’utilise comme un synonyme de surdoué.

  • deepfunpact

    Membre
    3 février 2018 à 16 h 50 min

    @charlie
    Mes excuses – j’avais carrément zappé ton commentaire (visionné la vidéo et commenté direct derrière); du coup je suis pas mal redondant sur ce que tu avais déjà relevé … en même temps, c’est drôle de se voir confirmé que nous avons tiqué à peu près sur les même choses 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 février 2018 à 19 h 39 min

    @deepfunpact pas de souci, mais effectivement on se rejoint un peu sur nos pensées concernant ce reportage.
    Révéler ou pas sa surdouance à un enfant, effectivement, vaste sujet. Mais qui a son importance au sein d’une famille. Je suis convaincue qu’il n’y a pas de règle.

  • camulos

    Membre
    4 février 2018 à 20 h 52 min

    Moi je pense que ça ne change rien, peu importe les particularités ou au contraire les généralités des partenaires, que ce soit physique ou intellectuel ou je ne sais quoi;

    Comme dans toutes relations même autre qu”amoureuses, ça dépend de nos attentes et du travail qu’on a fait sur soi.

    Je pense que un couple avec peu d”attente et ayant travaillé sur eux, seront plus heureux que ceux qui n’ont pas travaillé sur eux et qui sont plein d’attente.

    C’est réducteur et généraliste, mais j’ai pu l’expérimenter. Et souvent travailler sur soi au niveau de “l’amour inconditionnel” par exemple, ben ça fait baisser ces attentes et on vit le couple 100x mieux.

  • geapix

    Membre
    23 juin 2021 à 16 h 51 min

    J’aime bien cette vidéo. Elle montre à la fois les préjugés et donne de réelles informations du le sujet.❤

  • cinematographe

    Membre
    9 novembre 2023 à 20 h 34 min
  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    10 novembre 2023 à 1 h 01 min

    @cinematographe

    Merci pour le partage c’était édifiant 😑

  • cinematographe

    Membre
    10 novembre 2023 à 11 h 06 min

    @hautpotentieldeconneries j’ai pensé que le sujet serait plus abordable sur le ton de la comédie et de la dérision, la satire sociale et la critique de la société dans son ensemble, de ses normes coercitives, ou ses conventions sociales adaptées au plus grand nombre, me semble bien mis en perpective dans cette animation…

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    10 novembre 2023 à 13 h 42 min

    @cinematographe

    Oui cette norme fantasmée et intenable pour les atypiques fait du mal à ceux à qui on a pas expliqué que c’est pas pour eux, qu’ils ont un chemin à eux, certes un peu zarbi, parfois heurté, mais sur lequel ils peuvent croiser des “semblables”.

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