Bonjour,
@psychopompe :
Je ne m’interroge pas particulièrement car, empiriquement, il me semble que l’on décide très peu en amour.
Lorsque nous tombons Amoureux, les champs de la raison semblent effectivement être anesthésiés par les chants de l’Âme du Coeur.
Vouloir contrôler une relation amoureuse est la pire des conneries (selon moi).
Peut-être est-ce notre Âme qui Âime ce que notre Coeur compose lors de l’état “Amoureux” ? D’où l’impossibilité de contrôler cette “magie” qui nous enveloppe entièrement, qui semble absorber tout notre Être, toutes nos pensées, lorsque nous Aimons.
Un amour sans intensité, n’est-il pas qu’une habitude ou de la désinvolture ?
La relation Amoureuse, de par sa Nature “magique”, nous plonge dans ses propres niveaux d’intensité ; niveaux uniques et spécifiques à chaque Être ; l’intensité est un “chant” apparemment commun, mais dont l’expression, les mélodies composées par le langage silencieux de notre Coeur, sont uniques à chaque Coeur.
Et lorsque, ces deux mélodies se rencontrent, elles fusionnent pour se transformer en une autre symphonie orchestrée par ces deux Coeurs qui s’allient, se relient, se déplient pour découvrir et explorer leurs sous-plis.
Je m’imagine que l’Amour ne peut jamais se transformer en une habitude ; j’imagine que seul son centre de gravité se déplace au fur et à mesure de sa propre évolution.
L’intensité ne s’éteint pas, elle peut parfois être fatiguée de par ses mouvements perpétuels, elle peut parfois ressentir le besoin de se poser, en elle même, en l’Être Aimé, mais même lorsqu’elle se repose, elle vit et respire silencieusement et profondément.
Je m’imagine qu’Âimer, c’est se ressentir unique et irremplaçable dans le regard de l’Être que nous Âimons et que cet Être, se ressente unique et irremplaçable dans le regard de l’Être qu’il Âime”
Et dans cette pensée, demeure bien entendu, la douce intensité qui caresse sa propre luminosité.