Amour et empathie…

  • max

    Modérateur
    5 février 2020 à 21 h 14 min

    @cineaste Soit c’est une des choses les plus tristes que j’ai entendues, soit c’est un simple constat et il faut que tu nous expliques… si tu le veux bien (on touche à l’intime je ne voudrais pas te brusquer)

    @bagayaga On est nombreux à être dans la nostalgie d’une époque où on courtisait une femme, on la séduisait, on prenait le temps de se connaître et de bâtir ensemble… Je pense qu’il existe encore des hommes pour qui ça compte, mais pas beaucoup !

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2020 à 21 h 18 min

    j’interviens, non pas pour raconter mon histoire, mais ça viendra d’autant plus que bagayaga dit des choses qui me “parlent” bcp 🙂 mais oui, le retour de “séduire, charmer” et non pas draguer me ferait du bien à moi aussi ^^

  • bagayaga

    Membre
    5 février 2020 à 21 h 20 min

    @max

    J’espère bien.

    Je me dis aussi. Que depuis que je me suis acceptée et que je m’aime.

    Je ne ressens plus le besoin d’être aimée.

    Mais j’ai le besoin par contre d’aimer. Pas forcément quelqu’un en particulier.

    Du coup j’ai comme perdu la fréquence de l’amour..’

  • max

    Modérateur
    5 février 2020 à 21 h 23 min
  • cinematographe

    Membre
    5 février 2020 à 21 h 23 min

    Non cela n’a jamais marché pour moi ces conneries là …

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2020 à 21 h 34 min

    Je me permet de formuler une hypothèse: Peut-être que la différence entre ce que tu considère être l’amour et ce que tu as vécu est peut-être que dans le cas de l’amour, tu souhaites davantage recevoir de la part de l’autre à l’inverse de tes relations que tu appelles ‘d’empathie’ dans lesquelles tu donnes simplement sans vraiment ressentir particulièrement l’envie de recevoir de leur part.

  • bagayaga

    Membre
    5 février 2020 à 21 h 47 min

    Arthur, j’avais besoin d’être aimée avant. Car je ne m’aimais pas. C’était nécessaire d’être aimée très fort. Pour combler mon manque.

    Maintenant que je m’aime. Ça n’a plus aucune importance. Enfin bien sûr que c’est agréable d’être aimée.

    Mais je veux surtout aimer quelqu’un. Enfin je veux(il est mort^^), j’aimerais à l’avenir. Encore une fois ce n’est plus un besoin.

    Je suis juste désemparée face à l’attrait que je suscite. Et je le dis qu’avec du temps et en passant par un stade amical. Je pourrais passer à de l’amour.

    Mais la passion spontanée me semble difficile.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2020 à 22 h 08 min

    @bagayaga, à la lecture de ces posts, je me suis dit que j’avais tellement de choses à répondre que je n’allais plus répondre du tout ^^

    Mais finalement je le fais quand même. Parce que je vois que chacun des posts , et ce, pas que sur ce sujet, éclairent et enrichissent, et que chacun peut apporter sa pierre à l’édifice.

    Ta phrase “c’est souvent compliqué d’expliquer ce qui se passe dans ma tête… ” je le ressens tellement aussi hehe, pas besoin de mots pour ça ^^

    Mais faire la part de ce qu’il y a a dire dans un méli-mélo indescriptible reste ardu ^^.

    Du haut de mes petits 20 ans, je n’ai eu qu’une relation “amoureuse”(je mets entre guillemets parce que je suis quand même bien suspicieuse sur ce mot. ), avec un HP de 7 ans de plus. Et, avant, pendant et après, ça a fait germer en moi pléthores de questions qui en engendraient d’autres sans réponses.

    L’amour. On en entend tellement parler, ce qui fait vibrer et vivre à chaque instant. La source de nombre de bonheurs et d’instants , parfois fugaces, mais au final, qui finissent par s éteindre. Le “grand amour ” est-il un mythe ?

    J’ai toujours été attirée par l’intelligence, d’une façon qui me donnait l’impression d’être dingue, surtout en voyant des jeunes de mon âge, superficiels pour la plupart et axés sur le physique sans voir au-delà.

    J’ai longtemps cru être dingue dessus. Jusqu’à que je découvre ce qu’est la sapiosexualité. Mettre un mot dessus aide à comprendre. Mais pas tant que ça finalement puisque y a encore d autres questions et problématiques qui vont avec

    Il y a eu une période particulièrement où plusieurs garçons me “tournaient au tour “(j’aime pas cette expression, je l’emploie faute de mieux actuellement “) . Je refusais tout. Pour plusieurs raisons, mais une principale.

    Pour certain d’entre-eux, je ressentais la fameuse meretheresitude, qui voyait leur failles bien profondes de petit garçons pas encore construits, et qui recherchent souvent inconsciemment une mère plutôt qu’une compagne, une main tendue pour les sortir de trous dans lesquels ils étaient parfois

    Et ça m’a , avec une fulgurante clarté, montree une fois de plus que cette tendance est à corriger. À reguler.

    L’empathie est l’une des plus belles qualités Humaines, si ce n’est la plus , à mon sens, (y en a d’autres mais quand on y réfléchit elles lui sont intrinsèquement liées). C’est ce qui permet de vivre intensément, être reliés aux autres. Et qui renvoie aussi quand on n’est pas connectés à soi-même.

    J’ai souvent la métaphore dans ma tête de la thyroide. Cette glande qui régule le corps humain dans son intégralité. Tellement précieuse et indispensable pour vivre. Et un dérèglement te pète le système. À différents degrés bien sûr. Une TSH trop élevée, une hypothyroidie. Une empathie trop élevée, un manquement sous-jacent à soi-même ?(l’image est volontairement simpliste ). (Mais je l’aime quand même. ^^)

    Être connecté à soi avant de l etre aux autres est capital, j’en ai bien pris conscience depuis quelques mois ^^ parce que, souvent, l’empathie excessive masque des blessures dont beaucoup, et finalement, tout le monde a part soi, ignore l’intensité. Et c’est quand on se retrouve face à un alter miroir (comme par hasard ), que ça resurgit avec excès.

    Alors oui c une qualité, mais quand elle est mal menée (et malmenee), ça en devient nuisible, pour nous et à long terme pour la personne en face de nous

    (Pourquoi je suis partie aussi loin??? Quest ce que je voulais dire déjà ??)

    Est on réellement “amoureux” dune personne? Ou est on amoureux de la sensation chimique , physiologique et psychologique de l’amour ? Et, avec le temps, de la personne qui nous permet ce bien-être là ?

    Desireton la personne , ou désire t’on le désir lui-même ?( c une question annexe, l’amour et le désir n’étant évidemment pas la même chose )

    Je crois qu’en réfléchissant non stop sur tout, j’ai fini par bloquer certains trucs. M’empêcher de ressentir.

    Mais parallèlement à ça, bien évidemment que je ressens cette fascination (je crois que c Isa qui parlait tour a l’heure “d’orgasme intellectuel “, cette attirance incroyable , quand je suis face à quelqu’un au cerveau démesurément bien rempli. Avec qui on peut échanger jusqu’aux premières lueurs de l’aube sur tous les sujets possibles et imaginables, allant de physique quantique, de philosophie de conceptions de la vie et infiniment plus, cette sensation vibrante d’être en vie. Et reliée à tout le monde. à un monde qu’on a envie de protéger, de secourir, d’aimer et de croquer à Pleine dents.

    Bien sûr qu’il faut un feeling, un terrain d’entente (l’humour y joue tellement ^^), une folie et une passion commune.

    Mais ne peut on pas ressentir ça pour plusieurs personnes ?

    Auquel cas ça basculerait dans du polyamour?

    (Et, sur un autre sujet du polyamour que quelqu’un avait posté il y a quelques TPS, j’avais exprimé mon scepticisme prononcé dessus. J avais adoré lire les avis des autres personnes, qui ne partageaient pas mon point de vue, et, en m’imaginant à leur place, je ressentais bien ce qu’ils voulaient dire.

    Ce qui fait quand même la particularité de “l’amour”, c’est son caractère universel, et parallèlement sous décliné à l’infini, vécu par chacun dune façon à la fois similaire et diamétralement différente.

    Intellectuellement, j’ai tendance à basculer dans la pensée Kantienne. “L’objectivité 100% “, mais en même temps inatteignable.

    Comment peut on réellement aimer autrui, (même sans parler d’amour, mais d’attachement, affection, et autres dérives) , indépendamment de ce qu’il nous procure , uniquement pour lui , ses vertus, ses faiblesses, son vécu, tout ce qui fait sa personne, étant donné que, précisément, qui dit amour implique lien, donc subjectivité , et ce que la personne nous procure en retour.

    Mais je me dis progressivement que,d’accord c un raisonnement qui se tient , mais peut-être, que “dans la vraie vie”, humaine, cette réalité non idéaliste par définition, dans laquelle nous vivons, ne permet pas cela. Que c’est inaccessible et finalement,peut-être heureusement.

    Je ne sais plus qui disait ” la vie est simple, c’est nous qui insistons à la rendre compliquée “. Bien que y ait largement matière à débattre dessus, j’aimerais parfois réussir à vivre ça.

    Cette non intellectualisation de tout, ressentir simplement. Ce qui est paradoxal d’une cote puisque je ressens tout et avec un excès incommensurable (hypersensibilité et hyperesthesie font bien leur boulot ^^).

    Peut-être faudrait il tendre vers le “cueillez, dès aujourd’hui, les roses de la vie ” , divinement écrit par Ronsard ?

    Ca me paraît trop simple de finir comme ça. Surtout que rien n’est résolu.

    J’aurais encore beaucoup à dire mais laisse ma place 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2020 à 22 h 16 min

    @RoseDesVents ” du haut de tes 20 ans” (cesse de dire cela parce que wahou ton texte !!! Sunny

  • bagayaga

    Membre
    5 février 2020 à 22 h 22 min

    Ma rosette des zefs^^

    Bon dieu de bon sang de bon soir^^ Merciiiiii c’était exactement ça^^ T’es vraiment une Twin’s^^

    Une choses est sûre je te le dis officiellement je t’adopte comme petite soeur et grande soeur à la fois^^

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