Répondre à: Quand on tourne autour du zèbre… qui ne voit rien

  • farfadet

    Membre
    24 mai 2021 à 0 h 40 min

    Je découvre votre discussion Messieurs et je m’étonne de ne point y voir davantage de participations, notamment féminines. Mon expérience jusqu’à aujourd’hui est très différente. Mais tout comme @paradox , ma “découverte” est récente. C’est vrai que désormais, si je devais envisager une relation, je crois que j’évoquerais le sujet (pour ce que je sais de mon Zébrotype!) comme le pense aussi @zebre15 . Mais l’expérience qui est la mienne tempère cette idée et m’inciterait à ne pas porter notre toison singulière comme un étendard. Car d’une part cela peut-être contre productif; ne serait-il pas encore plus malaisé de s’exposer, en plus du frisson déjà provoqué par la rencontre, en d’obscures explications? Sans parler des idées pré-conçues à combattre. Genre “ah oui il y a une série sur TF1, t’es comme ça?” 🤩

    Enfin, je crois surtout que les gens qui s’intéressent à vous, à la base, n’ont pas besoin d’explications supplémentaires. Ils sont déjà attirés, ils ne demandent qu’à vous découvrir, pas besoin de se surexposer. Laisser le temps au temps de faire. C’est là je pense, qu’intervient cette prise de risque que vous suggérez. Si je comprends bien (et moi je reconnais que cela me le fait même en amitiés désormais), c’est panique à bord: Vais-je paraître bizarre? Incompréhensible ? Congruent? La vrai question c’est que RISQUEZ-VOUS ? RIEN, à part votre courroux intérieur orienté vers vous même? Une déception qui prend la forme d’une colère contre vous même.

    Pour chacun, Zèbre ou Pas Zimbré, une rencontre est source d’émotions qui implique des hésitations et des craintes venant de soi. C’est pareil pour tout le monde! N’oubliez-pas que le zèbre se caractérise par des traits de caractères qui existent par ailleurs, mais moins concentrés. Vous n’êtes pas du tout à l’abri de rencontrer la personne qui s’émouvra de votre personnalité et qui aura une partie du code pour vous décrypter en douceur et dans la complicité. Nous sommes reconnus pour notre empathie, notre affection manifeste (sauf ceux qui ont fait un trait dessus à l’adolescence) c’est Enorme déjà.

    De ce que je sais de mon vécu, l’Amour, c’est aimer l’autre tel qu’il est. Et même l’aimer dans ses défauts. Je suis soumis aux mêmes questions que vous deux, mais moi je sais que je suis “aimable” tel que je suis. De ce que je comprends mieux de moi désormais, je sais où peuvent être les points épineux. Et vous qui semblez ne pas voir les gazelles ou gazeaux (sic) qui tournent autour de vous, le fait que vous vous posiez la question indique que vous réalisez quand même que vous n’êtes pas sans faire effet! Alors ouvrez grand les yeux.

    Et nous, nous aimons-nous? Ne nous craignons nous même pas davantage que nous craignons “les autres”? Si vous vous prenez en sympathie, et non en complaisance, vous serez naturellement audibles, que dis-je? Irrésistibles!